REVISION DES ROSA DE l'hERBIER BABINGTON. 179 h&YSiYiete gallicoicles, a glandulosite tres marquee, estreliee au type par une serie de variations intermediaires qui ont re9U divers noms. KosA sempervirens L. Si le R. sempervirens L. existait dans les lies Britanniques a I'etat indigene, c'est bien sur les cotes meridio- nales de I'Angleterre on Ton aurait le plus de chance de le rencontrer, or la aucune trace de cette espece n'a jamais ete observee. Quant aux specimens que j'ai eu I'occasion de voir dans les herbiers, ils me paraissent avoir ete recueillis sur des pieds provenant d'anciennes cultures et trouves dans le voisinage des habitations. C'est sans doute le cas pour les echantillons que MM. Towndrow et Linton ont recueillis pres de Malvern (Worcestershire). J'ai vu des specimens de cette localite dans les herbiers de Babington et de M. Linton, et j'en possede qui m'ont ete donnes par M. Nicholson. II ne pent s'elever aucun doute sur I'identite specifique de la Rose que M. Towndrow a distribuee sous le nom de R. Melvini ; c'est bien une variete du R. sempervii-ens L. qui, par sa colonne stylaire parfaitement glabre, doit venir se ranger dans le voisinage du R. prostrata DO. M. Baker I'avait, dans I'herbier Babington, denommee sous le nom de 7?. stijlosa var. microcarpa. Elle a fait I'objet de remarques dans le Report de 1886 (pp. 152 et 153) du Botanical Excha7iye Club. Dans I'herbier du Jardin Botanique d'Edimbourg j'ai vu : 1° des echantillons recueillis pres de Dumfries, en 1838, par M. J. Cruickskant, a colonne stylaire faiblement herissee, qui me paraissent appartenir au R. sempervirens L. ; 2° des specimens recoltes a Cramond Bridge (M. Lothian) par M. F. Webb, en 1876 et 1879, dans la haie d'un jardin, ^ colonne stylaire glabre, et qui sont probablement encore du R. sempervirens, de meme que des echantillons recoltes, en 1848, au bord d'un chemin aux environs de Burntisland dans le comte de Fife. Rosa stylosa Desv. Parmi les varietes et variations du R. stijlosa Desv. renfermees dans I'herbier Babington, et dont bon nombre peuvent recevoir le nom de R. systyla Bast., il y a des formes rapportees au R. leucochroa Desv. Selon M. W. Moyle- Rogers (conf. Rejwrt de 1888, pp. 216, 217), le R. leucochroa, fort repandu dans le comte de Devon, aurait un cachet bien special et bien distinct de celui du R. systyla Bast. La variety proposee par moi sous le nom de pseudo-ruslicana, et decrite par M. Rogers dans le Journ. Bot. (1889, p. 23), peut-elle etre rapportee specifiquement au R. stylosa ? Le doute est permis en presence de certaines particularites fort singulieres, et qui sont les suivantes : stipules superieures et bractees remarquablement dilatees, colonne stylaire aussi tongue que celle du ft. arvensis, disque peu releve autour de I'orifice, feuilles ordinairement 5-foliolees, aiguillons fort rares. Cette forme reclame de nouvelles observations faites sur le vif avec beaucoup d'attention. Lindley, dans sa monographic, p. Ill, decrit une var. /?. lanceo- lata du R. systyla. L'echantillon de cette variete conserve dans I'herbier de Lindley est une variation du R. micrantha Sm. a styles devenus exserts par une contraction des receptacles due a la dessic- N 2