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Page:A Sheaf Gleaned in French Fields.djvu/21

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PREFATORY MEMOIR.
xxi

Il faut que je m'arrête ici, je ne veux plus empiéter sur votre temps. Comme M. Lefèvre-Deumier il faut que je dise

Adieu donc, mon amie, que je n'ai pas connue,

car, mademoiselle, je vous compte parmi mes amies, et parmi les meilleures, quoique je ne vous aie pas vue.

Croyez, mademoiselle, à la nouvelle assurance de mon amitié.

Toru Dutt.

Chez son père, M. Govin C. Dutt,
Honorary Magistrate and Justice of the Peace, Calcutta.


P.S. J'ai retardé jusqu'à ici de faire remettre ma lettre à la poste; j'espérais recevoir le livre que M. Garcin de Tassy voulait bien m'envoyer. Mais je ne l'ai pas encore reçu, et la poste part demain. Je crois que peut-être j'aurai bientôt le bonheur de vous serrer la main. Nous espérons quitter l'Inde le prochain mois. Mon père veut absolument partir pour l'Europe. Il dit qu'il y a en France et en Angleterre des médecins plus savants que ceux de Calcutta; et de plus, nos médecins nous conseillent de changer de climat; cela, disent-ils, me fera plus de bien que toutes les drogues d'une pharmacie. Ce changement de nos projets m'oblige de vous prier de ne m'écrire qu'après avoir reçu encore de mes nouvelles.


Mlle Toru Dutt, Calcutta, à Mlle Clarisse Bader, Paris.

12 Maniktollah Street, ce 13 Avril 1877.

Ma chère Mademoisel1e,—Ecrivez-moi, je vous prie, à l'adresse que je vous ai donnée dans ma lettre précédente. Je suis très-malade au lit depuis une quinzaine; votre lettre et votre portrait me feront du bien. Tous nos plans sont changés; nous ne pourrons pas aller en Europe en Avril. L'homme propose et Dieu dispose.