de noftre obeiffance, ou au dit royaume d'Efcoffe, fans qu'ils foyent tenus pour raifin de ce, nous payer ou a nos fucceffeurs aucune finance ou indemnite, de laquelle, a quelque fomme, valeur, eftimation qu'elle foit & fe puiffe monter, nous les avons, en confideration de ce que deffus, quitez & defchargez, quitons & def chargeons, d'icelle, en faveur de noftre dit fils de noftre dite fille, faict & faifons don par ces prefentes fignees de noftre main. A la charge, que fi pour raifon defdits benefices fe meut procés, ils ne feront tirer ny convenir aucuns de nos fubjects finon par devant ceux de nos Judges aufquels la cognoiffance en appartiendra. Si donnons en mandement par ces mefmes prefentes, a nos amez&feaux, les gens tenants nos courts de Par- lement, grand Confeil, & de nos comptes a Paris, &a tous nos Baillifs, Senefchaux, Prevofis, & autres nos Jufticiers & Officiers, ou leurs Lieu-tenants, prefents & a venir, &a chacun d'eux comme a luy apar- te dra, Que de nos prefentes graces, congé, licence & permiffion, & de tout le contenu en ces dites prefentes, ils facent, fouffrent laiffent lefdits fubjects habitants dudit royaume d'Efcoffe jouyrufer plaiement Spaciblement, Ceffants & faifants ceffer tous troubles & empefchements au contraire : Car tel eft no- fire plaisir. Non obftant que la valeur de ladite finance ne foit icy fpecifiée ny declarée, Que tels dous n'ayons accouftume faire que pour la moitié ou le tiers, Les ordonnances par nous & nos predeceffeurs faictes fur l'ordre & diftribution de nos finances, Et mefmes celle du mois de Decembre dernier, par laquelle il eft dit, que tous dons, bien-faicts & recompenfes, feront payez par le threforier de noftre ejpargne : A quoy nous auons de noftre plaine puiffance et authorité royale derogé et derogeons, et aux derogatoires y contenues, par les prefentes: Et a quelconques autres ordonnances, reftrictions, man- dements et defenfes, a ce contraires. Et pour ce que de ces prefentes l'on pourra avoir affaire en plu- fieurs et divers lieux, nous voulons qu'au vidimus d'icelles, faict foubs feel royal, ou deuement collati- oné par l'un de nos amez et feaux notaires et fecretaires, foy foit adjouflée, comme a ce prefent original. Auquel, afin que ce foit chofe ferme et fiable a toufwurs, nous auons fait mettre et appoſer no- ftre feel: Sauf en autres chofes, noftre droict, et d'autrey en toutes. Donné a Viliers coufferez, au mois de Juin, Pan de grace, mil cinq cents cinquante et huet. Et de noftre regne le douziéfme. " M A R I pad THE Quhilk day the Queenis Grace, and haill three Eſtaites of Parliament, gave fpeciall command, all in ane voyce, but difcrepance, to Maifter James Mackgill of Rankelaur-Nether, Clerk of Regifter, to give the authentick copies to all defirers of the acte, anent the Naturalization of Scottef-men in France, And of French-men in Scotland. FIN I S. THE N IN TH PARLIAMENT OF O MARIE, QUEENE OF SCOTLAND, Halden at Edinburgh, the fourth day of Junij, the zeir of God, ane thoufand, five hundreth, and threefcore three zeires. 67. The acte of Oblivion. UR SOVERAINE LADIE, of the great affection and love, that her Grace bearis toward her ſubjectes, and for confervation and conteining of them, and everie ane of them, in fincere amitie, and mutuall love: And for efchew- ing of all plead, difcorde, action, queftion, querrell, or debate, that may here- after, or micht in time by-gane arife, or to bee moved be either of them, againſt uthers, for onie caufe or occafion done, or committed be onie of them, to, or againſt uthers, during the time of the late troubles in her Majefties abfence, or for onie cauſe that her Grace may have, or moove againſt them, for the tranfgref fion of the Lawes of her Hieneffe Realme, or onie uthers received within the famin, fen, and fra the fext day of March, in the zeir of God, ane thoufand, five hundreth, fiftie aucht zeires, unto the firſt day of September, exclufive, the zeir of God, ane thouſand, five hundreth, threeſcore ane zeires: And for ane com- moun peace, union, reconciliation, and quietneffe, to be perpetuallie obferved be the haill Lieges and inhabitants of this Realme, fwa that they may at their uttermaiſt power, with ane uniformitie of minde, obey
