compleat controul over the State Governments, will be thought worthy of discussion—such a scheme constructed upon well adjusted principles would certainly give us stability and importance as a nation, and if the Executive powers can be sufficiently checked, must be eligible—unless the whole has a decided influence over the parts, the constant effort will be to resume the delegated powers, and there cannot be an inducement in the fœderal sovereignty to refuse its assent to an innocent Act of a State. the negative which the King of England had upon our Laws was never found to be materially inconvenient
XLI. mr. otto au comte de montmorin, secrétaire d’etat aux affaires etrangères.[1]
| No. 91. | |
| A New York, le 10 juin 1787. | |
| Monseigneur, | |
Explication sur les plans de réforme projettés dans la Convention fédérale de Philadelphie. Différens partis qui s’y opposeront. Opinion que le mieux seroit de maintenir la confédération actuelle. |
Dans ma dépêche No. 85, je me suis borné à soumettre à la Cour une idée générale des changemens qui doivent être faits dans la Constitution fédérale par la Convention de Philadelphie. Les plans de réforme qui m’ont été communiqués depuis me mettent en état de vous informer plus amplement des innovations que les députés se proposent d’introduire. Comme il s’agit de refondre entièrement la constitution américaine, j’espère, Monseigneur, que vous excuserés les longueurs qu’il me sera impossible d’éviter. On est rarement spectateur d’une opération politique plus importante que celle-ci, et il est difficile de renfermer dans peu de pages des objets qui doivent déterminer le bonheur, la puissance et l’énergie future d’un Empire naissant. |
Le premier vice de la Constitution actuelle, Monseigneur, est l’inégalite de la représentation. Tous les Etats ont une voix dans le Conseil fédéral, mais leur population, leur étendue, leurs richesses diffèrent à l’infini. La Géorgie, le Rhodeisland, le Delaware ont en Congrès la même importance que la Virginie, la Pensylvanie, le Massachussets, quoique ces derniers Etats soient au moins cinquante fois plus peuplés et plus opulens que les autres. Il
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- ↑ French Archives: Ministère des Affaires Etrangèrs. Archives. Etats-Unis. Correspondance. Vol. 32, pp. 275 ff.
