Morellet, were beggared, or like Vergennes driven into exile,[1] or only awaiting the moment when they were to follow their friends and their relatives to the scaffold. "Melancholy news! my dear Lord," wrote Bentham on the 10th of September 1792. "By and by there will not be a single honest man left in that accursed country. Liancourt was to have dined here; instead of him comes a note that Rochefoucauld is murdered. It is enough, I doubt not, to spoil your dinner, as it has mine."[2] "Hélas," wrote Morellet, "j'ai été trop près pour mon malheur de ce terrible spectacle d'une révolution. J'ai vu tomber autour de moi une foule de gens intéressans pour ceux-là même qui ne les connaissaient pas, et un grand nombre de personnes avec lesquelles j'avals passé ma vie et je comptais la finir. Toute la famille Brienne; la famille Malesherbes; les deux Trudaines; M. et Mad. de Boisgeslins, Made. de Grammont, Made. de Biron, M. de Thiars, M. de St. Priest, M. de la Borde; plusieurs fermiers généraux avec lesquels j'étais lié, etc.; et j'ai été témoin de ces assassinats forcé soit par les lois tyranniques, soit par l'impossibilité de trouver à vivre ailleurs ou d'y vivre avec quelque sûreté, forcé, dis-je, d'habiter la ville de sang où ce spectacle se renouvelait tous les jours tout près de mon habitation, n'ayant plus d'autre sentiment que l'indignation et l'horreur, honteux d'être homme et d'appartenir à un peuple non-seulement assez lâche pour souffrir tant d'atrocités, mais assez féroce ou assez stupide pour en repaître les yeux tous les jours. … Tantôt l'indignation même m'a poussé à conserver le souvenir des horreurs dont j'étais le témoin, et tantôt le spectacle des grands mouvemens politiques m'a conduit à en rechercher et en étudier les causes, et à analyser de nouveau toutes les questions de philosophie politique qu'ont fait élever les agitations de notre gouvernement, et l'activité continuelle d'une législation inquiète et
- ↑ The younger Vergennes, who in 1782 came to England with Rayneval.
- ↑ Bentham to Lord Lansdowne, September 10th, 1792. The Duc de la Rochefoucauld-Liancourt, so frequently mentioned by Arthur Young in his Travels in France, took refuge in England after the 10th of August. The Comte de la Rochefoucauld was murdered at Giron on September 14th, 1792.