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NOTES

"Le pays est asses pauvre en or et en argent: mais fort bon en vivres. Les terres labourables en ce pays la ne font gaires bonnes, et la plus part du pays est desert. Quant a la grandeur du Royaume fault entendre qu'il est grand du circuit; mais on l'apelle petit de terres habitables c'est a dire qu'il y a beaucoup de meschantes terres vagues non labourées: mais le pays est petit quant et au circuit des villes et villages[1]."

Perlin asserts, that without the assistance of the French, Scotland would have been entirely over-run and destroyed by "leur felon ennemi qui est pire qu'un dragon, serpent, cocodrile, et aspic." And in a strain of self-congratulation he exclaims, "O bienheureulx te doibs tu estimer, Royaulme d'Escoffe! d'estre favorisè, nourry, entretenu, comme l'enfant en la mamelle du tres puissant et magnanime roy de France, le plus grand seigneur de tout le monde, et monarque futur de toute la machine ronde."

Defoe, who visited Scotland for the purpose of cajolling the Scots, and writing in favour of the Union, has thus described both the country and its inhabitants:

First youngest sister to the frozen zone,
Battered by parent nature's constant frown,
Adapt to hardships, and cut out for toil,
The best-worst climate, and the worst-best soil.


  1. Perlin Description des Royaulmes d'Angleterre et d'Escoffe. Paris, 1558. (London, 1775, reprinted.) P. 32.