The Whitney Memorial Meeting/Appendix I
APPENDIX.
I.
ORIGINAL TEXT OF THE LETTEES FEOM FOREIGN SCHOLARS CONCEENING PROFESSOR WHITNEY.
[The letters from Ascoli, Bréal, Brugmann, Henry, Leskieu, and Müller were addressed to Professor H. W. Smyth, the Secretary of the American Philological Association; and the rest to Professor E. D. Perry, then the Corresponding Secretary of the American Oriental Society. The Editor desires to express his thanks to Messrs. Perry and Smyth for making from the originals suitable transcripts for the printer.]
Roma, 9 dicembre 1S94.
Mio egregio Signore,—Molto ringrazio la Signoria Vostra dell' invito che mi rivolge, in nome dell' onorevole Comitato, di esprimere il mio sentimento sull' opera del compianto professore Whitney, in quanto essa ha versato nel campo della filologia comparativa.
Nell' attività di Whitney non è facile separare il glottologo dall' indianista. La esplorazione storica della parola appariva in Lui come una funzione istintiva; e pur quando Egli sembrava limitarsi alla sola parola dell' India, virtualmente giovava alla storia del linguaggio indoeuropeo tutt' intiero.
Ma la parte ch' Egli ebbe nella diffusione e nell' incremento degli studj glottologici, è stata grande davvero. Li ha Egli trapiantati nel Nuovo Mondo, e, con l' insegnamento e coll' esempio, ve li ha portati a una floridezza e a un' altezza, onde ne riverberasse nuova luce alla vecchia Europa. L'ingegno aveva sobrio e cauto, ma atto insieme all' investigazione più estesa. Aveva schietto il pensiero come l' animo, e la sincerità e il rigore della Sua indagine si riflettevano in una esposizione lucidissima e faconda. Lo studio delle questioni più comprensive intonio alle scaturigini e alla vita del linguaggio lion lo ha mai costretto a cascare nell' astruso; e i più ardui particolari della evoluzione storica, mirabilmente da Lui intesi e sviluppati, non lo hanno mai poitato a congetture più o meno fantastiche. Senza mai riuscir superficiale, scriveva sempre con una facilità, che insieme attraeva e persuadeva i dotti e gl' indotti.
Io personalmente gli devo il più valido incoraggiamento di cui la mia povera carriera mai si sia rallegrata. E cosi avviene che anche un particolar sentimento di riconoscenza accresca la commozione che mi assale dinanzi alla Sua memoria venerata.
Voglia accettare la Signoria Vostra, per sè e per l' intiero Comitato, l' espressione della molta mia osservanza.
Prof. G. I. Ascoli.
Paris, le ler Décembre 1894.
Monsieur le Secrétaire,—Dans une notice nécrologique envoyée au Journal Asiatique de Paris, j'ai déjà essayé, an lendemain même de la triste nouvelle, d'exprimer la profonde douleur qu'a éveillée parmi nous l'annonce si pen prévue de la mort de William Dwight Whitney, et, en donnant un aperçu de ses nombreux travaux, de rappeler quelle reconnaissance nous devons tous à sa mémoire. Aussi est-ce avec empressement que je saisis aujourd'hui l'occasion si gracieusement offerte de m'associer pour mon humble part à l'hommage solennel que les savants de l'Amérique vont rendre à leur illustre et regretté compatriote.
Je le fais d'autant plus volontiers que cela ne m'oblige pas à me répéter et que je pourrai être bref. Car quelque grande que soit l'œuvre de Whitney, dont les travaux relatifs à l'Inde ne sont qu'une partie, elle se laisse, mieux peut-être que celle d'aucun de ses émules, caractériser dans les limites forcément étroites d'une simple lettre.
Une thèse soutenue par Whitney peut, en effet, tonjours être résumée en peu de mots. Non qu'il en supprime ou en déguise artificiellement la complication; mais parce qu'il sait à merveille la ramener à ses termes essentiels. Nul n'a plus fouillé le détail que lui, et chez nul le détail u'est moins encombrant. Ces thèses à leur tour s'enchament, se soutiennent l'une l'autre et se groupent comme d'elles-mêmes en plusieurs ensembles bien définis. Je dirai plus: bien qu'il n'ait jamais essayé d'établir entre les diverses parties de son œuvre des liens factices, je crois qu'on peut affirmer que cette œuvre elle-même forme un tout harmonieux, qu'elle est une non seulement par les méthodes de recherche et d'exposition, mais pour le fond et par sa genèse intime, et que rien ou presque rien n'a été laissé au hasard dans cette carrière scientitique si bien ordonnée et si féconde.
C'est que Whitney, qui n'a peut-être jamais écrit une seule page d'histoire proprement dite, a été avant tout historien, que tout problème entre ses mains devient un problème historique. C'est là, si je ne m'abuse, ce qui fait I'unité de cette belle vie. Qu'il s'agisse du Veda, de grammaire ou d'astronomie hindoues, les trois grands domaines entre lesquels se sont partagés ses travaux d'indianiste, nous le trouvons toujours fermement établi au même point de vue. D'une part, il nous fournit les matériaux, des textes admirablement élaborés, ce qui est proprement l'œuvre du philologue; d'autre part, il ne se contente pas de les interpréter: il s'applique aussi et surtout à en préciser la portée, à les replacer dans leur vrai cadre, à en faire saisir la logique interne, en quoi il fait œuvre d'historien. Et avec quelle force, quelle clarté, quelle sobriété! Les faits qui ne sont que des faits, il ne les dédaigne pas, sans doute, et nul n'a dú en remuer et noter plus que lui dans ses minutienses enquêtes; mais il les retient soigneusement dans ses cartons d'étude. Il ne nous présente que ceux qui lui ont livré un rapport, une indication significative, après avoir été soumis (au prix de quel patient labeur!) à cette ingénieuse méthode statistique à laquelle son nom devrait rester attaché, tant elle a été féconde entre ses mains. Dans tons ses écrits, il serait difficile de trouver la moindre trace d'érudition stérile, de vain étalage. On a parfois prétendu qu'on n'y trouvait pas non plus d'imagination. Si l'on entend par là qu'il s'y trouve peu de choses imaginaires, on a raison. Ce logicien serré, qui a montré tant de fois qu'il savait pousser un argument jusqu'au bout et faire rendre à un fait tout son contenu, était, en effet, singulièrement défiant de l'hypothèse, et il faut convenir aussi que son exposition est de préférence logique et abstraite. Mais on a tort, si l'on entend ainsi lui refuser cette autre sorte d'imagination qui consiste à posséder parfaitement les choses et à se les représenter fortement. Cette imagination, Whitney en était doué au plus haut degré. Il faut avoir, comme lui, le sens du connu dans toute sa plénitude, pour éprouver de ces scrupules presqu'instinctifs en présence de l'inconnu. De là l'autorité de Whitney. Ce don de force et de probité intellectuelle, admirablement unie chez lui à la droiture morale, a donné en quelque sorte la trempe à son vaste savoir et à son rare talent, et, sans nul doute, il assurera la durée a ses écrits. Tel de ses mémoires sur le Veda, par exemple, n'a que très peu vieilli, bien qu'il date de près d'un demi-siècle. On pourra, on pourrait dès maintenant y ajouter beaucoup; on n'y trouvera que très peu à effacer. C'est aussi là ce qui, avec sa franchise, a fait de lui un si redoutable polémiste. Peut-être a-t-il mis parfois dans ces luttes une vivacité trop âpre. Mais qui oserait s'en plaindre aujourd'hui? Comme je le disais à la fin de ma notice, "devant sa fin prématurée, il ne pent rester que le souvenir du savant qui fut une des plus belles intelligences de notre époque, mieux que cela, qui fut un caractère, et qui n'a jamais écrit une ligne qui ne fût l'expression d'une conviction."
A. Barth
de l'Institut.
Leipzig, den 14ten November 1894.
Hochgeehrter Herr Professor,—So eben erhielt ich Ihren liebenswürdigen Brief, aus dem ich zu meiner Freude ersehe, dass verschiedene gelehrte Gesellschaften in America ihren heimgegangenen grossen Gelehrten auf eine würdige Weise zu feiern gedenken. Von dem in New York erscheinenden Journal "The Critic" wurde icli bald nach Whitney's Tode aufsefordert, in ungefähr 100 Worten mein Urtheil über den Verstorbenen abzugeben. Ich kam dieser Aufforderung nach, und eine Uebersetzung dieses Urtheils erschien in dem obengenannten Journal am 14ten Juli, auf Seite 30. Auch heute wüsste ich in gedrängter Form, und diese erwartet man doch, nichts Besseres zu sagen. Ich erlaube mir, Ihnen dieses Urtheil mitzutheilen, und diejenige Stelle zu unterstreichen, die in der englischen Uebersetzung arg missverstanden worden ist.
"William Dwight Whitney war nach meiner Ueberzeugung einer der vielseitigsten, scharfsinnigsten, gründlichsten und gewissenhaftesten Sanskritisten der Gegenwart. Seine wissenschaftlichen Leistungen sind so bedeutend, dass noch die ferne Nachwelt sie dankbar benutzen wird. Die zahlreichen polemischen Artikel Whitney's, die seinem ungewölnlichen Scharfsinn ihren Ursprung verdanken, sind bisweilen herb, aber im Grossen und Ganzen gerecht. Wer sich von ihnen unangenehm berührt fühlte, musste doch schliesslich eingestehen, dass er durch sie gefördert worden war. Auch ich habe mit dem Verstorbenen manchen Strauss gehabt, aber nie aufgehört den Gegner hoch zu achten und ihn zu meinen Freunden zu zählen. Der Heimgang Whitney's ist ein grosser Verlust für die Wissenschaft: bei seiner Geistesfrische konnte man noch vieles Bedeutende von ihm erwarten.
Leipzig, den 24ten Juni 1894.
O. Boehtlingk
50-jähriges Ehrenmitglied der American Oriental Society."
Empfangen Sie, hochgeehrter Herr Professor, die Versicherung meiner ausgezeichnetsten Hochachtung.
Ihr ganz ergebener0. Boehtlingk.
"William Dwight Whitney was in my opinion one of the most many-sided, discerning, thorough, and conscientious Sanscritists of the present time. His contributions to science are so important that even distant posterity will use them with grateful recognition. His numerous polemical articles, which found their origin in his uncommonly clear view, are at times rather sharp, but, on the whole, just. Whoever was hurt by his shafts was obliged to acknowledge that the provocation was his own.[1] I, too, have had many a discussion with him, but have never ceased to esteem him highly and to count him among my friends. Whitney's death is a great loss: from his unclouded brain we might still have expected many important contributions to science."
Giessen, den 29ten November 1894.
Hochgeehreter Herr College,—Es ist mir eine hohe Ehre dass Sie mich, im Nanien des Komitees, dazu einladen, an der feierlichen Versammlung zum ehrenden Gedächtniss William Dwight Whitneys im Geiste theilzunehmen. Dass die Wissenschaft über die Grenzen der Länder und Völker hinaus verbindet und ihre Jünger sich nah und fern, ob jeder gleich in seiner Sprache redet, anch über den Ocean hinweg versteben, wird vielleicht nirgends so offenbar als auf dem orientalischen Wissensgebiete, dem die Yielen fern bleiben; und die besonderen Beziehungen, welche in der indischen Philologie und der Sprachwissenschaft Ihr und unser Land verknüpfen, Beziehungen, die nicht zuletzt und nicht zum Wenigsten von dem Verewigten geschaffen und gepflegt worden sind, lassen uns Ihren Verlust als den unsrigen beklagen. Gott hat dem nun entschlafenen Forscher ein reiches Leben gescbenkt, an Jahren Arbeit und Erfolgen; und doch ist er mitten aus seiner Arbeit von uns genommen, da wir nocb Grosses von ihm erhofften. Wie der Atharva-veda an den Anfängen seiner wissenschaftlichen Laufbahn stand und seine Mitarbeit an unserem Thesaurus von diesem Veda ausgegangen ist, so glaubten wir, dass uns seine späteren Jahre eine Uebersetzung des Atharva-veda schenken würden. Nun ist er, nach menschlichem Meinen vor der Zeit, dahingegangen; seine Werke und sein Beispiel siiid uns geblieben. Ueber sie mehr zu sagen würde mir jetzt und hier nicht ziemen. Ihm leben die Mitstreiter und Freunde seiner jungen Jahre, aus jener Zeit da die indische Philologie jung war, und frisch und unbeengt aus dem Vollen heraus ins Grosse schuf; und was William Dwight Whitney den Jüngeren war und ist, das bewahrt in Ihrem Lande ein grosser Kreis von Schülern und Freunden in treuem Gedenken, und wird es dem weiteren Kreise der trauernden Mitforscher besser und wahrer vermitteln als der Ferne es vermöchte. So lassen Sie mich das Gedächtniss Ihres grossen Gelehrten stille ehren.
Indem ich Sie bitte, meinen Dank für die freundliche Einladung entgegennehmen und vermitteln zu wollen, habe ich die Ehre zu sein
Mit ausgezeichneter Hochachtung
Ihr ganz ergebener
P. Von Bradke.
Paris, 12 novembre 1894.
Monsieur,—Je vous remercie de m'avoir associé à la séance commémorative que vous vous proposez de tenir en l'honneur de feu M. le Professeur Whitney. S'il m'est impossible d'y assister de ma personne, j'y assisterai en esprit et par la pensée.
La perte d'un homme tel que Whitney est un deuil pour tons les pays qui savent le prix de la science. On l'a bien vu tout récemment, au mois de septembre, au Congres des Orientalistes, à Genève, où son nom a été mainte fois prononcé, et où il m'a été donné de prêter ma voix au sentiment de tous.
A l'Institut de France, dont il était Correspondant, sa mort n'a pas été moins déplorée. II sera difficile, pour remplir sa place sur nos listes, de trouver un homme qui réunisse à ce point les qualités du caractère aux plus beaux dons de l'esprit.
A la Société de Linguistique de Paris, où il comptait autant d'admirateurs qu'elle renferme de membres, j'ai été souvent témoin de l'universelle considération dont son nom était entouré. On se plaisait à citer ses opinions, ses aperçus, dont la netteté éclaire les questions les plus obscures.
Veuillez dune dire à vos honorables Confrères que nous prenons, en France, notre part de votre deuil, en même temps que nous comptons sur les élèves formés par Whitney pour continuer le glorieux sillon qu'il a ouvert.
Je vous prie, Monsieur, de recevoir pour vous et pour vos Collègues l'assurance de mes sentiments très distingués et très dévoués.
Michel Bréal
Membre de l'Institut de France, Secrétaire de la Société de Linguistique de Paris, Membre de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres.
ZUM GEDÄCHTNISS W. D. WHITNEY'S.
Der an micli ergangenen Aufforderung, zu der dem Andenken Whitney's zu widmenden Tagung mehrerer amerikanischer Gelehrtengesellschaften eine Aeusserung von mir darüber einzusenden, welche Stellung dem Verstorbenen in der Geschichte der indogermanischen Sprachforschung anzuweisen sei, komme ich mit Freuden nach. War doch in jenen Jahren, da man im Mutterlanile der Indogermanistik auf eine gründliche Revision der Forschungsmethode und auf die Herstellung einer angemessenen Wechselwirkung zwischen Sprachphilosophie und Specialforschung drang, mir wie anderen jüngeren Gelehrten Whitney im Streit der Meinungen ein Wegweiser, dessen Zuverlässigkeit ausser Frage stand und dessen Winken man stets mit reichem Nutzen folgte, und hat sich mir doch die hohe Meinung, die ich von Whitney in meinen Lehrjahren gewann, im Lauf der Zeit nur befestigt. So mögen diese anspruchslosen Zeilen vor allem als ein Dankeszoll erscheinen, den ein deutscher Fachgenosse dem heimgegangenen grossen Gelehrten darbringt.
Die Förderung, welche die indogermanische Sprachwissenschaft durch Whitney erfahren hat, ist einerseits durch seine Thätigkeit als Sanskritist, anderseits durch seine Erforschung der Grundfragen des Sprachlebens bedingt.
Von dem, was Whitney auf dem weiten Felde der indischen Philologie geleistet hat, berühren die Sprachwissenschaft am nächsten seine Mitwirkung an dem grossen, von Böhtlingk und Roth herausgegebenen Petersburger Wörterbuch (1852-1875), seine mit Uebersetzung und Commentar versehene Ausgabe des Atharvavēda-Prātiçākhya (1862) und des Tāittirīya-Prātiçākhya (1871) und seine Sanskrit Grammar (1879) mit dem als besonderes Buch erschienenen Anhang "Roots, Verb-forms, and Primary Derivatives of the Sanskrit Language" (1885). Das Wichtigste ist die Sanskritgrammatik. In der langen Reihe der Grammatiken, die die europäisch-amerikanische Indologie aufzuweisen hat, ist sie von geradezu epochemachender Bedeutung gewesen. Denn sie war die erste, die nicht die Lehren der indischen Nationalgrammatiker, sondern den in den Litteraturwerken vorliegenden, von uns unmittelbar zu beobachtenden Sprachgebrauch zum Fundament der Darstellung machte, und die erste zugleich, die die ältere Sprache, wie sie uns in Vēda und Brāhmana's entgegentritt, systematisch in die Behandlung einschloss. Lässt nun Whitney hier wie in alien seinen Beiträgen zur indischen Sprachwissenschaft grundsätzlich die verwandten Sprachen bei Seite, und hat er der traditionellen Methode der Darstellung der indischen Spracherscheinungen Zugeständnisse gemacht, die bisweilen vielleicht über das Nötige und Wünschenswerte hinausgehen, so sind diese Arbeiten doch nicht bloss für die Indologie von Bedeutung, sondern sie haben auch die allgemeinindogermanische Sprachwissenschaft nicht unerheblich gefördert und werden sie noch weiter fördern. Ich verweise nur auf die Wichtigkeit, die gerade die ältesten Dialekte des Indischen für den Indogermanisten haben, und auf den Nutzen, der diesem aus der von Whitney gebotenen, auf die älteren accentuierten Texte sich stützenden Darstellung der Aecentverhältnisse erwächst.
So schuldet die Indogermanistik Whitney, dem Sanskritisten, der ihr ein reiches, philologisch gesichertes Sprachmaterial zugänglich gemacht und zahlreiche Aufgaben zur Bearbeitung unterbreitet hat, grossen Dank. Aber grösseren noch, wie ich meine, hat sich Whitney durch die Anregungen verdient, die seine Behandlung der Principienfragen der Sprachgeschichte den Indogermanisten gegeben hat. Diese Forschungen sind ausser in einer Anzahl von kleineren Abhandlungen in den beiden Büchern "Language and the Study of Language: Twelve Lectures on the Principles of Linguistic Science" (1867)[2] und "Life and Growth of Language" (1875) niedergelegt, die unserm deutschen Publikum durch geschickte Bearbeitungen von Jolly und Leskien näher gebracht worden sind.
Es gibt freilich einige angesehene Sprachforscher, die, wie sie für die allgemeinen Fragen der Sprachwissenschaft wenig übrig haben, so auch den aus einer Klarlegung der Principienfragen zu ziehenden methodologischen Gewinn überall geringschatzen. Sie werden mein Urtheil über den Einfluss, den Whitney's sprachtheoretische Werke auf die indogernianische Sprachforschung ausgeübt hat, bemängeln, und so muss ich, ehe ich auf diesen Einfluss näher eingehe, Folgendes vorausschicken. Ich bin, gleichwie jene Gelehrten, der Ansicht, dass in der Sprachforschung das Beste die natürliche Begabung, der mehr angeborene als anerzogene glückliche Instinkt zu Wege bringt. Aber ich meine zugleich, Genie allein thut's nicht. Auch der Begabteste bedarf, wenn er über die einzelnen Ereignisse einer Sprachentwicklung speculieren will, einer Kenntniss des Wesens der Kräfte, durch die die geschichtlichen Thatsachen geschaffen sind. Nur die durch diese allgemeinere Bildung ermöglichte Selbstcontrole und Selbstkritik bewahrt ihn vor den Willkürlichkeiten und Irrtümern, denen eine rohe Empirie allenthalben ausgesetzt ist. Und hält mir nun jemand entgegen, dass die heutzutage thätigen ludogermanisten doch so ziemlich alle dieselbe Methode befolgen und dass Vorzügliches in weitem Umfang auch die leisten, welche die eingehendere und systematische Beschäftigung mit den Grundfragen von sich weisen und sagen, sie bedürften von dieser Seite her keiner Anleituner, so antworte ich: nur infolge davon sind diese in ihren Specialuntersuchungen dem Schicksal, das den einer allgemeineren spracbwissenschaftlichen Bildung Ermangelnden bedroht, nicht häufiger verfalien, dass sie die Forschungsmethode der Andern sich äusserlich—und grösstentheils wohl völlig unbewusst—nachahmend angeeignet haben. So hat denn die Principienforschung auch auf sie heilsamen Einfluss geübt, nur mittelbar.
Als Whitney mit seinen principienwissenschaftlichen Werken hervortrat, war die indogermanische Sprachwissenschaft noch wenig über ihr Heimatland hinausgedrungen. Durch einige Deutsche aber, die als Indogermanisten oder, wie man damals noch allgemein sagte, vergleichende Sprachforscher hohes Ansehen genossen, waren Anschauungen über die menschliche Sprache verbreitet worden, die jedes gründlichere Nachdenken über die realen Faktoren und die allgemeinen Bedingungen ihres geschichtlichen Werdens vermissen lassen; die von W. von Humboldt inaugurierte Sprachphilosophie war in der Hand einiger hervorragenden Indogermanisten nicht in glücklicher Pflege. Lag doch freilich auch gerade für sie, die in der Erforsclung längst vergangener Sprachentwicklungen ihren Schwerpunkt hatten, die Gefahr, auf Abwege zu geraten, besonders nahe. Sie liessen sich durch die leeren Abstractionen und Metaphern täuschen, zu denen das schriftliche Abbild der Sprache im Verein mit der altüberlieferten Terminologie der Specialgrammatik ununterbrochen verführt, indem jene, zwischen das Auge des Beobachters und die Dinge selbst sich stellend, die wahre Natur der Vorgänge verschleiern. Zwar hat sich von den hervorragenderen deutschen Forschern, die mit sprachtheoretischen Erörterungen vor das Publikum traten, einer dauernd von solchen Illusionen frei zu halten verstanden, Heymann Steinthal. Aber der war zu einseitig Philosoph, blieb zu einseitig im Allgemeinen stehen, um in weiterem Umfang auf die Détailforschung einwirken zu können, und er berücksichtigte auch zu wenig gerade das Moment im Sprachleben, auf dessen Klarlegung die Specialforscher vor Allem auszugehen hatten, das Entwicklungsgeschichtliche. Da war denn unter den Indogermanisten Whitney der erste, der wahrhaft gesunde, von allem phantastischen und trübenden Schein freie Anschauungen über das Wesen der Sprachgeschichte dem Publikum vorlegte.
Diese Ansichten erschienen wohl im Anfang diesem und jenem, der von der Lektüre anderer Werke über denselben Gegenstand, namentlich von der Lektüre von Max Müller's Vorlesungen herkam, als allzu nüchtern, wenn nicht gar als zu platt. Aber es ist hier Whitney nicht anders gegangen als anderen Denkern, die einfache, wenn auch nicht bekannte und gewürdigte Wahrheiten zum ersten Male in einfache Worte zu kleiden verstanden haben. Alle wahrhaft Sachverständigen freuten sich der wohlthätigen Nüchternheit und Klarlieit der Whitney'schen Darlegungen, und bald stand das Urtheil fest, dass etwas Besseres über Sprachgeschichte bis dahin nicht vorgebracht sei.
Das Wichtigste, was Whitney lehrte, war etwa Folgendes. Wenn man der Sprache eine selbständige Existenz, gewisse Thätigkeiten, gewisse Neigungen oder Launen, eine Fahigkeit der Anpassung an die Bedürfnisse des Menschen und dergleichen mehr zuschreibt, so sind das figürliche Ausdrücke. Sie bezeichnen nicht die Sache selbst, und man darf sich nicht durch sie verblenden lassen. In Wirklichkeit lebt die Sprache nur in der Seele und auf den Lippen derer, die sie sprechen. Alle Veränderungen in der Fortentwicklung der Sprachen dienen der Befriedigung von Bedürfnissen des menschlichen Geistes. Doch waltet dabei so gut wie nie bewusste Absicht, darum ist die Sprache kein Kunstprodukt. Sie ist aber auch kein Naturprodukt. Da alles, was die Sprache eines Volkes ausmacht, aus seelischer Thätigkeit entspringt und auf einer langen Kette von vorausgegangenen Processen beruht, bei denen immer der menschliche Geist, mag er auch noch so sehr von äusseren Factoren bestimmt worden sein, selbst das eigentliche Agens gewesen ist, so ist die Sprache nichts anderes als eine menschliche Einrichtung (an institution). Und so ist die Sprachwissenschaft eine historische oder Geisteswissenschaft (a historical or moral science). Nur eine obertlächliche Betrachtung hat sie zu einer naturwissenschaftlichen Disciplin stempeln können.[3] In der Sprache spiegelt sich also nicht nur das geschichtliclie Leben der Völker, sondern sie ist auch ein Theil desselben, und wie es die Aufgabe der Sprachforscher ist, vermittelst aller ihnen zugänglichen geschichtlichen Zeugnisse den Entwicklungsgang der einzelnen Sprachen zu erforschen und darzustellen, so ist auch nur dann zu richtigen Anschauungen über das Sprachleben überhaupt zu gelangen, wenn man sich die Sprache immer als etwas in der Geschichte sich Entwickeludes und in fortwährendem Umbildungsprocess Befindliches vorstellt. Die einzelnen Veränderungen vollziehen sich nur langsam und ohne dass sie den Sprechenden selbst zum Bewusstsein kommen. Sie können nicht durchdringen, wenn sie von dem bestehenden Sprachgebrauch allzu stark abweichen; nur was sich dem Sprachgefühl Aller empfiehlt, kann obsiegen und zur Allgemeingiltigkeit durchdringen. Bei noch so grosser Verschiedenheit aber der äusseren Verhältnisse beruhen die Veränderungen der Sprachen allenthalben auf den gleichen Gesetzen und der gleichen Art ihrer Wirksamkeit.
Damit war im Wesentlichen das Fundament gelegt zu einer angemessenen Behandlung der sprachgeschichtlichen Principienlehre, und Whitney selbst hat manche dahin gehörige Einzelfrage, theils in den genannten grösseren Werken theils in besonderen kleineren Abhandlungen, in klarer und umsichtiger Weise erörtert. Er ist sich aber auch des hodegetischen und methodologischen Gewinnes bewusst gewesen, der aus diesen Untersuchungen für die Einzelforschung zu holen ist. Schon im Jahre 1867, im Vorwort zu "Language and the Study of Language," sagt er: "It is, I am convinced, a mistake to commence at once upon a course of detailed comparative philology with pupils who have only enjoyed the ordinary training in the classical or the modern languages, or in both. They are liable either to fail of apprehending the value and interest of the intinity of particulars into which they are plunged, or else to become wholly absorbed in them, losing sight of the grand truths and principles which underlie and give significance to their work, and the recognition of which ought to govern its course throughout." Es hat lange gedauert, bis dieser Appell an die Universitätslehrer in weiterem Umfang Nachachtung fand, und noch heute hat er sie nicht überall gefunden.
Als Sanskritist hat sich Whitney von dem Boden der statistischen und descriptiven Sprachbehandlung kaum je entfernt, und so hat er selber hier die praktischen Folgerungen seiner allgemeinen Lehren über Sprachentwicklung nicht gezogen.[4] Aber er hat Andere, Specialforscher in verschiedenen Theilen des indogermanischen Sprachgebietes, dazu angeregt, seine Erkentnisse weiterhin nutzbar zu machen. Diesen Einfluss im Einzelnen genauer darzulegen, ist freilich, der Natur der Sache nach, nicht wohl möglich; er kann nicht mit der Elle gemessen werden. Dass er aber ein erheblicher war, lässt sich nicht in Abrede stellen. Bald nach dem Erscheinen von Whitney's Hauptwerk begann in Deutschland unter den Indogermanisten die Bewegung, die sich gegen eine Anzahl von weitverbreiteten methodischen Fehlern der Forschung wendete, welche ganz vorzugsweise in den von Whitney aufgedeckten Verirrungen ihre Wurzel hatten. Und wenn Anregungen zu dieser Bewegung und Förderung für sie auch noch von anderen Seiten her kamen (namentlich aus dem Kreise derjenigen Gelehrten, die sich um die Aufhellung neuerer indogermanischer Sprachentwicklungen, der germanischen, romanischen und slavischen, bemühten), so dürfen die von Whitney ausgegangenen doch vielleicht als die wichtigsten und nachhaltigsten bezeichnet werden, Auf dieser Bewegung aber beruhen grossentheils die bedeutenden Fortschritte, die die indogermanische Sprachforschung seit den siebenziger Jahren unseres Jahrhunderts gemacht hat.
- Leipzig, 25. November 1894.
Karl Brugmann.
Zürich, December 16, 1894.
Dear Sir,—I sincerely sympathize with the idea of the American Orientalists to devote the next meeting of the Society to the memory of their late master and chief, Professor W. D. Whitney, whose recent death all European Sanskritists deeply deplore with their American colleagues. And I gladly accept your invitation to take part in this Çrāddha, this rite of reverence and devotion, by sending an expression of my high and sincere regard for Professor Whitney's most eminent services to our branch of learning.
Among the many great and excellent qualities distinguishing Professor Whitney, none strikes me so forcibly as his truly scientific turn of mind, which impelled him to strive for full clearness and scrupulous exactness in all his work and writings, and to combat fearlessly and with signal success all tendencies to surround difficult problems with a mystic veil of obscurity or to escape from them by a liberal employment of fine phrases.
To this same precious quality we owe Professor Whitney's admirable editions and translations of Sanskrit works, which are models of accuracy and true scholarship, and to this we owe his great reform of Sanskrit grammar, the most important that has been introduced since its study was taken up by European scholars. The conscientious and masterly manner in which the statistical method has been applied to the elucidation of the language of the Brahmans and of its history in Professor Whitney's "Sanskrit Grammar" will make his name unforgotten among Sanskritists and linguists. New discoveries of ancient manuscripts or of other materials may cause editions and translations of Sanskrit works to become antiquated, but no grammarian of the future will be able to dispense with the method first applied to Sanskrit by Professor Whitney, and every one of them will be compelled to have recourse to his works in order to learn how to apply it.
Begging you once more to assure our colleagues of my fullest and heartiest sympathy, I remain,
Yours sincerely,
G. Bühler.
Cambridge, November 19, 1894.
My dear Sir,—Your letter of the 9th interested me very much indeed, and I shall think often of the meeting of the American Oriental Society on the 27th and 28th of December, and wish that I could be present. I would gladly have sent a letter to express my affectionate reverence for Professor Whitney, and my deep sense of the loss Oriental learning has sustained by his death; but I really have no leisure to give to it. My time is just now fully occupied, as I am busy with my translation of the Harsha Carita and the joint translation of the Pali Jataka, in addition to my usual lectures, so that I dare not undertake anything besides. Professor Whitney's career was one of such brilliant originality in so many different directions that it could not be lightly touched upon. To treat it properly, it must be carefully examined. It would offer so many suggestive topics that I could not bear to handle it carelessly; so that I feel I must be silent. Silent respect and esteem seem to me to express best my own feelings.
I remain, my dear Sir,
Yours sincerely,
E. B. Cowell.
Jena, 1. December 1894.
Als ich vor dreissig Jahren anfing, mich mit dem Veda zu beschäftigen, war W. D. Whitney bereits eine fest umschriebene wissenschaftliche Persönlichkeit, zu der ich voll Verehrung hinaufsah. Er lieferte Beiträge zu dem grossen Boehtlingk-Roth'schen Sanskritwörterbuch, auf das wir alle stolz sind, er hatte eine damals viel benutzte vedische Concordanz zusammengestellt, er hatte im Verein mit Roth einen schwer zugänglichen vedischen Text herausgegeben, und ein Stück indischer Gelehrsamkeit, das sich mit der Textgestaltung dieses Buches beschäftigte, übersetzt und erklärt. Im Jahre 1871 folgte ein zweites dieser sogenannten Prātiçākhyen, das zu einem anderen Vedatext gehört. Diese Art von Arbeiten, durch welche er sich einen Ehrenplatz in der Geschichte der indischen Philologie erworben hat, hat Whitney auch später fortgesetzt. So hat er z. B. im Jahre 1881 einen unübertrefflich geordneten Wortindex zum Atharva-veda geliefert. Etwa von der Mitte der 70er Jahre an aber nahm die Grammatik in seiner Beschäftigung einen immer grösseren Raum ein. Das Hauptwerk dieser Periode ist seine Sanskritgrammatik nebst dem dazu gehörigen, auf höchst umfassenden Studien beruhenden, musterhaft genauen Verzeichniss der in der indischen Literatur wirklich belegten Verbalformen. Seine Grammatik ist unzweifelhaft das beste Lehrbuch des Sanskrit, das wir besitzen. Sie wird gewiss noch für lange Zeit die leitende Stellung behalten, bis sie von einer vergleichend-historischen Beschreibung des Sanskrit abgelöst werden wird, denn eine solche stellt sie nicht dar. Man muss sie vielmehr mit den besten Arbeiten vergleichen, die auf dem classisch-philologischen Gebiet entstanden sind, etwa den Arbeiten von Madvig oder Krüger. Neben diesen grossen, der indischen Welt gewidmeten Werken ging noch vieles nebenher, über das andere berichten werden; ich möchte nur noch die Fülle von Recensionen erwähnen, mit denen er als gewissenhafter und unermüdlicher Kritiker die Produkte einer immer zunehmenden, verschiedenen Nationen angehörigen philologischen Thätigkeit begleitete. Es wird wohl wenig geben, das man diesen Recensionen an die Seite setzen könnte. Ich würde sie als beinahe vollkomnien in ihrer Art bezeichnen, wenn nicht bisweilen das Unwichtige mit demselben gewissenhaften Ernst behandelt wäre, wie das Wichtige.
Soll ich nun versuchen, auch meinerseits einen Beitrag zur Charakteristik seiner Persönlichkeit zu geben, so möchte ich mich etwa so ausdrücken. W. D. Whitney war nicht eine von jenen genialen Persönlichkeiten, bei denen die grossen Gedanken plötzlich aus dunkler Tiefe hervorbrechen. Seine Thätigkeit vollzog sich durchaus in dem geordneten Reiche des Verstandes. Sein Wesen wird nicht vorzugsweise durch Phantasie, sondern durch Intelligenz und Charakter gekennzeichnet. Sein Verstand war ruliig, scharf, sicher und selbstvertrauend. Kein Mann war geneigter als er, Gründe zu vernehmen und auf sich wirken zu lassen; wenn er aber nach reiflicher Ueberlegung entschieden hatte, vermochte ihn keine Autorität mehr zu beunruhigen, mochte sie nun jung oder Jahrtausende alt sein. Fleiss und Gewissenhaftigkeit waren bei ihm erstaunlich, sie wandten sich auf das Kleine, wie auf das Grosse. Auf seine Citate kann man sich durchweg verlassen. Druckfehler gehören in seinen Werken zu den Seltenheiten. Wie er als Lehrer gewirkt hat, vermag ich aus eigener Anschauung nicht zu sagen. Es ist möglich, dass er die Masse nicht anregte, aber sicherlich ist er ein wissenschaftlicher Erzieher ersten Ranges gewesen, der seinen Schülern vor alien Dingen die Grundsätze der höchsten wissenschaftlichen Solidität einprägte. So ist [er] denn das verehrte Haupt einer Schule geworden. Sein Einfluss aber erstreckte sich weiter. In gewissem Sinne gehören wir alle zu seinen Schülern. Wir Deutschen danken ihm noch besonders, dass er an erster Stelle dazu beigetragen hat, die Verbindung zwischen der deutschen und amerikanischen Philologie zu einer so engeu zu machen, wie sie jetzt schwerlich zwischen den Gelehrten zweier anderer Nationen besteht.
B. Delbrück.
Königsberg, 30. November 1894.
Hochgeehrter Herr,—Ihrem Wunsche, von mir einige Worte über den verstorbenen Professor W. D. Whitney zu erhalten, entspreche ich gern, wiewohl ich überzeugt bin, dass ich nur zum Ausdruck bringen werde, was in Deutschland alle diejenigen empfinden, die durch den Tod des unvergesslichen Mannes betroffen sind.
Obgleich Professor Whitney auf den verschiedensten Gebieten grundlegend gearbeitet und Segen gestiftet hat, gilt er uns Deutschen doch vorzugsweise als Indologe. Was er in diesem Fache geleistet hat, ist zu bekannt, als dass ich die Arbeiten im Einzelnen nennen und rühmen dürfte. Whitney hat sein ganzes Leben hindurch als ein Vorkämpfer der Richtung gewirkt, welche das Verständniss der altindischen Texte in der Hauptsache durch die Texte selbst gewinnen will und die Erklärungen der einheimischen Commentare nur mit grosser Vorsicht in Betracht zieht. Die Richtigkeit dieser Methode ist heute allgemein anerkannt, wenn auch über das Maass der Berücksichtigung, die den Commentaren zu zollen ist, noch Meinungsverschiedenheiten bestehen. Ebenso hat Professor Wliitney mit grösserer Energie als irgend einer seiner Mitforscher dahin gewirkt, dass die Darstellung der grammatischen Formen des Sanskrit auf die Literaturdenkmäler selbst gegründet werde und nicht auf die Angaben der indischen Nationalgrammatiker. Es drüfte wohl heutzutage ziemlich allgemein die Anschauung herrschen, dass Whitney in seiner Abneirgung gegen die indischen Grammatiker zu weit gegangen ist, wenn er die bis jetzt aus der Literatur nicht belegten Formen, die sich bei jenen finden, in der grossen Mehrzahl für Fiktionen erklärt hat. Und doch liegt auch in der Art, wie er dies gethan und begründet hat, ein grosses Verdienst; denn er hat die Frage immer aufs Neue angeregt, und bewirkt, dass sie ihrer Lösung näher gebracht ist. Und wenn die Lösung schliesslich anders ausfallt, als Whitney geglaubt hat, so würde er selbst zweifellos darüber nicht verstimmt gewesen sein. Denn wer Whitney kannte, der weiss, dass er immer nur nach der Wahrheit und nach nichts als der Wahrheit gestrebt hat. Sein Kriticismus—vielleicht die characteristischste Seite seines Wesens—hat mich oft an Lessing erinnert; und Lessing hat bekanntlich den Satz ausgesprochen, dass es gleichgiltig sei, ob man selbst die Wahrheit finde oder ob der eigene Irrthum der Anlass sei, dass ein anderer sie finde.
Professor Whitney's Name ist nicht nur mit den verschiedensten Zweigen der Indologie unlöslich verbunden; Whitney hat auch als Erzieher auf die jüngeren Fachgenossen gewirkt; denn er hat uns durch sein Vorbild gelehrt, die peinlichste Genauigkeit zu üben, alien tauschenden Schein zu meiden, deu Dingen immer auf den Grund zu gehen. Aber er hat uns daneben auch gelehrt, Entsagung zu üben—Entsagung insofern, als man sich im Dienste der Wissenschaft auch langwierige, ermüdende mechanische Arbeiten, sobald sie sich als nothwendig erweisen, nicht verdriessen lassen soll. Dass Whitney eine Reihe solcher Arbeiten in mustergiltiger Form vollendet hat, ist einem so reichen Geiste doppelt hoch anzurechnen.
Alle Wissenschaft ist international. Trotzdem empfinden wir nicht selten die Arbeits- und Darstellungsweise hervorragender ausländischer Gelehrter als etwas fremdes und abstossendes. Whitney aber war uns Deutschen kein Fremder; ihn haben wir ganz als einen der unsrigen betrachtet; denn er besass in seiner wissenschaftlichen Persönlichkeit alle die Eigenschaften, deren Gesammtheit für uns das Ideal echten deutschen Gelehrtenthums ist.
Whitney war der Begründer des Sanskritstudiums in Ihrem Vaterlande. Wenn jetzt in den Vereinigten Staaten eine Schaar jüngerer Indologen zu den berufensten Vertretern des Faches gehört und audere sich zu solchen entwickeln, so ist das unmittelbar oder mittelbar Whitney's Werk. Jeder aber unter uns, der Ihrem grossen Gemeinwesen und seiner bewundernswerthen Entwickelung herzliche Sympathien entgegenbringt, wird von dem Wunsche beseelt sein, dass der Geist des grossen Mannes in Ihren gelehrten Anstalten fortleben und fortwirken möge zum Heile und zuni Besten Hires Volkes.
Genehmigen Sie, hochgeehrter Herr, die Versicherung der grössten Hochachtung
Hires ganz ergebenen
E. Garbe.
Paris, 15 novembre 1894.
Monsieur et cher Collègue,—Je vous remercie de tout cœur de votre lettre du 29 octobre, et suis profondément touché de la bonne pensée que vous avez eue de m'associer à l'hommage funèbre que vous vous proposez de rendre au grand, au bon, au regretté William Dwight Whitney.
Croyez que je n'avais pas attendu votre invitation pour prendre part au deuil des États-Unis et du monde savant. Désireux de contribuer, dans la faible mesure où cela m'était possible, à honorer cette chère mémoire, j'avais, aussitōt après son apparition, traduit en français la notice nécrologique de "The Nation," pour l'envoyer, accompagnée de quelques notes, à notre Revue de Linguistique.
Malheureusement, cette revue ne parait qu'à longs intervalles, et ma traduction est encore inédite, en sorte que je ne saurais vous en envoyer d'exemplaire. Je le regrette, quelque faible intérêt que présente pour l'Amérique un article français qui n'est que la reproduction d'une notice anglaise.
Je ne mentionne done cette circonstance, que pour faire voir le prix que j'attache à ce que le mom de W. D. Whitney soit vénéré et sa mort déplorée en France comme ils le sont en sou propre pays.
Car Whitney ne fut pas seulement l'idéal du travailleur et du savant, le statisticien impeccable, le grammairien minutieux, l'esprit qui au souci du détail précis et sévère sut joindre la compréhension vaste et la vue des larges ensembles; il n'eut pas seulement la force de I'intelligence, mais encore, au plus haut degré, celle que donnent la conscience et la bonté.
La conscience:—Quoi qu'il écrivit, on le sentait ardent de mâle conviction; la bonne foi transparaissait à chaque ligne de sa prose, et, alors même qu'on jugeait qu'il allait trop loin dans une polémique et qu'on se refusait à l'y suivre, sa sincérité était si éclatante qu'elle appelait irrésistiblement la sympathie.
La bonté:—Autant parfois il se montrait rigoureux pour l'écrivain en qui il déconvrait ou seulement soupçonnait la légèreté ou la prévention, autant sa critique se faisait douce pour les essais qui, à défaut même d'autres qualités, trahissaient l'effort sincère et le bon vouloir. J'en sais quelque chose: il a fait à toutes mes communications un accueil à la fois paternel et amical, et c'est une dette de gratitude que j'acquitte en écrivant ces lignes.
Je ne l'ai jamais vu; mais je l'aimais et le range parmi mes meilleurs maitres, heureux si je puis mériter d'être dit quelque peu son élève.
Veuillez, Monsieur et cher collègue, agréer et transmettre aux membres du Congrès la haute expression de ma confraternité scientifique et de ma très vive sympathie.
V. Henry.
Breslau, 29. November 1894.
Sehr verehrter Herr,—Ihr geehrter Brief gibt mir willkommene Gelegenheit Ihnen und den Mitgliedern der American Oriental Society meine herzlichste Teilnahme an dem Verlust auszusprechen, den America durch das Hinscheiden W. D. Whitney's erlitten hat. Der Nestor der amerikanischen Sanskritisten und seine Werke werden unvergessen bleiben in der Entwickluig der Wissenschaft, an der er selbst hervorragenden Anteil nahm. Was mir immer als ein besonderer Vorzug seiner Arbeit erschien, war die Genauigkeit seiner Methode, die Praecision in Form und Inhalt, welche er anstrebte und in grammatischen Fragen durch Zählen zu gewinnen suchte. Dies hat, wie mir scheint, der vedischen Wissenschaft eine Richtung gegeben, die klar und kühl mit den Tatsachen, nicht mit Hypothesen rechnet und in Werken wie Whitney's Sanskrit Grammar oder Lanman's Noun-inflection einen vorzüglichen Ausdruck findet. Als Philologe hat er in den Prātiçākhyas, im Sūryasiddhānta, in der Mitherausgabe des Atharva seine Exactheit bewährt und in seinem unübertrefflichen Index zum Atharva allen Jüngeren gezeigt, dass ein Meister auch das scheinbar äussere Beiwerk nicht verschmäht. Seiner Wirksamkeit hat sich Wahrhaftigkeit und Freimut zugesellt, und er hat seinen Gedanken unumwundenen, manchmal wohl zu schroffen Ausdruck gegeben. Das wird seinem Bilde keinen Eintrag tun, denn im Kampfe um die Wahrheit soil man nicht den Streiter schelten, der heiss für seine Ueberzeugung ficht, wenn er nur grade Waffen braucht. "Gerade und furchtlos" aber darf die Unterschrift seines Bildes in der Erinnerung seiner Zeitgenossen sein.
Ueber dem Grabmal des Entschlafenen erhebt sich ein an Blüten und Früchten reicher Baum, die American Oriental Society, die seiner rastlosen Arbeit ihr Gedeihen wesentlich verdankt. Wenn wir alle uns an ihrer Entfaltung freuen, so lenkt dankbar unser Blick sich auf W. D. Whitney zurück, der einen Zweig des Bodhi-baumes in den Boden Ihrer Heimat hinübertrug. Möge es Ihrer Society immer beschieden sein Männer zu finden, die in Whitney's Geiste weiter arbeiten, und jede neue Blüte, die sie ansetzt, wird zu Whitney's Gedächtniss sein.
Alfred Hillebrandt
November 30, 1894.
Dear Sir,—I consider it a great honor to have been asked by the American Oriental Society to record my opinion of Professor Whitney's services, in the field of Indian Philology especially, and I will try to comply with their request.
It was first as a translator of Whitney's famous work on Language and its Study that I became fully acquainted with the depth and research of his writings, though indeed I had been using a great deal the Atharva-Veda as edited by Professors Roth and Whitney, "rothena ca hvitneyena ca çodhita," when I was reading the Veda with Professor Weber at Berlin as a student. The late lamented Professor Georg Curtius of Leipzig having directed my attention to the advisability of rendering Whitney's Language and its Study accessible to the general reader in Germany through the medium of a German translation and adaptation, I lost no time in undertaking that task, and derived much pleasure and profit from the close acquaintance which I formed, in the course of my labors, with the eminent work of Professor Whitney. While my translation was going through the press, he sent me several valuable contributions to my work, as well as the first volume of his delightful Oriental and Linguistic Studies, which I reviewed for a German scientific periodical. Among the many remarkable essays collected in that volume, which includes Whitney's attractive essay on the Vedic Doctrine of a Future Life and a number of valuable reviews and criticisms, the short but masterly essay on the Avesta has always appeared to me a specially striking instance of Whitney's rare skill in exhibiting in a condensed shape the salient features of an entire department of philological research. The first series of Whitney's Oriental and Linguistic Studies was speedily succeeded by the second, which is as rich in constructive essays as the first is in critical ones, and contains among other valuable papers Whitney's instructive and able remarks on the history of the Nakṣatras in India. Indian astronomy had always been a favorite subject with Professor Whitney, and he had published as early as 1860 his commentary and notes on the Sūrya-Siddhānta. Dr. James Burgess has well brought out in his Notes on Hindu Astronomy the value and interest of that work, when he says that it is a model of careful annotation and has placed within the reach of all who are interested in the subject a complete outline of Hindu methods of astronomical calculation, together with a clear exposition of the theories on which they are based, and their relations to European science.
In descending from the Vedas, his first love, to the Vedān̄gas, Professor Whitney took up another important branch of Hindu science besides astronomy. This was the science of phonetics, which is so ably discussed in the Prātiçākhyas, two of which were edited and translated by Whitney in 1862 and 1871. His successful labors in that field may have served him as a preparation for his Sanskrit Grammar, his principal work, towards which all his various studies and labors may be said to have converged. His edition of the Atharva-Veda, with which he had introduced himself so successfully as a Sanskrit scholar, his Prātiçākhyas, his contributions to the Sanskrit Dictionary jointly edited by Boehtlingk-Roth, his labors in the field of linguistic science, these and his other achievements must have caused him to appear the fittest person to be entrusted with the difficult and responsible task of approaching the Sanskrit language from a new point of view, and writing a Sanskrit Grammar for the well-known Library of Indo-European Grammars. I remember w^ell the enthusiasm with which his engagement to do so was greeted by Sanskrit scholars in Germany, myself among the number. It was in 1875, and I had just then repeatedly met Whitney both in Germany and England, my veneration for the man and scholar having been enhanced, I need hardly say, by personal acquaintance. He set to work with his wonted energy and produced after four years' work the well-known lucid and elaborate volume, which has fully realized the expectations entertained of it, and materially aided the progress of Sanskrit and linguistic studies. One of the principal new features of Whitney's Sanskrit Grammar, the utilization of the ample materials to be gained from an independent examination of Sanskrit literature for the study of grammar, comes out even more strongly in the supplement which he added to his grammar a few years later, as may indeed be gathered from the list of Sanskrit works consulted in the course of preparing his "Roots." The solidity and trustworthiness of the materials underlying his researches in the field of Indian grammar and lexicography may be tested by his exhaustive Index Verborum to the Atharva-Veda, which he printed in 1881.
One important part of Whitney's services in the field of Indian philology, his merits and achievements as a teacher of Sanskrit, and as a member of the American Oriental Society, can be sufficiently appreciated only by his pupils and junior colleagues in America. However, we Germans have been eagerly reading his numerous minor papers, and we cannot fail to see the results of his teaching and example in the fact that he has found so much talent to join and help him in his studies and in the rapid and unprecedented rise of Sanskrit studies in America. Germany may well feel proud to have assisted in training a scholar like Professor Whitney, in whom learning and industry, powerful logic and indefatigable perseverance was coupled in a remarkable manner with originality and genius.
Apologizing for my bad English, I have the honor to sign myself, Sir,
Yours with respect and esteem,
J. Jolly.
Leiden, December 17, 1894.
My dear Sir,—After receiving your communication that a Memorial Meeting will be held in honor of the late William Dwight Whitney, I will not remain behind in offering my humble tribute to the memory of the great scholar whose death has been a heavy loss not only to his country, but to the republic of letters in general, and a severe blow to Indian philology. His eminent merits are so universally acknowledged and the chief characteristics of all his works are so striking that I do not flatter myself to say anything that does not re-echo the opinion of all fellow-laborers in the same field. It is a fact that Whitney almost from the beginning of his career stood foremost in the ranks of Vedic scholars; that his Sanskrit Grammar is, and for a long time will be, a standard work; that his works on the science of language are remarkable by the lucid exposition of facts and the soundness of reasoning; and, last not least, that his contributions to a critical knowledge of Indian astronomy are of sterling value, so much so that after Colebrooke no scholar has equal merits in that department with Whitney. In saying this I do not think I am unjust to any of the living.
From an obvious reason I refrain from expressing any opinion about Whitney's accomplishments as a teacher of the science to which he had devoted his life. I know from hearsay and from the works of his pupils that his influence upon the younger generation of students has been as great as beneficial, but it must be left to those who have followed his lessons to testify how greatly they are indebted to him. And surely they will not fail to do so with piety and love.
H. Kern.
Leipzig, 25. November 1894.
Geehrter Herr College,—Ihrer Aufforderung, mich über den Einfluss von Whitney's Auffassung der Sprachwissenschaft auf die deutschen Sprachforscher auszusprechen, folge ich mit grösstem Vergnügen. Aber ich werde mich kurz fassen, da ich höre, dass mein Freund Brugmann eine ähnliche Aufforderung erhalten hat und sich ausführlicher über Whitney's Stellung in der Sprachwissenschaft zu äussern gedenkt. Da ich kaum etwas anderes, jedenfalls nichts besseres sagen könnte als er, beschränke ich mich auf die Hervorhebung eines besonders wichtigen Punktes. Whitney hat von allen am eindringlichsten gelehrt, dass die Sprache kein selbständiger, in sich beruhender Organismus sei, sondern nur begriffen werden könne als ein integrierender unablöslicher Theil der Lebensäusserungen des Menschen. Dies ist die Grundanschauung von Whitney's Betrachtungen über die Sprache. Von ihr aus gelang es ihm zu beweisen, dass die Sprachwissenschaft nicht zu den Naturwissenschaften gehört, wie es eine früher weit verbreitete, jetzt mehr und mehr verschwindende Lehre annahm, sondern dass sie zu den Geisteswissenschaften oder, wenn man diesen Ausdruck vorzieht, zu den historischen Disciplinen zu rechnen ist. Whitney hat immer wieder scharf hervorgehoben, dass die Sprache zum geschichtlichen Leben der Menschheit gehört. Daraus ergiebt sich nothwendig: erstens, die Entwicklung der Sprache überhaupt beruht nicht auf Gesetzen, die nur ihr eigenthümlich und vom bewussten oder unbewussten Willen des Menschen unabhängig wären; zweitens, jede besondere Sprachentwicklung steht in engstem Zusammenhang mit der Geschichte des betreffenden Volkes, mit den äusseren Bedingungen seiner Existenz, mit seiner allgemeinen Culturentwicklung, mit seinem Verhältniss zu andern Völkern, kurz mit allen Momenten, [die] dem Leben des Volkes seine besondere Gestalt geben.
Whitney's Anschauungen haben, namentlich in neuster Zeit, in der Sprachwissenschaft weit mehr gewirkt, als man auf den ersten Blick bemerkt. Die Arbeit der Sprachforscher bewegt sich ja zum grossen Theil in Detailfragen, bei denen weniger Gelegenheit ist sich unmittelbar auf Whitney zu beziehen, aber selbst bei Specialuntersuchungen, noch mehr natürlich bei allgemeineren und principiellen Fragen, hat sich in den letzten Jahrzehnten immer mehr eine Behandlungsweise Bahn gebrochen, die der wirklichen Natur der Dinge, d. h. hier den realen Verhältnissen der Sprache gerecht zu werden sucht, und siclier geht ein grosser Theil der Anregung dazu mittelbar oder unmittelbar von Whitney aus.
Ihr ergebenerA. Leskien.
December 1, 1894.
Dear Sir,—I feel deeply obliged for having been offered an opportunity to express my heartfelt sympathy with the American Oriental Society on the melancholy occasion of Professor William Dwight Whitney's decease, and to testify my high esteem for his scholarship.
It would be impossible for me to give anything like an adequate idea of my consternation and utter dismay on receiving so unexpected an intelligence; nothing up to Professor Whitney's latest publications would have authorized an apprehension that his career, splendid from its first beginning and sustaining this character to the last, was about to close. For it is not the least admirable feature in the deceased's scholarship that it revealed itself from the very first in its characteristic perfection; there was no uncertainty, no wavering, no defectiveness about him; whatever he undertook to treat of, he knew all about it to perfection, and his works will be forever remarkable for clearness and terseness, correctness and exhaustiveness. Permit me to repeat a few lines from a paper I have issued some months ago, what time the Congress of Orientalists was assembled at Geneva:
"It is with no small degree of regret and reluctance that I give now a limited share of publicity to the following pages, that were originally destined in another form to meet the eyes and to appeal to the sound judgment, to the impartial mind, and to the extensive learning of one who is now no more among the living. Suddenly and unexpectedly he has been snatched away; much it is that he has done, and no man can say what he might not still have achieved; the much he has done, has been well done, so well that it would be difficult to say how he might have been outdone."
But it would be a vain endeavor to comprehend within the compass of a few lines the praise of one whose best and truest encomium will always remain his own works and what he has done for the spread and progress of Oriental and linguistic studies in America.
Believe me, Sir, Yours respectiully,A. LUDWIG.
Hochgeehrte Herren,—Es ist eine erhebende Feier, welche Sie heute begehen. Sie, freie Bürger eines Landes, das Ihre Väter nicht mit dem Schwerte, sondern mit den Werkzeugen des Friedens in Besitz genommen liaben, sind heute versammelt, um das Andenken eines Mitbürgers zu feiern, der zu den grössten Männern Ihres Landes gehört, dessen Ruhm auch in die alte Welt herüberreicht.
Der Mann, welchen Sie feiern, hat den edelsten und kostbarsten Samen den es giebt, nämlich den Samen der Wissenschaft aus der alten Welt in seine Heimath verpflanzt, denselben zu einem herrlichen Baum grossgezogen und die Früchte dieses Baumes als kostbare Geschenke dankbaren Herzens der alten Welt zurückgesendet.
In dem goldenen Geschichtsbuche der vergleichenden Sprachforschung glänzt in den ersten Zeilen der unsterbliche Name W. D. Whitney's, der das Studium der Sanskrit-Philologie in seiner Heimath begründet, eine Reihe tüchtiger Mitarbeiter des genannten Faches herangebildet, und durch seine spraclnvissenschaftlichen Schriften um die Popularisirung der modernen Sprachwissenschaft grosse Yerdienste sich erworben hat.
Whitney war ein wahrer Prophet und Apostel seiner Wissenschaft. Darum Ehre seinem theueren Andenken!
Möge der Baum, welchen er gepflanzt, herrlich blühen und reichliche Früchte fortan tragen! Dies wünscht aus vollem Herzen, hochgeehrte Herren,
Ihr ganz ergebener
Dr. Friedrich Müller
Professor au der Universität Wien.
Kiel, 1. December 1894.
Hochgeehrter Herr,— Ich danke dem Comité, welches Sie vertreten, aufrichtig dafür, dass Sie mir Gelegenheit geben, an der Bekundung dankbaren und verehrungsvullen Gedenens für Whitney theilzunehmen. Ich habe ihn nur wenige Male flüchtig gesehen, aber die Erinnerung an die ernste und reine Persönlichkeit des hervorragenden Mannes wird mir unvergesslich bleiben. Es würde sich nicht ziemen, und am wenigsten würde es in Whitney's eigenem Sinn sein, wenn ich in missverstandener Pietät den Eindruck, welchen ich von seinem Wesen als philologischer und linguistischer Forscher habe, nicht ungefärbt und ungefälscht hier ausspräche. Es wäre, scheint mir, kaum ein zutreffender Ausdruck für die Bedeutung Whitney's, wollte man ihn den grossen Pfadfindern zurechnen, welche der Forschung neue Bahnen vorgezeichnet haben. Ja man darf vielleicht hinzusetzen, dass er selbst in dem Beschreiten der von Andern eröffneten Bahnen gelegentlich allzu zurückhaltend gewesen ist. Was seine Grammatik des Sanskrit allen Sanskritisten gegeben hat, bedarf meines Lobes nicht: aber die Aufgabe, durch diese Massen des Stoffes hindurch die grossen Gesichtspunkte der neueren sprachwissenschaftlichen Methode zur Geltung zu bringen hat Whitney sich nicht stellen wollen; so hat er den bedeutsamsten Schritt, den es hier zu thun gab, Andern und zum grossen Theil der Zukunft überlassen. Man hat seinen Forschungen die Vorzüge "of an all-pervading common sense" nachgerühmt. Es kann keinen treffenderen Ausdruck für die Kraft geben, die ihm innewohnte; dasselbe Wort aber wird zugleich als eine Hindeutung auf die seiner Individualität gezogenen Grenzen verstanden werden können. Doch innerhalb dieser Grenzen: mit wie festem Schritt haben wir ihn bestandig vorwärts gehen sehen! Wie bedeutete jedes seiner Werke ein weiteres und immer weiteres Vordringen von Ordnung und Klarheit! Wir Deutschen haben besondre Ursache seiner zu gedenken. Es ist nicht zu viel gesagt wenn wir ihn in gewissem Sinn als einen der Unsern ansehen. Auf dem Gebiet der Philologie verkörperte sich in ihm der Bund zwischen den alten Traditionen deutscher Forschung und der hoffnungsvoll zu hohem Gedeihen heranwachsenden Wissenschaftspflege der neuen Welt. Mögen wir diesseits und jenseits vom Ocean das Gedächtniss Whitney's ehren, indem wir diesen Bund mit unsern besten Kräften pflegen!
Ich habe die Ehre zu sein, hoehgeehrter Herr,
Ihr sehr ergebener
H. Oldenberg.
Halle (Saale), December 3, 1894.
Dear Sir,—To write a letter in memory of Professor Whitney means to write a history of Sanskrit studies in America. You know as well as I what Professor Whitney has done for the study of Sanskrit in America, and that all the Sanskritists of your country either directly or indirectly are pupils of Professor Whitney.
Whitney has devoted his labors to the most difficult branches of Indian philology, Veda, Astronomy, Grammar, and it is universally acknowledged that he ranked with the best scholars in these departments. The value of his edition of the Atharvaveda he has greatly enhanced by his Index Verborum, a masterpiece of completeness and exactness. His editions and translations of the Prātiçākhyas, made in a time when it was much more difficult to hit the correct meaning of these rather obscure works than it is now, will always be standard works. The translation of the Sūryasiddhānta, which is his work though published by another, and many articles on Indian astronomy, show his accurate knowledge of this branch of Indian literature, foreign to most Sanskritists. His Sanskrit Grammar is the first attempt at systematically arranging and scientifically explaining the Vedic language. Like other Sanskritists I am of opinion that Whitney underrated the value of the native commentators and grammarians, and his very last labors I do not consider very successful. But nobody will deny that he always dealt with his subject in a scholarly way, and the flourishing state of Sanskrit studies in America shows better than many words could do what he has been to his country.
It has not been my good luck to personally know Professor Whitney, but I wish to be added to the large number of scholars who lament his untimely death and consider it an irreparable loss to science.
I am, Sir,
Yours very obediently,
R. Pischel.
1 Elsworthy Terrace, Primrose Hill,
London, N. W., November 24, 1894.
Dear Sir,—Your invitation that I should contribute to a general record of Professor Whitney is an honor of which I am highly sensible. He was to me the type of literary honesty and thoroughness, and my admiration of him was as unqualified as it was sincere. As soon as the news of his death reached me I wrote at the spur of the moment an obituary notice[5] for the "Athenæum" (a copy of which was on publication sent to Mrs. Whitney); and as I should, beyond a few formal corrections which I had no opportunity to make at the time, scarcely desire to make any alteration in what I there stated, I trust you will consider that notice as the response to your invitation so far as it concerns my appreciation of his character. My intercourse with him was at all times of the friendliest, and I only regret that in the latter years I should have been rather remiss in my correspondence, as owing to the infirmity of my left hand I cannot write long letters.
Professor Lanman's address will form one of the golden chapters in the literary annals of the United States. The solid foundation on which Oriental scholarship is built up throughout your country is a guarantee that many more such will be written in due course.
Yours most sincerely,
R. Rost.
Tübingen, 18. November 1894.
Sie werden, mein lieber Freund, nicht erwarten, dass ich auf Ihre Einladung vom 2. d. M. eine Denkschrift über Whitney's Verdienste abfasse. Das wird man in America besser machen, als ich es könnte. Ich will aber einige Erinnerungen aus meinem Verkehr mit ihm aufzeichnen.
Von den europäischen Fachgenossen sind A. Weber und ich am längsten in Verbindung mit ihm gewesen. Mit mir haben ihn viele seiner Arbeiten, insbesondere alles was sich auf Herausgabe und Bearbeitung des Atharva Veda bezog, mehr als 40 Jahre lang, nahe verbunden.
Er hat bier in Tübingen zwei Sommer, 1851 und 1852, studiert. In der Zwischenzeit hat er Reisen in Europa gemacht, aber bei seiner Rückkunft gesagt, dass ihm nach all den schönen Ländern, die er gesehen, das Tübinger Thal noch eben so gut gefalle.
Damals waren die Vedastudien in ihren Anfängen, von Textausgaben höchstens kleine Stücke, und ich musste meinen Schülern Auszüge aus meinen handschriftlichen Sammlungen, die aus Paris und London stammten, machen, urn mit ihnen vedische Lieder zu lesen. Whitney ist später noch öfters bei mir gewesen, wenn ich mich recht erinnere, namentlich damals, als eine gauze Collection von Handschriften des Atharvan und seiner Hilfsbücher bei mir lag, die man mir aus der Bibliothek des Raja von Bikanir zur Benützung mitgeteilt hatte. Er hat in meinem Haus tleissig gearbeitet. Während der Herausgabe des Petersburger Wörterbuchs hat er mir den ganzen Wortschatz des Atharvan ausgezogen, den er später in seinem Index Verborum 1881 so sorgfältig herausgegeben hat.
Und in den letztvergangenen Jahren, als er zu einer Uebersetzung desselben Veda sich entschloss, habe ich ihm nicht blos die varia lectio der Paippalada vollständig geliefert, sondern auch meine Erklärungen aller schwierigen Stellen und Uebersetzungen ganzer Lieder gesandt, alles was ich im Lauf vieler Jahre gesammelt und erarbeitet hatte. Er hoffte, seine Kraft werde zureichen, um das Werk zu Ende zu führen. Leider ist er mitten in der Arbeit abgerufen worden. Und Sie konnen ermessen, dass kaum jemand in der gelehrten Welt unmittelbarer von diesem Verlust getroffen worden ist, als ich. Ich hatte gehofft, noch einmal unsere Namen nebeneinander auf dem Titel eines guten Buches zu lesen.
In einigen Aufsätzen seiner letzten Zeit hat er die Prüfung der indischen scholastischen Gelehrsamkeit auf ihren wirklichen Wert sich zum Ziel gesetzt. Ich bedaure sehr, dass wir davon nichts weiter hören werden.
Behalten Sie mich und Tübingen in freundlicher Erinnerung.
Ihr ganz ergebener
R. Roth.
La Pelice, par La Ferté Bernard (Sarthe),
ce 4 décembre 1894.
Monsieur,—Vous vous proposez de rendre à William Dwight Whitney un solennel hommage. Je tiens à grand honneur de m'y associer et d'unir ma voix à toutes les voix autorisées qui ne manqueront pas, en cette circonstance, d'apporter à la mémoire de votre éminent compatriote le témoignage éclatant d'une admiration et d'une sympathie bien méritées.
Il appartient surtout aux Américains de proclamer les résultats féconds qu'a produits l'enseignement académique de Whitney, de saluer en lui le promoteur d'une activité philologique qui honore grandement votre pays. Mais c'est un devoir pour tous les Orientalistes de reconnaître très haut la dette de reconnaissance qu'a contractée I'indianisme à l'égard de ce vigoureux, de cet infatigable esprit.
Solidité, lucidité: telles sont les deux qualitiés maitresses de son œuvre. Il n'est pas commun de voir une longue vie scientifique marcher d'un pas si égal, si résolu dans une voie si fermement tracée.
Dans ce monde hindou si flottant, si imaginatif, si mystique, la curiosité exigeante de Whitney s'est d'un mouvement irrésistible portée vers les éléments les plus positifs, les moins mouvants: la langue, les connaissances astronomiques. Il a été un grammairien admirable, portant avec une souplesse, une aisance surprenantes, le fardeau d'une étude analytique énorme dont la tradition a été religieusement recueillie par de dignes disciples.
Épris de clarté, avide de faits certains, sûrement enchainés, il s'est plus d'une fois impatienté de ce qu'il découvrait d'artificiel, de décevant, dans les theories hindoues.
Adversaire déterminé des thèses qui présentent la linguistique comme une science naturelle, il a dans l'étude du langage porté plus que personne la méthode minutieuse de dépouillement et de classification du naturaliste le plus consciencieux.
Il n'y a là ni contradiction ni inconséquence. Il éprouvait une défiance très vive et très déclarée pour les vues vagues et les conclusions indécises.
Si cette réserve l'a empêché do nous dire son sentiment sur tant de problèmes de l'antiquité de l'Inde sur lesquels il eût été si précieux à connaitre, elle communique à l'ensemble de son œuvre un singulier aspect d'autorité et de rigueur.
S'il se limita, ce fut volontairement; ce fut chez lui force et non pas faiblesse. Tout assure à ses travaux une durée qui, en cette ordre de recherches, est un rare et glorieux privilége.
Énergie supérieure à tous les obstacles, poursuite ardente des résultats positifs, intelligence décisive et pénétrante: sa noble et puissante figure restera dans nos études comme le type achevé, très expressif et très digne, de la science américaine.
L'Amérique en est justement fière; mais le deuil de ce grand travailleur est porté par ses confrères de tous pays.
Notre Académie avait tenu à lui témoigner sa haute estime. J'aime à me faire une fois de plus l'écho des paroles de profond regret que son Président consacrait à notre illustre correspondant, sitôt que la nouvelle de sa mort vint nous surprendre. Je suis heureux de fortifier mon hommage trop chétif de l'hommage collectif de notre compagnie, et je vous prie, IMonsieur, d'agréer les assurances de ma haute considération.
Émile Senart
de l'Institut de France.
Universität Leipzig, den 3. December 1894.
Verehrter Herr,—Ich benutze einen freien Vormittag, um Ihren freundlichen Brief vom 2. November dieses Jalires in folgender Weise zu beantworten:
William Dwight Whitney, dessen Tod auch die deutschen Gelehrten tief beklagen, gehört zu den ausgeprägten wissenschaftlichen Charakteren, die mehr noch durch die ganze Art ihres Denkens und ihrer Arbeit als durch deren Ergebnisse auf ihre Zeitgenossen bedeutend eingewirkt haben. Er war gleich hervorragend als Sprachforscher und als Sanskritphilologe. Während er als Sanskritphilologe bis zuletzt in der ersten Reihe gestanden hat, fiel seine Blüthe als Sprachforscher in die Zeit von Georg Curtius, der gern bekannte, in den allgemeinen Fragen der Sprachwissenschaft viel Anregung von ihm empfangen zu haben. Die nüchterne, streng logische, unerbittlich kritische Art, mit der Whitney diese allgeiueinen Fragen behandelte, war den mit der Specialforschung beschäftigten Fachgenossen sympathisclier, als die begeisterte Art von Max Müller, der die Gebildeten aller Stände anzog, und für dessen Muse Whitney vielleicht etwas zu wenig Verständniss hatte.
Keine Phantasien, keine Ungenauigkeiten, keine Schlüsse aus ungenügenden Prämissen! diese ihm gleichsam im Blute liegenden Grundsätze ziehen sich wie ein rother Faden durch alle seine Werke hindurch. In diesem Geiste ist er auch in seinen mannigfaltigen Arbeiten auf dem Gebiete der Sanskritphilologie interpretirend, registrirend, prüfend und sichtend bis zuletzt thätig gewesen. Wohl hat er den Werth Pāṇini's unterschätzt, aber gegenliber der sklavischen Nachfolge Pāṇini's ist doch auch das von ihm in seiner Sanskrit Grammar befolgte Princip, die in der alteren Literatur wirklich vorkommenden Formen in erster Linie zu berücksichtigen, von grosser Bedeutung für die Entwickelung der Wissenschaft gewesen. Wie genau ist Whitney's Bearbeitung der Prātiçākhya zur Taittirīya Saṁhitā und zum Atharvaveda! doch bewundere ich noch mehr den durchdringenden Verstand, mit dem er sich in der indischen Astronomic zurecht gefunden hat. Eine kritische Studie über die astronomischen Angaben, aus denen Jacobi eine sichere Datirung des Veda gevvinnen will, war eine seiner letzten Arbeiten. Zu den Werken, in denen er mit statistischer Genauigkeit der weiteren Forschung sichere Grundlagen gegeben hat, gehören seine Vedenconcordanz und besonders sein vorzüglicher Index zum Atharvaveda, dessen Text er im Beginn seiner Laufbahn zusammen mit R. Roth herausgegeben hatte. Hoffentlich ist auch die Uebersetzung von ihm so weit gefördert worden, dass auch diese Arbeit der Wissenschaft noch zu Gute kommen kann.
Whitney stand mitten drin in dem geistigen Strome der Wissenschaft. Er hat sich über viele bedeutende Werke seiner Fachgenossen öffentlich ausgesprochen. Wurde seine Kritik auch manchmal etwas zu genau, so war sie doch selten persönlich verletzend, weil er nur wenigen Gelehrten gegenüber animos war, und weil er für gewöhnlich die tadelude Kritik von Einzelheiten nicht auf die gauze Arbeit oder gar auf die Person übertrug. Die Stimme des kritischen Gewissens war ungemein mächtig in ilim, sie liess sich durch keinen Glanz und keine Schönheit zum Schweigen bringen. In seiner unermüdlichen Art Kritik zu üben ist William Dwight Whitney unersetzlich.
Ich schreibe diese Zeilen nicht auf Grund besonderer Studien, die ich zu diesem Zwecke angestellt hätte, sondern sie geben nur das Bild wieder, das nach und nach von diesem eigenartigen, für America charakteristischen, sein Vaterland zierenden Gelehrten in mir entstanden ist.
Professor Dr. Ernst Windisch.
Notes
[edit]- ↑ The Italic words are those of the mistranslation to which Boehtlingk alludes.
- ↑ Diese Vorlesungen waren bereits im März 1864 und in den Monaten December 1864 und Januar 1865 gehalten worden. Die ersten sieben sind auch unter dem Titel "Language and its Study with Especial Reference to the Indo-European Family of Languages," London 1876, erschienen.
- ↑ Gegen diese Verkehrtheit hat Whitney noch einmal zwei Jahre vor seinem Tode auftreten müssen in der Schrift "Max Müller and the Science of Language" (New York, 1892), p. 23, sqq.
- ↑ Wie weit er es etwa in mündlicher Lehre seinen Schülern gegenüber gethan hat, entzieht sich meiner Kenntniss.
- ↑ See below, p. 153, No. 17.