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THE PHILOSOPHICAL REVIEW.
[Vol. XIX.

III. There is a third problem, which has grown out of the earlier controversies between the advocates of mechanism and of vitalism. It is insisted in certain quarters that all vital processes are essentially of such a nature that the human intellect is incapable of comprehending them, at least by the ordinary procedure which logical habit pursues in the investigations of other sciences. Fechner in Einige Ideen zur Schöpfungs-und Entwickelungsgeschichte, James in A Pluralistic Universe, Bergson in L'Evolution Créatrice, Underhill on the "Limits of Evolution" in the Oxford essays on Personal Idealism and more recently still Waggett on "The Influence of Darwin on Religious Thought" in the Cambridge Centenary Volume—all present from their different points of view a more or less scathing indictment of logic, on the ground of its inadequacy to interpret the characteristic features of the living processes of nature. Our conceptual intelligence, it is urged, reaches its natural limit at the point where it begins to concern itself with vital phenomena. It represents superficial aspects; but fails to penetrate beneath the surface of things. Bergson, for instance, expresses this general point of view in his characteristic manner: Mais de là devrait resulter aussi que notre pensée, sous sa forme purement logique, est incapable de se représenter la vraie nature de la vie, la signification profonde du movement évolutif. Créé par la vie, dans ses circonstances déterminées, pour agir sur des choses déterminées, comment embrasserait-elle la vie, dont elle n'est qu'une émanation ou un aspect? Déposée, en cours de route, par le mouvement évolutif, comment s'appliquerait-elle le long du movement évolutif lui-même? Autant vaudrait prétendre que la partie égale le tout, que l'effet peut résorber en lui sa cause, ou que le galet laissé sur la plage dessine la forme de la vague qui l'apporta. De fait, nous sentons bien qu'aucune des catégories de notre pensée, unité, multiplicité, causalité mecanique, finalité intelligent, etc., ne s'applique exactement aux choses de la vie: qui dira où commence et où finit l'individualité, si l'être vivant est un ou plusieurs, si ce sont les cellules qui s'associent en organisme ou si c'est l'organisme quise dissocie en cellules?"[1]

Regarding the indictment of the conceptual processes of logic more in detail, we find that it consists of several counts:

  1. Henri Bergson, L'évolution créatrice, Introduction, p. ii.