"Ils prennent en songeant les nobles attitudes
Des grands sphinx allongés au fond des solitudes,
Qui semblent s'endormir dans un rêve sans fin.
"Leur reins féconds sont plein d'étincelles magiques,
Et des parcelles d'or, ainsi qu'un sable fin,
Etoilent vaguement leur prunelles mystiques."
When the poet grows more personal, when he addresses himself in an ecstasy of adulation to a particular cat rather than to the whole beloved race, his lines become as extravagant in sentiment as they are harmonious in utterance. The little verses beginning—
"Viens, mon beau chat, sur mon cœur amoureux,
Retiens les griffes de ta patte,"
are riotous in their blandishments; and even this longer and finer poem, which I cannot forbear to quote entire, is the most fantastic, if the most felicitous, tribute ever laid at Pussy's little feet, the most highly imaginative verse that ever immortalized the memory of a cat.
"Dans ma cervelle se promène,
Ainsi qu'en son appartement,
Un beau chat, fort, doux et charmant.
Quand il miaule, on l'entend à peine.
"Tant son timbre est tendre et discret;
Mais que sa voix s'apaise ou gronde,
Elle est tou jours riche et profonde;
C'est là son charme et son secret
