CHARLEMAGNE. 477 lems which an audience of that day had neither disposition to undertake nor means to resolve. They accepted the narrative as they heard it, without suspicion or reserve ; the incidents re lated, as well as the connecting links between them, were in full harmony with their feelings, and gratifying as well to their sympathies as to their curiosity : nor was anything farther want- ing to induce them to believe it, though the historical basis might be ever so slight or even non-existent.' 1 Among the "formulcs consacrees" (observes M. Fauriel) of the roman- cers of the Carlovingian epic, are asseverations of their own veracity, and of the accuracy of what they are about to relate specification of witnesses whom they have consulted appeals to pretended chronicles : " Que ces citations, ces indications, soient parfois serieuscs et sinceres, cela peut etre ; mais c'cst une exception et une exception rare. De telles allegations de la part des romanciers, sont en general un pur et simple mensonge, mais non toutefois un mensonge gratuit. C'est un mensonge qui a sa raison et sa convenance : il tient au desir et au besoin de satisfaire une opinion accoutu- mec a supposer et k chercher du vrai dans les fictions du genre de celles oil Ton allegue ces prctendues autoritc's. La maniere dont les auteurs de ces fictions les qualifient souvent eux-memes, est une consequence naturelle de Icur prevention d'y avoir suivi des documens ve*nerables. Us les qualifient de chansons de vieille histoire, de haute histoire, de bonne geste, de grande baron- nie : et ce n'cst pas pour se vanter qu'ils parlent ainsi : la vanite d'auteur n'est rien chez eux, en comparaison du besoin qu'ils ont d'etre crus, de passer pour de simples traducteurs, de simples repetiteurs de le'gendes ou d'histoiro consacree. Ces protestations de veracite, qui, plus ou moins expresses, sont de rigueur dans les romans Carlovingiens, y sont aussi frequemment accom pagnees dc protestations accessoires contre les romanciers, qui, ayant dcja traite un sujet donne, sont accuses d'y avoir fausse la verite'." (Fauricl, Orig. d 1'Epopee Chevalercsque, in the Revue des Deux Mondes, vol. xiii. p. 554.) About the Cycle of the Round Table, see the same series of articles (Rev. D. M. t. xiv.pp. 170-184> The Chevaliers of the Saint Graal were a sort of ideal of the Knights Templars : " Une race de princes heVoIques, originaires de 1'Asic, fut pre'dcstinee par le ciel memo a la garde du Saint Graal. Perille fut le premier de cette race, qui s'etant converti au Chris- tianisme, passa en Europe sous 1'Empereur Vespasien," etc. ; then follows a string of fabulous incidents : the epical agency is similar to that of Hornet M. Paulin Paris, in his Prefaces to the Romans des Douzc Pairs do France, has controverted many of the positions of M. Fauriel, and with suc- cess, so far as regards the Provencal origin of the Chansons de Geste, usertcd by the latter. In regard to the Romances of the Round Table, he