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Poems and Ballads (second series)/Théophile Gautier

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Previously printed (under the heading Sonnet only) in Le Tombeau de Théophile Gautier, 1873, p. 168.

3781481Poems and Ballads (second series) — Théophile GautierAlgernon Charles Swinburne

Pour mettre une couronne au front d'une chanson,
Il semblait qu'en passant son pied semât des roses,
Et que sa main cueillît comme des fleurs écloses
Les étoiles au fond du ciel en floraison.

Sa parole de marbre et d'or avait le son
Des clairons de l'été chassant les jours moroses;
Comme en Thrace Apollon banni des grands cieux roses,
Il regardait du cœur l'Olympe, sa maison.

Le soleil fut pour lui le soleil du vieux monde,
Et son œil recherchait dans les flots embrasés
Le sillon immortel d'où s'élança sur l'onde

Vénus, que la mer molle enivrait de baisers:
Enfin, dieu ressaisi de sa splendeur première,
Il trône, et son sépulcre est bâti de lumière.