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Lectures on Modern History/Appendix 2

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Lectures on Modern History
by John Acton
Appendix 2: Notes to Inaugural Lecture
627925Lectures on Modern History — Appendix 2: Notes to Inaugural LectureJohn Acton

APPENDIX II

NOTES TO THE INAUGURAL LECTURE ON THE STUDY OF HISTORY

1 No political conclusions of any value for practice can be arrived at by direct experience. All true political science is, in one sense of the phrase, a priori, being deduced from the tendencies of things, tendencies known either through our general experience of human nature, or as the result of an analysis of the course of history, considered as a progressive evolution.—Mill, Inaugural Address, 51.

2 Contemporary history is, in Dr. Arnold's opinion, more important than either ancient or modern; and in fact superior to it by all the superiority of the end to the means.—Seeley, Lectures and Essays, 306.

3 The law of all progress is one and the same, the evolution of the simple into the complex by successive differentiations.—Edinburgh Review, clvii. 428. Die Entwickelung der Völker vollzieht sich nach zwei Gesetzen. Das erste Gesetz ist das der Differenzierung. Die primitiven Einrichtungen sind einfach und einheitlich, die der Civilisation zusammengesetzt und geteilt, und die Arbeitsteilung nimmt beständig zu.—Sickel, Goettingen Gelehrte Anzeigen, 1890, 563.

4 Nous risquons toujours d'être influencés par les préjugés de notre époque; mais nous sommes libres des préjugés particuliers aux époques antérieures.—E. Naville, Christianisme de Fénelon, 9.

5 La nature n'est qu'un écho de l'esprit. L'idée est la mère du fait, elle façonne graduellement le monde à son image.—Feuchtersleben, in Caro, Nouvelles Études Morales, 132. Il n'est pas d'étude morale qui vaille l'histoire d'une idée.—Laboulaye, Liberté Religieuse, 25.

6 Il y a des savants qui raillent le sentiment religieux. Ils ne savent pas que c'est à ce sentiment, et par son moyen, que la science historique doit d'avoir pu sortir de l'enfance. … Depuis des siècles les âmes indépendantes discutaient les textes et les traditions de l'église, quand les lettrés n'avaient pas encore eu l'idée de porter un regard critique sur les textes de l'antiquité mondaine.—La France Protestante, ii. 17.

7 In our own history, above all, every step in advance has been at the same time a step backwards. It has often been shown how our latest constitution is, amidst all external differences, essentially the same as our earliest, how every struggle for right and freedom, from the thirteenth century onwards, has simply been a struggle for recovering something old.—Freeman, Historical Essays, iv. 253. Nothing but a thorough knowledge of the social system, based upon a regular study of its growth, can give us the power we require to affect it.—Harrison, Meaning of History, 19. Eine Sache wird nur völlig auf dem Wege verstanden, wie sie selbst entsteht.—In dem genetischen Verfahren sind die Gründe der Sache, auch die Gründe des Erkennens.—Trendelenburg, Logische Untersuchungen, ii. 395, 388.

8 Une telle liberté … n'a rien de commun avec le savant système de garanties qui fait libres les peuples modernes.—Boutmy, Annales des Sciences Politiques, i. 157. Les trois grandes réformes qui ont renouvelé l'Angleterre, la liberté religieuse, la réforme parlementaire, et la liberté économique, ont été obtenues sous la pression des organisations extra-constitutionnelles.—Ostrogorski, Revue Historique, lii. 272.

9 The question which is at the bottom of all constitutional struggles, the question between the national will and the national law.—Gardiner, Documents, xviii. Religion, considered simply as the principle which balances the power of human opinion, which takes man out of the grasp of custom and fashion, and teaches him to refer himself to a higher tribunal, is an infinite aid to moral strength and elevation.—Channing, Works, iv. 83. Je tiens que le passé ne suffit jamais au présent. Personne n'est plus disposé que moi à profiler de ses leçons; mais en même temps, je le demande, le présent ne fournit-il pas toujours les indications qui lui sont propres?—Molé, in Falloux, Études et Souvenirs, 130. Admirons la sagesse de nos pères, et tachons de l'imiler, en faisant ce qui convient à notre siècle.—Galiani, Dialogues, 40.

10 Ceterum in legendis Historiis malim te ductum animi, quam anxias leges sequi. Nullae sunt, quae non magnas habeant utilitates; et melius haerent, quae libenter legimus. In universum tamen, non incipere ab antiquissimis, sed ab his, quae nostris temporibus nostraeque notitiae propius cohaerent, ac paulatim deinde in remotiora eniti, magis è re arbitror.—Grotius, Epistolae, 18.

11 The older idea of a law of degeneracy, of a "fatal drift towards the worse," is as obsolete as astrology or the belief in witchcraft. The human race has become hopeful, sanguine.—Seeley, Rede Lecture, 1887. Fortnightly Review, July 1887, 124.

12 Formuler des idées générales, c'est changer le salpfitre en poudre.—A. de Musset, Confessions d'un Enfant du Siècle, 15. Les révolutions c'est l'avènement des idées libérales. C'est presque toujours par les révolutions qu'elles prévalent et se fondent, et quand les idées libérales en sont véritablement le principe et le but, quand elles leur ont donné naissance, et quand elles les couronnent à leur dernier jour, alors ces révolutions sont légitimes—Rémusat, 1839, in Revue des Deux Mondes, 1875, vi. 335. Il y a même des personnes de piété qui prouvent par raison qu'il faut renoncer à la raison; que ce n'est point la lumière, mais la foi seule qui doit nous conduire, et que l'obéissance aveugle est la principale vertu des chrétiens. La paresse des inférieurs et leur esprit flatteur s'accommode souvent de cette vertu prétendue, et l'orgueil de ceux qui commandent en est toujours très content. De sorte qu'il se trouvera peut-être des gens qui seront scandalisés que je fasse cet honneur à la raison, de l'élever au-dessus de toutes les puissances, et qui s'imagineront que je me révolte contre les autorités légitimes à cause que je prends son parti et que je soutiens que c'est à elle à decider et à regner.—Malebranche, Morale, i. 2, 13. That great statesman (Mr. Pitt) distinctly avowed that the application of philosophy to politics was at that time an innovation, and that it was an innovation worthy to be adopted. He was ready to make the same avowal in the present day which Mr. Pitt had made in 1792.—Canning, 1st June 1827. Parliamentary Review, 1828, 71. American history knows but one avenue of success in American legislation, freedom from ancient prejudice. The best lawgivers in our colonies first became as little children.—Bancroft, History of the United States, i. 494. Every American, from Jefferson and Gallatin down to the poorest squatter, seemed to nourish an idea that he was doing what he could to overthrow the tyranny which the past had fastened on the human mind.—Adams, History of the United States, i. 175.

13 The greatest changes of which we have had experience as yet are due to our increasing knowledge of history and nature. They have been produced by a few minds appearing in three or four favoured nations, in comparatively a short period of time. May we be allowed to imagine the minds of men everywhere working together during many ages for the completion of our knowledge? May not the increase of knowledge transfigure the world?—Jowett, Plato, i. 414. Nothing, I believe, is so likely to beget in us a spirit of enlightened liberality, of Christian forbearance, of large-hearted moderation, as the careful study of the history of doctrine and the history of interpretation.—Perowne, Psalms, i. p. xxxi.

14 Ce n'est guère avant la seconde moitié du XVIIe siècle qu'il devint impossible de soutenir l'authenticité des fausses décrtétales, des Constitutions apostoliques, des Récognitions Clémentines, du faux Ignace, du pseudo-Dionys, et de l'immense fatras d'œuvres anonymes ou pseudonymes qui grossissait souvent du tiers ou de la moitié l'héritage littéraire des auteurs les plus considérables.—Duchesne, Témoins anténicéens de la Trinité, 1883, 36.

15 A man who does not know what has been thought by those who have gone before him is sure to set an undue value upon his own ideas.—M. Pattison, Memoirs, 78.

16 Travailler à discerner, dans cette discipline, le solide d'avec le frivole, le vrai d'avec le vraisemblable, la science d'avec l'opinion, ce qui forme le jugement d'avec ce qui ne fait que charger la mémoire.—Lamy, Connoisiance de soi-même, v. 459.

17 All our hopes of the future depend on a sound understanding of the past.—Harrison, The Meaning of History, 6.

18 The real history of mankind is that of the slow advance of resolved deed following laboriously just thought; and all the greatest men live in their purpose and effort more than it is possible for them to live in reality.—The things that actually happened were of small consequence—the thoughts that were developed are of infinite consequence.—Ruskin. Facts are the mere dross of history. It is from the abstract truth which interpenetrates them, and lies latent among them like gold in the ore, that the mass derives its value.—Macaulay, Works, v. 131.

19 Die Gesetze der Geschichte sind eben die Gesetze der ganzen Menschheit, gehen nicht in die Geschicke eines Volkes, einer Generation oder gar eines Einzelnen auf. Individuen und Geschlechter, Staaten und Nationen, können zerstäuben, die Menschheit bleibt.—A. Schmidt, Züricher Monatsschrift, i. 45.

20 Le grand péril des âges démocratiques, soyez-en sûr, c'est la destruction ou l'affaiblissement excessif des parties du corps social en présence du tout. Tout ce qui relève de nos jours l'idée de l'individu est sain.—Tocqueville, 3rd January 1840, Œuvres, vii. 97. En France, il n'y a plus d'hommes. On a systématiquement tué l'homme au profit du peuple, des masses, comme disent nos législateurs écervelés. Puis un beau jour, on s'est aperçu que ce peuple n'avait jamais existé qu'en projet, que ces masses étaient un troupeau mi-partie de moutons et de tigres. C'est une triste histoire. Nous avons à relever l'âme humaine contre l'aveugle et brutale tyrannie des multitudes.—Lanfrey, 23rd March 1855. M. du Camp, Souvenirs Littéraires, ii. 273. C'est le propre de la vertu d'être invisible, même dans l'histoire, à tout autre œil que celui de la conscience.—Vacherot, Comptes Rendus de l'Institut, lxix. 319. Dans l'histoire où la bonté est la perle rare, qui a été bon passe presque avant qui a été grand.—V. Hugo, Les Misérables, vii. 46. Grosser Maenner Leben und Tod der Wahrheit gemaess mit Liebe zu schildern, ist zu allen Zeiten herzerhebend; am meisten aber dann, wenn im Kreislauf der irdischen Dinge die Sterne wieder aehnlich stehen wie damals als sie unter uns lebten.—Lasaulx, Sokrates, 3. Instead of saying that the history of mankind is the history of the masses, it would be much more true to say that the history of mankind is the history of its great men.—Kingsley, Lectures, 329.

21 Le génie n'est que la plus complète émancipation de toutes les influences de temps, de mœurs et de pays.—Nisard, Souvenirs, ii. 43.

22 Meine kritische Richtung zieht mich in der Wissenschaft durchaus zur Kritik meiner eigenen Gedanken hin, nicht zu der der Gedanken Anderer.—Rothe, Ethik, i. p. xi.

23 When you are in young years the whole mind is, as it were, fluid, and is capable of forming itself into any shape that the owner of the mind pleases to order it to form itself into.—Carlyle, On the Choice of Books, 131. Nach allem erscheint es somit unzweifelhaft als eine der psychologischen Voraussetzungen des Strafrechts, ohne welche der Zurechnungsbegriff nicht haltbar wäre, dass der Mensch für seinen Charakter verantwortlich ist und ihn muss abändern können.—Rümelin, Reden und Aufsätze, ii. 60. An der tiefen und verborgenen Quelle, woraus der Wille entspringt, an diesem Punkt, nur hier steht die Freiheit, und führt das Steuer und lenkt den Willen. Wer nicht bis zu dieser Tiefe in sich einkehren und seinen natürlichen Charakter von hier aus bemeistern kann, der hat nicht den Gebrauch seiner Freiheit, der ist nicht frei, sondern unterworfen dem Triebwerk seiner Interessen, und dadurch in der Gewalt des Weltlaufs, worin jede Begebenheit und jede Handlung eine nothwendige Folge ist aller vorhergehenden.—Fischer, Problem der Freiheit, 27.

24 I must regard the main duty of a Professor to consist, not simply in communicating information, but in doing this in such a manner, and with such an accompaniment of subsidiary means, that the information he conveys may be the occasion of awakening his pupils to a vigorous and varied exertion of their faculties.—Sir W. Hamilton, Lectures, i. 14. No great man really does his work by imposing his maxims on his disciples, he evokes their life. The pupil may become much wiser than his instructor, he may not accept his conclusions, but he will own, "You awakened me to be myself; for that I thank you."—Maurice, The Conscience, 7, 8.

25 Ich sehe die Zeit kommen, wo wir die neuere Geschichte nicht mehr auf die Berichte selbst nicht der gleichzeitigen Historiker, ausser in so weit ihnen neue originale Kenntniss beiwohnte, geschweige denn auf die weiter abgeleiteten Bearbeitungen zu gründen haben, sondern aus den Relationen der Augenzeugen und der ächten und unmittelbarsten Urkunden aufbauen werden.—Ranke, Reformation, Preface, 1838. Ce qu'on a trouvé et mis en œuvre est considérable en soi: c'est peu de chose au prix de ce qui reste à trouver et à mettre en œuvre.—Aulard, Études sur la Révolution, 21.

26 N'attendez donc pas les leçons de l'expérience; elles coûtent trop cher aux nations.—O. Barrot, Mémoires, ii. 435. Il y a des leçons dans tous les temps, pour tous les temps; et celles qu'on emprunte à des ennemis ne sont pas les moins précieuses.—Lanfrey, Napoléon, v. p. ii. Old facts may always be fresh, and may give out a fresh meaning for each generation.—Maurice, Lectures, 62. The object is to lead the student to attend to them; to make him take interest in history not as a mere narrative, but as a chain of causes and effects still unwinding itself before our eyes, and full of momentous consequences to himself and his descendants—an unremitting conflict between good and evil powers, of which every act done by any one of us, insignificant as we are, forms one of the incidents; a conflict in which even the smallest of us cannot escape from taking part, in which whoever does not help the right side is helping the wrong.—Mill, Inaugural Address, 59.

27 I hold that the degree in which Poets dwell in sympathy with the Past, marks exactly the degree of their poetical faculty.—Wordsworth, in C. Fox, Memoirs, June 1842. In all political, all social, all human questions whatever, history is the main resource of the inquirer.—Harrison, Meaning of History, 15. There are no truths which more readily gain the assent of mankind, or are more firmly retained by them, than those of an historical nature, depending upon the testimony of others.—Priestley, Letters to French Philosophers, 9. Improvement consists in bringing our opinions into nearer agreement with facts; and we shall not be likely to do this while we look at facts only through glasses coloured by those very opinions.—Mill, Inaugural Address, 25.

28

He who has learnt to understand the true character and tendency of many succeeding ages is not likely to go very far wrong in estimating his own.—Lecky, Value of History, 21. C’est à l’histoire qu’il faut se prendre, c’est le fait que nous devons interroger, quand l’idée vacille et fuit à nos yeux.—Michelet, Disc. d’Ouverture, 263. C’est la loi des faits telle qu’elle se manifeste dans leur succession. C’est la règle de conduite donnée par la nature humaine et indiquée par l’histoire. C’est la logique, mais cette logique qui ne fait qu’un avec l’enchaînement des choses. C’est l’enseignement de l’expérience.—Scherer, Mélanges, 558. Wer seine Vergangenheit nicht als seine Geschichte hat und weiss wird und ist characterlos Wem ein Ereigniss sein Sonst plötzlich abreisst von seinem Jetzt wird leicht wurzellos.—Kliefoth, Rheinwalds Repertorium, xliv. 20. La politique est une des meilleures écoles pour l’esprit. Elle force à chercher la raison de toutes choses, et ne permet pas cependant de la chercher hors des faits.—Rémusat, Le Temps Passé, i. 31. It is an unsafe partition that divides opinions without principle from unprincipled opinions.—Coleridge, Lay Sermons, 373.

Wer nicht von drei tausend Jahren sich weiss Rechenschaft zu geben,

Bleib' im Dunkeln unerfahren, mag von Tag zu Tage leben!

What can be rationally required of the student of philosophy is not a preliminary and absolute, but a gradual and progressive, abrogation of prejudices.—Sir W. Hamilton, Lectures, iv. 92.

29 Die Schlacht bei Leuthen ist wohl die letzte, in welcher diese religiösen Gegensätze entscheidend eingewirkt haben.—Ranke, Allgemeine Deutsche Biographie, vii. 70.

30 The only real cry in the country is the proper and just old No Popery cry.—Major Beresford, July 1847. Unfortunately the strongest bond of union amongst them is an apprehension of Popery — Stanley, 12th September 1847. The great Protectionist party having degenerated into a No Popery, No Jew Party, I am still more unfit now than I was in 1846 to lead it.—G. Bentinck, 26th December 1847; Croker's Memoirs, iii. 116, 132, 157.

31 In the case of Protestantism, this constitutional instability is now a simple matter of fact, which has become too plain to be denied. The system is not fixed, but in motion; and the motion is for the time in the direction of complete self-dissolution.—We take it for a transitory scheme, whose breaking up is to make room in due time for another and far more perfect state of the Church.— The new order in which Protestantism is to become thus complete cannot be reached without the co-operation and help of Romanism.—Nevin, Mercersburg Review, iv. 48.

32 Diese Heiligen waren es, die aus dem unmittelbaren Glaubensleben und den Grundgedanken der christlichen Freiheit zuerst die Idee allgemeiner Menschenrechte abgeleitet und rein von Selbstsucht vertheidigt haben.—Weingarten, Revolutionskirchen, 447. Wie selbst die Idee allgemeiner Menschenrechte, die in dem gemeinsamen Character der Ebenbildlichkeit Gottes gegründet sind, erst durch das Christenthum zum Bewusstsein gebracht werden, während jeder andere Eifer für politische Freiheit als ein mehr oder weniger selbstsüchtiger und beschränkter sich erwiesen hat.—Neander, Pref. to Uhden's Wilberforce, p. v. The rights of individuals and the justice due to them are as dear and precious as those of states; indeed the latter are founded on the former, and the great end and object of them must be to secure and support the rights of individuals, or else vain is government.—Cushing, in Conway, Life of Paine, i. 217. As it is owned the whole scheme of Scripture is not yet understood; so, if it ever comes to be understood, before the restitution of all things, and without miraculous interpositions, it must be in the same way as natural knowledge is come at—by the continuance and progress of learning and liberty.—Butler, Analogy, ii. 3.

33 Comme les lois elles-mêmes sont faillibles, et qu'il peut y avoir une autre justice que la justice écrite, les sociétés modernes ont voulu garantir les droits de la conscience à la poursuite d'une justice meilleure que celle qui existe; et là est le fondement de ce qu'on appelle liberté de conscience, liberté d'écrire, liberté de pensée.—Janet, Philosophie Contemporaine, 308. Si la force matérielle a toujours fini par céder à l'opinion, combien plus ne sera-t-elle pas contrainte de céder à la conscience? Car la conscience, c'est l'opinion renforcée par le sentiment de l'obligation.—Vinet, Liberté Religieuse, 3.

34 Après la volonté d'un homme, la raison d'état; après la raison d'état, la religion; après la religion, la liberté. Voilà toute la philosophie de l'histoire.—Flottes, La Souveraineté du Peuple, 1851, 192. La répartition plus égale des biens et des droits dans ce monde est le plus grand objet que doivent se proposer ceux qui mènent les affaires humaines. Je veux seulement que l'égalité en politique consiste à être également libre.—Tocqueville, 10th September 1856. Mme.Swetchine, i. 455. On peut concevoir une législation très simple, lorsqu'on voudra en écarter tout ce qui est arbitraire, ne consulter que les deux premières lois de la liberté et de la propriété, et ne point admettre de lois positives qui ne tirent leur raison de ces deux lois souveraines de la justice essentielle et absolue.—Letrosne, Vues sur la Justice Criminelle, 16. Summa enim libertas est, ad optimum recta ratione cogi.—Nemo optat sibi hanc libertatem, volendi quae velit, sed potius volendi optima.—Leibniz, De Fato. Trendelenburg, Beiträge zur Philosophie, ii. 190.

35 All the world is, by the very law of its creation, in eternal progress; and the cause of all the evils of the world may be traced to that natural, but most deadly error of human indolence and corruption, that our business is to preserve and not to improve. {—}}Arnold, Life, i. 259. In whatever state of knowledge we may conceive man to be placed, his progress towards a yet higher state need never fear a check, but must continue till the last existence of society.—Herschel, Prel. Dis. 360. It is in the development of thought as in every other development; the present suffers from the past, and the future struggles hard in escaping from the present.—Max Müller, Science of Thought, 617. Most of the great positive evils of the world are in themselves removable, and will, if human affairs continue to improve, be in the end reduced within narrow limits. Poverty in any sense implying suffering may be completely extinguished by the wisdom of society combined with the good sense and providence of individuals.—All the grand sources, in short, of human suffering are in a great degree, many of them almost entirely, conquerable by human care and effort.—J. S. Mill, Utilitarianism, 21, 22. The ultimate standard of worth is personal worth, and the only progress that is worth striving after, the only acquisition that is truly good and enduring, is the growth of the soul.—Bixby, Crisis of Morals, 210. La science, et l'industrie qu'elle produit, ont, parmi tous les autres enfants du génie de l'homme, ce privilège particulier, que leur vol non-seulement ne peut pas s'interrompre, mais qu'il s'accélère sans cesse.—Cuvier, Discours sur la Marche des Sciences, 24 Avril 1816. Aucune idée parmi celles qui se réfèrent à l'ordre des faits naturels, ne tient de plus près à la famille des idées religieuses que l'idée du progrès, et n'est plus propre à devenir le principe d'une sorte de foi religieuse pour ceux qui n'en ont pas d'autres. Elle a, comma la foi religieuse, la vertu de relever les âmes et les caractères.—Cournot, Marche des Idées, ii. 425. Dans le spectacle de l'humanité errante, souffrante et travaillant toujours à mieux voir, à mieux penser, à mieux agir, à diminuer l'infirmité de l être humain, à apaiser l'inquiétude de son coeur, la science découvre une direction et un progrès.—A Sorel, Discours de Recéption, 14. Le jeune homme qui commence son éducation quinze ans après son pére, à une époque où celui-ci, engagé dans une profession spéciale et active, ne peut que suivre les anciens principes, acquiert une supériorité théorique dont on doit tenir compte dans la hiérarchie sociale. Le plus souvent le père n'est-il pas pénétré de l'esprit de routine, tandis que le fils représente et défend la science progressive? En diminuant l'écart qui existait entre l'influence des jeunes générations et celle de la vieillesse ou de l'âge mûr, les peuples modernes n'auraient donc fait que reproduire dans leur ordre social un changement de rapports qui s'était déjà accompli dans la nature intime des choses.—Boutmy, Revue Nationale, xxi. 393. Il y a dans l'homme individuel des principes de progrès viager; il y a, en toute société, des causes constantes qui transforment ce progrès viager en progrès héréditaire. Une société quelconque tend à progresser tant que les circonstances ne touchent pas aux causes de progrès que nous avons reconnues, l'imitation des dévanciers par les successeurs, des étrangers par les indigènes.—Lacombe, L'Histoire comme Science, 292. Verani creatae mentis beatitudinem consistere in non impedito progressu ad bona majora.—Leibniz to Wolf, 21st February 1705. In cumulum etiam pulchritudinis perfectionisque universalis operum divinorum progressus quidam perpetuus liberrimusque totius universi est agnoscendus, ita ut ad majorem semper cultum procedat.—Leibniz ed. Erdmann, 150a. Der Creaturen und also auch unsere Vollkommenheit bestehen in einem ungehinderten starken Forttrieb zu neuen und neuen Vollkommenheiten.—Leibniz, Deutsche Schriften, ii. 36. Hegel, welcher annahm, der Fortschritt der Neuzeit gegen das Mittelalter sei dieser, dass die Principien der Tugend und des Christenthums, welche im Mittelalter sich allein im Privatleben und der Kirche zur Geltung gebracht hätten, nun auch anfingen, das politische Leben zu durchdringen.—Fortlage, Allg. Monatsschrift, 1853, 777. Wir Slawen wissen, dass die Geister einzelner Menschen und ganzer Völker sich nur durch die Stufe ihrer Entwicklung unterscheiden.—Mickiewicz, Slawische Literatur, ii. 436. Le progrès ne disparait jamais, mais il se déplace souvent. Il va des gouvernants aux gouvernés. La tendance des révolutions est de le ramener toujours parmi les gouvernants. Lorsqu’il est à la tête des sociétés, il marche hardiment, car il conduit. Lorsqu’il est dans la masse, il marche à pas lents, car il lutte.—Napoleon III., Des Idées Napoléoniennes. La loi du progrès avait jadis l’inexorable rigueur du destin; elle prend maintenant de jour en jour la douce puissance de la Providence. C’est l’erreur, c’est l’iniquité, c’est le vice, que la civilisation tend à emporter dans sa marche irrésistible; mais la vie des individus et des peuples est devenue pour elle une chose sacrée. Elle transforme plutôt qu’elle ne détruit les choses qui s’opposent à son développement; elle procède par absorption graduelle plutôt que par brusque exécution; elle aime à conquérir par l’influence des idées plutôt que par la force des armes, un peuple, une classe, une institution qui résiste au progrès.—Vacherot, Essais de Philosophie Critique, 443. Peu à peu l’homme intellectuel finit par effacer l’homme physique.—Quetelet, De l’Homme, ii. 285. In dem Fortschritt der ethischen Anschauungen liegt daher der Kern des geschichtlichen Fortschritts überhaupt.—Schäfer, Arbeitsgebiet der Geschichte, 24. Si l’homme a plus de devoirs à mesure qu’il avance en âge, ce qui est mélancolique, mais ce qui est vrai, de même aussi l’humanité est tenue d’avoir une morale plus sévère à mesure qu’elle prend plus de siècles.—Faguet, Revue des Deux Mondes, 1894, iii. 871. Si donc il y a une loi de progrès, elle se confond avec la loi morale, et la condition fondamentale du progrès, c’est la pratique de cette loi.—Carrau, Ib. 1875, v. 585. L’idée du progrès, du développement, me paraît être l’idée fondamentale contenue sous le mot de civilisation.—Guizot, Cours d’Histoire, 1828, 15. Le progrès n’est sous un autre nom, que la liberté en action.—Broglie, Journal des Débats, 28th January 1869. Le progrès social est continu. Il a ses périodes de fièvre ou d’atonie, de surexcitation ou de léthargie; il a ses soubresauts et ses haltes, mais il avance toujours.—De Decker, La Providence, 174. Ce n’est pas au bonheur seul, c’est au perfectionnement que notre destin nous appelle; et la liberté politique est le plus puissant, le plus énergique moyen de perfectionnement que le ciel nous ait donné.—B. Constant, Cours de Politique, ii. 559. To explode error, on whichever side it lies, is certainly to secure progress.—Martineau, Essays, i. 114. Die sämmtlichen Freiheitsrechte, welche der heutigen Menschheit so theuer sind, sind im Grunde nur Anwendungen des Rechts der Entwickelung.—Bluntschli, Kleine Schriften, i. 51. Geistiges Leben ist auf Freiheit beruhende Entwicklung, mit Freiheit vollzogene That und geschichtlicher Fortschritt.—Münchner Gel. Anzeigen, 1849, ii. 83. Wie das Denken erst nach und nach reift, so wird auch der freie Wille nicht fertig geboren, sondern in der Entwickelung erworben.—Trendelenburg, Logische Untersuchungen, ii. 94. Das Liberum Arbitrium im vollen Sinne (die vollständig aktuelle Macht der Selbstbestimmung) lässt sich seinem Begriff zufolge schlechterdings nicht unmittelbar geben; es kann nur erworben werden durch das Subjekt selbst, in sich moralisch hervorgebracht werden kraft seiner eigenen Entwickelung.—Rothe, Ethik, 1. 360. So gewaltig sei der Andrang der Erfindungen und Entdeckungen, dass "Entwicklungsperioden, die in früheren Zeiten erst in Jahrhunderten durchlaufen wurden, die im Beginn unserer Zeitperiode noch der Jahrzehnte bedurften, sich heute in Jahren vollenden, häufig schon in voller Ausbildung ins Dasein treten."—Philippovich, Fortschritt und Kulturentwicklung, 1892, i., quoting Siemens, 1886. Wir erkennen dass dem Menschen die schwere körperliche Arbeit, von der er in seinem Kampfe um’s Dasein stets schwer niedergedrückt war und grossenteils noch ist, mehr und mehr durch die wachsende Benutzung der Naturkräfte zur mechanischen Arbeitsleistung abgenommen wird, dass die ihm zufallende Arbeit immer mehr eine intellektuelle wird.—Siemens, 1886, Ib. 6.

36 Once, however, he wrote:—Darin könnte man den idealen Kern der Geschichte des menschlichen Geschlechtes überhaupt sehen, dass in den Kämpfen, die sich in den gegenseitigen Interessen der Staaten und Völker vollziehen, doch immer höhere Potenzen emporkommen, die das Allgemeine demgemäss umgestalten und ihm wieder einen anderen Charakter verleihen.—Ranke, Weltgeschichte, iii. 1, 6.

37 Toujours et partout, les hommes furent de plus en plus dominés par l’ensemble de leurs prédécesseurs, dont ils purent seulement modifier l’empire nécessaire.—Comte, Politique Positive, iii. 621.

38 La liberté est l’âme du commerce.—Il faut laisser faire les hommes qui s’appliquent sans peine à ce qui convient le mieux; c’est ce qui apporte le plus d’avantage.—Colbert, in Comptes Rendus de l’Institut, xxxix. 93.

39 Il n’y a que les choses humaines exposées dans leur vérité, c’est-à-dire avec leur grandeur, leur variété, leur inépuisable fécondité, qui aient le droit de retenir le lecteur et qui le retiennent en effet. Si l’écrivain parait une fois, il ennuie ou fait sourire de pitié les lecteurs sérieux.—Thiers to Ste. Beuve, Lundis, iii. 195. Comme l’a dit Taine, la disparition du style, c’est la perfection du style.—Faguet, Revue Politique, lii. 67.

40 Ne m’applaudissez pas; ce n’est pas moi qui vous parle; c’est l’histoire qui parle par ma bouche.—Revue Historique, xli. 278.

41 Das Evangelium trat als Geschichte in die Welt, nicht als Dogma—wurde als Geschichte in der christlichen Kirche deponirt.—Rothe, Kirchengeschichte, ii. p. x. Das Christenthum ist nicht der Herr Christus, sondern dieser macht es. Es ist sein Werk, und zwar ein Werk, das er stets unter der Arbeit hat.—Er selbst, Christus der Herr, bleibt, der er ist in alle Zukunft, dagegen liegt es ausdrücklich im Begriffe seines Werks, des Christenthums, dass es nicht so bleibt, wie es anhebt.—Rothe, Allgemeine kirchliche Zeitschrift, 1864, 299. Diess Werk, weil es dem Wesen der Geschichte zufolge eine Entwickelung ist, muss über Stufen hinweggehen, die einander ablösen, und von denen jede folgende neue immer nur unter der Zertrümmerung der ihr vorangehenden Platz greifen kann.—Rothe, Ib. 19th April 1865. Je grösser ein geschichtliches Princip ist, desto langsamer und über mehr Stufen hinweg entfaltet es seinen Gehalt; desto langlebiger ist es aber ebendeshalb auch in diesen seinen unaufhörlichen Abwandelungen.—Rothe, Stille Stunden, 301. Der christliche Glaube geht nicht von der Anerkennung abstracter Lehrwahrheiten aus, sondern von der Anerkennung einer Reihe von Thatsachen, die in der Erscheinung Jesu ihren Mittelpunkt haben.—Nitzsch, Dogmengeschichte, i. 17. Der Gedankengang der evangelischen Erzählung gibt darum auch eine vollständige Darstellung der christlichen Lehre in ihren wesentlichen Grundzügen; aber er gibt sie im allseitigen lebendigen Zusammenhange mit der Geschichte der christlichen Offenbarung, und nicht in einer theoretisch zusammenhängenden Folgenreihe von ethischen und dogmatischen Lehrsätzen.—Deutinger, Reich Gottes, i. p. v.

42 L’Univers ne doit pas estre considéré seulement dans ce qu’il est; pour le bien connoître, il faut le voir aussi dans ce qu’il doit estre. C’est cet avenir surtout qui a été le grand objet de Dieu dans la création, et c’est pour cet avenir seul que le présent existe.—D’Houteville, Essai sur la Providence, 273. La Providence emploie les siècles à élever toujours un plus grand nombre de familles et d’individus à ces biens de la liberté et de l’égalité légitimes que, dans l’enfance des sociétés, la force avait rendus le privilège de quelques-uns.—Guizot, Gouvernement de la France, 1820, 9. La marche de la Providence n’est pas assujettie à d’étroites limites; elle ne s’inquiète pas de tirer aujourd’hui la conséquence du principe qu’elle a posé hier; elle la tirera dans des siècles, quand l’heure sera venue; et pour raisonner lentement selon nous, sa logique n’est pas moins sûre.—Guizot, Histoire de la Civilisation, 20. Der Keim fortschreitender Entwicklung ist, auch auf göttlichem Geheisse, der Menschheit eingepflanzt. Die eltgeschichte ist der blosse Ausdruck einer vorbestimmten Entwicklung.—A. Humboldt, 2nd January 1842, Im Neuen Reich, 1872, i. 197. Das historisch grosse ist religiös gross; es ist die Gottheit selbst, die sich offenbart.—Raumer, April 1807, Erinnerungen, i. 85.

43 Je suis arrivé à l’âge où je suis, à travers bien des évènements différents, mais avec une seule cause, celle de la liberté régulière.—Tocqueville, 1st May 1852, Œuvres Inédites, ii. 185. Me trouvant dans un pays où la religion et le libéralisme sont d’accord, j’avais respiré.—J’exprimais ce sentiment, il y a plus de vingt ans, dans l’avant-propos de la Démocratie. Je l’éprouve aujourd’hui aussi vivement que si j’étais encore jeune, et je ne sais s’il y a une seule pensée qui ait été plus constamment présente à mon esprit.—5th August 1857, Œuvres, vi. 395. Il n’y a que la liberté (j’entends la modérée et la régulière) et la religion, qui, par un effort combiné, puissent soulever les hommes au-dessus du bourbier où l’égalité démocratique les plonge naturellement.—1st December 1852, Œuvres, vii. 295. L'un de mes rêves, le principal en entrant dans la vie politique, était de travailler à concilier l’esprit libéral et l’esprit de religion, la société nouvelle et l’église.—15th November 1843, Œuvres Inédites, ii. 121. La véritable grandeur de l’homme n’est que dans l’accord du sentiment libéral et du sentiment religieux.—17th September 1853, Œuvres Inédites, ii. 228. Qui cherche dans la liberté autre chose qu’elle-même est fait pour servir.—Ancien Régime, 248. Je regarde, ainsi que je l’ai toujours fait, la liberté comme le premier des biens; je vois toujours en elle l’une des sources les plus fécondes des vertus mâles et des actions grandes. Il n’y a pas de tranquillité ni de bien-être qui puisse me tenir lieu d’elle.—7th January 1856, Mme. Swetchine, i. 452. La liberté a un faux air d’aristocratie; en donnant pleine carrière aux facultés humaines, en encourageant le travail et l’économie, elle fait ressortir les supériorités naturelles ou acquises.—Laboulaye, L’État et ses Limites, 154. Dire que la liberté n’est point par elle-même, qu’elle dépend d’une situation, d’une opportunité, c’est lui assigner une valeur négative. La liberté n’est pas dès qu’on la subordonne. Elle n’est pas un principe purement négatif, un simple élément de contrôle et de critique. Elle est le principe actif, créateur organisateur par excellence. Elle est le moteur et la règle, la source de toute vie, et le principe de l’ordre. Elle est, en un mot, le nom que prend la conscience souveraine, lorsque, se posant en face du monde social et politique, elle émerge du moi pour modeler les sociétés sur les données de la raison.—Brisson, Revue Nationale, xxiii. 214. Le droit, dans l’histoire, est le développement progressif de la liberté, sous la loi de la raison.—Lerminier, Philosophie du Droit, i. 211. En prouvant par les leçons de l’histoire que la liberté fait vivre les peuples et que le despotisme les tue, en montrant que l’expiation suit la faute et que la fortune finit d’ordinaire par se ranger du côté de la vertu, Montesquieu n’est ni moins moral ni moins religieux que Bossuet.—Laboulaye, Œuvres de Montesquieu, ii. 109. Je ne comprendrais pas qu’une nation ne plaçât pas les libertés politiques au premier rang, parce que c’est des libertés politiques que doivent découler toutes les autres.—Thiers, Discours, x. 8, 28th March 1865. Nous sommes arrivés à une époque où la liberté est le but sérieux de tous, où le reste n’est plus qu’une question de moyens.—J. Lebeau, Observations sur le Pouvoir Royal: Liège, 1830, p. 10. Le libéralisme, ayant la prétention de se fonder uniquement sur les principes de la raison, croit d’ordinaire n’avoir pas besoin de tradition. Là est son erreur. L’erreur de l’école libérale est d’avoir trop cru qu’il est facile de créer la liberté par la réflexion, et de n’avoir pas vu qu’un établissement n’est solide que quand il a des racines historiques.—Renan, 1858, Nouvelle Revue, lxxix. 596. Le respect des individus et des droits existants est autant au-dessus du bonheur de tous, qu’un intérêt moral surpasse un intérêt purement temporel.—Renan, 1858, Ib. lxxix. 597. Die Rechte gelten nichts, wo es sich handelt um das Recht, und das Recht der Freiheit kann nie verjähren, weil es die Quelle alles Rechtes selbst ist.—C. Frantz, Ueber die Freiheit, 110. Wir erfahren hienieden nie die ganze Wahrheit: wir geniessen nie die ganze Freiheit.—Reuss, Reden, 56. Le gouvernement constitutionnel, comme tout gouvernement libre, présente et doit présenter un état de lutte permanent. La liberté est la perpétuité de la lutte.—De Serre. Broglie, Nouvelles Études, 243. The experiment of free government is not one which can be tried once for all. Every generation must try it for itself. As each new generation starts up to the responsibilities of manhood, there is, as it were, a new launch of Liberty, and its voyage of experiment begins afresh.—Winthrop, Addresses, 163. L’histoire perd son véritable caractère du moment que la liberté en a disparu; elle devient une sorte de physique sociale. C’est l’élément personnel de l’histoire qui en fait la réalité.—Vacherot, Revue des Deux Mondes, 1869, iv. 215. Demander la liberté pour soi et la refuser aux autres, c’est la définition du despotisme.—Laboulaye, 4th December 1874. Les causes justes profitent de tout, des bonnes intentions comme des mauvaises, des calculs personnels comme des dévouemens courageux, de la démence, enfin, comme de la raison.—B. Constant, Les Cent Jours, ii. 29. Sie ist die Kunst, das Gute der schon weit gediehenen Civilisation zu sichern.—Baltisch, Politische Freiheit, 9. In einem Volke, welches sich zur bürgerlichen Gesellschaft, überhaupt zum Bewusstseyn der Unendlichkeit des Freien—entwickelt hat, ist nur die constitutionelle Monarchie möglich.—Hegel’s Philosophie des Rechts, § 137, Hegel und Preussen, 1841, 31. Freiheit ist das höchste Gut. Alles andere ist nur das Mittel dazu: gut falls es ein Mittel dazu ist, übel falls es dieselbe hemmt.—Fichte, Werke, iv. 403. You are not to inquire how your trade may be increased, nor how you are to become a great and powerful people, but how your liberties can be secured. For liberty ought to be the direct end of your government.—Patrick Henry, 1788; Wirt, Life of Henry, 272.

44 Historiae ipsius praeter delectationem utilitas nulla est, quam ut religionis Christianae veritas demonstretur, quod aliter quam per historiam fieri non potest.—Leibniz, Opera, ed. Dutens, vi. 297. The study of Modern History is, next to Theology itself, and only next in so far as Theology rests on a divine revelation, the most thoroughly religious training that the mind can receive. It is no paradox to say that Modern History, including Medieval History in the term, is co-extensive in its field of view, in its habits of criticism, in the persons of its most famous students, with Ecclesiastical History.—Stubbs, Lectures, 9. Je regarde donc l’étude de l’histoire comme l’étude de la providence.—L’histoire est vraiment une seconde philosophie.—Si Dieu ne parle pas toujours, il agit toujours en Dieu.—D’Aguesseau, Œuvres, xv. 34, 31, 35. Für diejenigen, welche das Wesen der menschlichen Freiheit erkannt haben, bildet die denkende Betrachtung der Weltgeschichte, besonders des christlichen Weltalters, die höchste, und umfassendste Theodicee.—Vatke, Die Menschliche Freiheit, 1841, 516. La théologie, que l’on regarde volontiers comme la plus étroite et la plus stérile des sciences, en est, au contraire, la plus étendue et la plus féconde. Elle confine à toutes les études et touche à toutes les questions. Elle renferme tous les éléments d’une instruction libérale.—Scherer, Mélanges, 522. The belief that the course of events and the agency of man are subject to the laws of a divine order, which it is alike impossible for any one either fully to comprehend or effectually to resist—this belief is the ground of all our hope for the future destinies of mankind.—Thirlwall, Remains, iii. 282. A true religion must consist of ideas and facts both; not of ideas alone without facts, for then it would be mere philosophy; nor of facts alone without ideas, of which those facts are the symbols, or out of which they are grounded; for then it would be mere history.—Coleridge, Table Talk, 144. It certainly appears strange that the men most conversant with the order of the visible universe should soonest suspect it empty of directing mind; and, on the other hand, that humanistic, moral and historical studies—which first open the terrible problems of suffering and grief, and contain all the reputed provocatives of denial and despair—should confirm, and enlarge rather than disturb, the prepossessions of natural piety.—Martineau, Essays, i. 122. Die Religion hat nur dann eine Bedeutung für den Menschen, wenn er in der Geschichte einen Punkt findet, dem er sich völlig unbedingt hingeben kann.—Steffens, Christliche Religionsphilosophie, 440, 1839. Wir erkennen darin nur eine Thätigkeit des zu seinem ächten und wahren Leben, zu seinem verlornen, objectiven Selbstverständnisse sich zurücksehnenden christlichen Geistes unserer Zeit, einen Ausdruck für das Bedürfniss desselben, sich aus den unwahren und unächten Verkleidungen, womit ihn der moderne, subjective Geschmack der letzten Entwicklungsphase des theologischen Bewusstseyns umhüllt hat, zu seiner historischen allein wahren und ursprünglichen Gestalt wiederzugebären, zu derjenigen Bedeutung zurückzukehren, die ihm in dem Bewusstseyn der Geschichte allein zukommt und deren Verständniss in dem wogenden luxuriösen Leben der modernen Theologie längst untergegangen ist.—Georgii, Zeitschrift für Hist. Theologie, ix. 5, 1839.

45 Liberty, in fact, means just so far as it is realised, the right man in the right place.—Seeley, Lectures and Essays, 109.

46 In diesem Sinne ist Freiheit und sich entwickelnde moralische Vernunft und Gewissen gleichbedeutend. In diesen Sinne ist der Mensch frei, sobald sich das Gewissen in ihm entwickelt.—Scheidler, Ersch und Gruber, xlix. 20. Aus der unendlichen und ewigen Geltung der menschlichen Persönlichkeit vor Gott, aus der Vorstellung von der in Gott freien Persönlichkeit, folgt auch der Anspruch auf das Recht derselben in der weltlichen Sphäre, auf bürgerliche und politische Freiheit, auf Gewissen und Religionsfreiheit, auf freie wissenschaftliche Forschung u.s.w., und namentlich die Forderung, dass niemand lediglich zum Mittel für andere diene.— Martensen, Christliche Ethik, i. 50.

47 Es giebt angeborne Menschenrechte, weil es angeborne Menschenpflichten giebt.—Wolff, Naturrecht; Loeper, Einleitung zu Faust, lvii.

48 La constitution de l’état reste jusqu’à un certain point à notre discrétion. La constitution de la société ne dépend pas de nous; elle est donnée par la force des choses, et si l’on veut élever le langage, elle est l’œuvre de la Providence.—Rémusat, Revue des Deux Mondes, 1861, v. 795.

49 Die Freiheit ist bekanntlich kein Geschenk der Götter, sondern ein, Gut das jedes Volk sich selbst verdankt und das nur bei dem erforderlichen Mass moralischer Kraft und Würdigkeit gedeiht.—Ihering, Geist des Römischen Rechts, ii. 290. Liberty, in the very nature of it, absolutely requires, and even supposes, that people be able to govern themselves in those respects in which they are free; otherwise their wickedness will be in proportion to their liberty, and this greatest of blessings will become a curse.—Butler, Sermons, 331. In each degree and each variety of public development there are corresponding institutions, best answering the public needs; and what is meat to one is poison to another. Freedom is for those who are fit for it.— Parkman, Canada, 396. Die Freiheit ist die Wurzel einer neuen Schöpfung in der Schöpfung.—Sederholm, Die ewigen Thatsachen, 86.

50 La liberté politique, qui n’est qu’une complexité plus grande, de plus en plus grande, dans le gouvernement d’un peuple, à mesure que le peuple lui-même contient un plus grand nombre de forces diverses ayant droit et de vivre et de participer à la chose publique, est un fait de civilisation qui s’impose lentement à une société organisée, mais qui n’apparait point comme un principe à une société qui s’organise.— Faguet, Revue des Deux Mondes, 1889, ii. 942.

51 Il y a bien un droit du plus sage, mais non pas un droit du plus fort.—La justice est le droit du plus faible.— Joubert, Pensées, i. 355, 358.

52 Nicht durch ein pflanzenähnliches Wachsthum, nicht aus den dunklen Gründen der Volksempfindung, sondern durch den männlichen Willen, durch die Ueberzeugung, durch die That, durch den Kampf entsteht, behauptet, entwickelt sich das Recht. Sein historisches Werden ist ein bewusstes, im hellen Mittagslicht der Erkenntniss und der Gesetzgebung.—Rundschau, November 1893, 13. Nicht das Normale, Zahme, sondern das Abnorme, Wilde, bildet überall die Grundlage und den Anfang einer neuen Ordnung.—Lasaulx, Philosophie der Geschichte, 143.

53 Um den Sieg zu vervollständigen, erübrigte das zweite Stadium oder die Aufgabe: die Berechtigung der Mehrheit nach allen Seiten hin zur gleichen Berechtigung aller zu erweitern, d. h. bis zur Gleichstellung aller Bekenntnisse im Kirchenrecht, aller Völker im Völkerrecht, aller Staatsbürger im Staatsrecht und aller socialen Interessen im Gesellschaftsrecht fortzuführen.—A. Schmidt, Züricher Monatschrift, i. 68.

54 Notre histoire ne nous enseignait nullement la liberté. Le jour où la France voulut être libre, elle eut tout à créer, tout à inventer dans cet ordre de faits.—Cependant il faut marcher, l’avenir appelle les peuples. Quand on n’a point pour cela l’impulsion du passé, il faut bien se confier à la raison.—Dupont White, Revue des Deux Mondes, 1861, vi. 191. Le peuple français a peu de goût pour le développement graduel des institutions. Il ignore son histoire, il ne s’y reconnaît pas, elle n’a pas laissé de trace dans sa conscience.—Scherer, Études Critiques, i. 100. Durch die Revolution befreiten sich die Franzosen von ihrer Geschichte.—Rosenkranz, Aus einem Tagebuch, 199.

55 The discovery of the comparative method in philology, in mythology—let me add in politics and history and the whole range of human thought—marks a stage in the progress of the human mind at least as great and memorable as the revival of Greek and Latin learning.—Freeman, Historical Essays, iv. 301. The diffusion of a critical spirit in history and literature is affecting the criticism of the Bible in our own day in a manner not unlike the burst of intellectual life in the fifteenth and sixteenth centuries.—Jowett, Essays and Reviews, 346. As the revival of literature in the sixteenth century produced the Reformation, so the growth of the critical spirit, and the change that has come over mental science, and the mere increase of knowledge of all kinds, threaten now a revolution less external but not less profound.—Haddan, Replies, 348.

56 In his just contempt and detestation of the crimes and follies of the Revolutionists, he suffers himself to forget that the revolution itself is a process of the Divine Providence, and that as the folly of men is the wisdom of God, so are their iniquities instruments of His goodness.—Coleridge, Biographia Literaria, ii. 240. In other parts of the world, the idea of revolutions in government is, by a mournful and indissoluble association, connected with the idea of wars, and all the calamities attendant on wars. But happy experience teaches us to view such revolutions in a very different light—to consider them only as progressive steps in improving the knowledge of government, and increasing the happiness of society and mankind.—J. Wilson, 26th November 1787, Works, iii. 293. La Révolution, c’est-à-dire l’œuvre des siècles, ou, si vous voulez, le renouvellement progressif de la société, ou encore, sa nouvelle constitution.—Rémusat, Correspondance, 11th October 1818. A ses yeux loin d’avoir rompu le cours naturel des évènements, ni la Révolution d’Angleterre, ni la nôtre, n’ont rien dit, rien fait, qui n’eût été dit, souhaité, fait, ou tenté cent fois avant leur explosion. "Il faut en ceci," dit-il, "tout accorder à leurs adversaires, les surpasser même en sévérité, ne regarder à leurs accusations que pour y ajouter, s’ils en oublient; et puis les sommer de dresser, à leur tour, le compte des erreurs, des crimes, et des maux de ces temps et de ces pouvoirs qu’ils ont pris sous leur garde."—Revue de Paris, xvi. 303, on Guizot. Quant aux nouveautés mises en œuvre par la Révolution Française on les retrouve une à une, en remontant d’âge en âge, chez les philosophes du XVIIIe siècle, chez les grands penseurs du XVIe, chez certains Pères d’Église et jusque dans la République de Platon.—En présence de cette belle continuité de l’histoire, qui ne fait pas plus de sauts que la nature, devant cette solidarité nécessaire des révolutions avec le passé qu’elles brisent.—Krantz, Revue Politique, xxxiii. 264. L’esprit du XIXe siècle est de comprendre et de juger les choses du passé. Notre œuvre est d’expliquer ce que le XVIIIe siècle avait mission de nier.—Vacherot, De la Démocratie, pref., 28.

57 La commission recherchera, dans toutes les parties des archives pontificales, les pièces relatives à l’abus que les papes ont fait de leur ministère spirituel contre l’autorité des souveraines et la tranquillité des peuples.—Daunou, Instructions, 3rd January 1811. Laborde, Inventaires, p. cxii.

58 Aucun des historiens remarquables de cette époque n’avait senti encore le besoin de chercher les faits hors des livres imprimés, aux sources primitives, la plupart inédites alors, aux manuscrits de nos bibliothèques, aux documents de nos archives.—Michelet, Histoire de France, 1869, i. 2.

59 Doch besteht eine Grenze, wo die Geschichte aufhört und das Archiv anfängt, und die von der Geschichtschreibung nicht überschritten werden sollte. Unsere Zeit, 1866, ii. 635. Il faut avertir nos jeunes historiens à la fois de la nécessité inéluctable du document et, d’autre part, du danger qu’il présente.—M. Hanotaux.

60 This process consists in determining with documentary proofs, and by minute investigations duly set forth, the literal, precise, and positive inferences to be drawn at the present day from every authentic statement, without regard to commonly received notions, to sweeping generalities, or to possible consequences.—Harrisse, Discovery of America, 1892, p. vi. Perhaps the time has not yet come for synthetic labours in the sphere of History. It may be that the student of the Past must still content himself with critical inquiries.—Ib. p. v. Few scholars are critics, few critics are philosophers, and few philosophers look with equal care on both sides of a question.—W. S. Landor in Holyoake’s Agitator’s Life, ii. 15. Introduire dans l’histoire, et sans tenir compte des passions politiques et religieuses, le doute méthodique que Descartes, le premier, appliqua à l’étude de la philosophie, n’est-ce pas là une excellente méthode? n’est-ce pas même la meilleure?—Chantelauze, Correspondant, 1883, i. 129. La critique historique ne sera jamais populaire. Comme elle est de toutes les sciences la plus délicate, la plus déliée, elle n’a de crédit qu’auprès des esprits cultivés.—Cherbuliez, Revue des Deux Mondes, xcvii. 517. Nun liefert aber die Kritik, wenn sie rechter Art ist, immer nur einzelne Data, gleichsam die Atome des Thatbestandes, und jede Kombination, jede Zusammenfassung und Schlussfolgerung, ohne die es doch einmal nicht abgeht, ist ein subjektiver Akt des Forschers. Demnach blieb Waitz, bei des eigenen Arbeit wie bei jener des anderen, immer höchst mistrauisch gegen jedes Résumé, jede Definition, jedes abschliessende Wort.—Sybel, Historische Zeitschrift, lvi. 484. Mit blosser Kritik wird darin nichts ausgerichtet, denn die ist nur eine Vorarbeit, welche da aufhört, wo die echte historische Kunst anfängt.—Lasaulx, Philosophie der Künste, 212.

61 The only case in which such extraneous matters can be fairly called in is when facts are stated resting on testimony; then it is not only just, but it is necessary for the sake of truth, to inquire into the habits of mind of him by whom they are adduced.—Babbage, Bridgewater Treatise, p. xiv.

62 There is no part of our knowledge which it is more useful to obtain at first hand—to go to the fountain-head for—than our knowledge of History.—J. S. Mill, Inaugural Address, 34. The only sound intellects are those which, in the first instance, set their standard of proof high.—J. S. Mill, Examination of Hamilton’s Philosophy, 525.

63 There are so few men mentally capable of seeing both sides of a question; so few with consciences sensitively alive to the obligation of seeing both sides; so few placed under conditions either of circumstance or temper, which admit of their seeing both sides.—Greg, Political Problems, 1870, 173. Il n’y a que les Allemands qui sachent être aussi complètement objectifs. Ils se dédoublent, pour ainsi dire, en deux hommes, l’un qui a des principles très arrêtés et des passions très vives, l’autre qui sait voir et observer comme s’il n’en avait point.—Laveleye, Revue des Deux Mondes, 1868, i. 431. L’écrivain qui penche trop dans le sens où il incline, et qui ne se défie pas de ses qualités presque autant que ses défauts, cet écrivain tourne à la manière.—Scherer, Mélanges, 484. Il faut faire volteface, et vivement, franchement, tourner le dos au moyen âge, à ce passé morbide, qui, même quand il n’agit pas, influe terriblement par la contagion de la mort. Il ne faut ni combattre, ni critiquer, mais oublier. Oublions et marchons!—Michelet, La Bible de l’Humanité, 483. It has excited surprise that Thucydides should speak of Antiphon, the traitor to the democracy, and the employer of assassins, as "a man inferior in virtue to none of his contemporaries." But neither here nor elsewhere does Thucydides pass moral judgments.—Jowett, Thucydides, ii. 501.

64 Non theologi provinciam suscepimus; scimus enim quantum hoc ingenii nostri tenuitatem superet: ideo sufficit nobis τὸ ὅτι fideliter ex antiquis auctoribus retulisse.—Morinus, De Poenitentia, ix. 10.—Il faut avouer que la religion chrétienne a quelque chose d’étonnant! C’est parce que vous y êtes né, dira-t-on. Tant s’en faut, je me roidis contre par cette raison-là même, de peur que cette prévention ne me suborne.—Pascal, Pensées, xvi. 7.—I was fond of Fleury for a reason which I express in the advertisement; because it presented a sort of photograph of ecclesiastical history without any comment upon it. In the event, that simple representation of the early centuries had a good deal to do with unsettling me.—Newman, Apologia, 152.—Nur was sich vor dem Richterstuhl einer ächten, unbefangenen, nicht durch die Brille einer philosophischen oder dogmatischen Schule stehenden Wissenschaft als wahr bewährt, kann zur Erbauung, Belehrung und Warnung tüchtig seyn.—Neander, Kirchengeschichte, i. p. vii. Wie weit bei katholischen Publicisten bei der Annahme der Ansicht von der Staatsanstalt apologetische Gesichtspunkte massgebend gewesen sind, mag dahingestellt bleiben. Der Historiker darf sich jedoch nie durch apologetische Zwecke leiten lassen; sein einziges Ziel soll die Ergründung der Wahrheit sein.—Pastor, Geschichte der Päbste, ii. 545. Church history falsely written is a school of vainglory, hatred, and uncharitableness; truly written, it is a discipline of humility, of charity, of mutual love.—Sir W. Hamilton, Discussions, 506. The more trophies and crowns of honour the Church of former ages can be shown to have won in the service of her adorable head, the more tokens her history can be brought to furnish of his powerful presence in her midst, the more will we be pleased and rejoice, Protestant though we be.—Nevin, Mercersburg Review, 1851, 168. S’il est une chose à laquelle j’ai donné tous mes soins, c’est à ne pas laisser influencer mes jugements par les opinions politiques ou religieuses; que si j’ai quelquefois péché par quelque excès, c’est par la bienveillance pour les œuvres de ceux qui pensent autrement que moi.—Monod, R. Hist. xvi. 184. Nous n’avons nul intérêt à faire parler l’histoire en faveur de nos propres opinions. C’est son droit imprescriptible que le narrateur reproduise tous les faits sans aucune réticence et range toutes les évolutions dans leur ordre naturel. Notre récit restera complètement en dehors des préoccupations de la dogmatique et des déclamations de la polémique. Plus les questions auxquelles nous aurons à toucher agitent et passionnent de nos jours les esprits, plus il est du devoir de l’historien de s’effacer devant les faits qu’il veut faire connaître.—Reuss, Nouvelle Revue de Théologie, vi. 193, 1860. To love truth for truth’s sake is the principal part of human perfection in this world, and the seed-plot of all other virtues.—Locke, Letter to Collins. Il n’est plus possible aujourd’hui à l’historien d’être national dans le sens étroit du mot. Son patriotisme à lui c’est l’amour de la vérité. Il n’est pas l’homme d’une race ou d’un pays, il est l’homme de tous les pays, il parle au nom de la civilisation générale.—Lanfrey, Hist. de Nap. iii. 2, 1870. Juger avec les parties de soi–même qui sont le moins des formes du tempérament, et le plus des facultés pénétrées et modelées par l’expérience, par l’étude, par l’investigation, par le non-moi.—Faguet, R. de Paris, i. 151. Aucun critique n’est aussi impersonnel que lui, aussi libre de partis pris et d’opinions préconçues, aussi objectif.—Il ne mêle ou parait mêler à ses appréciations ni inclinations personnelles de goût ou d’humeur, ou théories d’aucune sorte. G. Monod, of Faguet, Revue Historique, xlii. 417. On dirait qu’il a peur, et généralisant ses observations, en systématisant ses connaissances, de mêler de luimême aux choses.—Je lis tout un volume de M. Faguet, sans penser une fois à M. Faguet: je ne vois que les originaux qu’il montre.—J’envisage toujours une réalité objective, jamais l’idée de M. Faguet, jamais la doctrine de M. Faguet.—Lanson, Revue Politique, 1894, i. 98.

65 It should teach us to disentangle principles first from parties, and again from one another; first of all as showing how imperfectly all parties represent their own principles, and then how the principles themselves are a mingled tissue.—Arnold, Modern History, 184. I find it a good rule, when I am contemplating a person from whom I want to learn, always to look out for his strength, being confident that the weakness will discover itself.—Maurice, Essays, 305. We may seek for agreement somewhere with our neighbours, using that as a point of departure for the sake of argument. It is this latter course that I wish here to explain and defend. The method is simple enough, though not yet very familiar.—It aims at conciliation; it proceeds by making the best of our opponent’s case, instead of taking him at his worst.—The most interesting part of every disputed question only begins to appear when the rival ideals admit each other’s right to exist.—A. Sidgwick, Distinction and the Criticism of Beliefs, 1892, 211. That cruel reticence in the breasts of wise men which makes them always hide their deeper thought.—Ruskin, Sesame and Lilies, i. 16. Je offener wir die einzelnen Wahrheiten des Sozialismus anerkennen, desto erfolgreicher können wir seine fundamentalen Unwahrheiten widerlegen.—Roscher, Deutsche Vierteljahrschrift, 1849, i. 177.

66 Dann habe ihn die Wahrnehmung, dass manche Angaben in den historischen Romanen Walter Scott’s, mit den gleichzeitigen Quellen im Widerspruch standen, "mit Erstaunen" erfüllt, und ihn zu dem Entschlusse gebracht, auf das Gewissenhafteste an der Ueberlieferung der Quellen festzuhalten.—Sybel, Gedächtnissrede auf Ranke. Akad. der Wissenschaften, 1887, p. 6. Sich frei zu halten von allem Widerschein der Gegenwart, sogar, soweit das menschenmöglich, von dem der eignen subjectiven Meinung in den Dingen des Staates, der Kirche und der Gesellschaft.—A. Dove, Im Neuen Reich, 1875, ii. 967. Wir sind durchaus nicht für die leblose und schemenartige Darstellungsweise der Ranke’schen Schule eingenommen; es wird uns immer kühl bis ans Herz heran, wenn wir derartige Schilderungen der Reformation und der Revolution lesen, welche so ganz im kühlen Element des Pragmatismus sich bewegen und dabei so ganz Undinenhaft sind und keine Seele haben.—Wir lassen es uns lieber gefallen, dass die Männer der Geschichte hier und dort gehofmeistert werden, als dass sie uns mit Glasaugen ansehen, so meisterhaft immer die Kunst sein mag, die sie ihnen eingesetzt hat.—Gottschall, Unsere Zeit, 1866, ii. 636, 637. A vivre avec des diplomates, il leur a pris des qualités qui sont un défaut chez un historien. L’historien n’est pas un témoin, c’est un juge; c’est à lui d’accuser et de condamner au nom du passé opprimé et dans l’intérêt de l’avenir.—Laboulaye on Ranke; Débats, 12th January 1852.

67 Un théologien qui a composé une éloquente histoire de la Réformation, rencontrant à Berlin un illustre historien qui, lui aussi, a raconté Luther et le XVIe siècle, l’embrassa avec effusion en le traitant de confrère. "Ah! permettez," lui répondit l’autre en se dégageant, "il y a une grande différence entre nous: vous êtes avant tout chrétien, et je suis avant tout historien."—Cherbuliez, Revue des Deux Mondes, 1872, i. 537.

68 Nackte Wahrheit ohne allen Schmuck; gründliche Erforschung des Einzelnen; das Uebrige, Gott befohlen.—Werke, xxxiv. 24. Ce ne sont pas les théories qui doivent nous servir de base dans la recherche des faits, mais ce sont les faits qui doivent nous servir de base pour la composition des théories.—Vincent, Nouvelle Revue de Théologie, 1859, ii. 252.

69 Die zwanglose Anordnungs—die leichte und leise Andeutungskunst des grossen Historikers voll zu würdigen, hinderte ihn in früherer Zeit sein Bedürfniss nach scharfer begrifflicher Ordnung und Ausführung, später, und in immer zunehmenden Grade, sein Sinn für strenge Sachlichkeit, und genaue Erforschung der ursächlichen Zusammenhänge, noch mehr aber regte sich seine geradherzige Offenheit seine männliche Ehrlichkeit, wenn er hinter den fein verstrichenen Farben der Rankeschen Erzählungsbilder die gedeckte Haltung des klugen Diplomaten zu entdecken glaubte.—Haym, Duncker’s Leben, 437. The ground of criticism is indeed, in my opinion, nothing else but distinct attention, which every reader should endeavour to be master of.—Hare, December 1736; Warburton’s Works, xiv. 98. Wenn die Quellenkritik so verstanden wird, als sei sie der Nachweis, wie ein Autor den andern benutzt hat, so ist das nur ein gelegentliches Mittel—eins unter anderen—ihre Aufgabe, den Nachweis der Richtigkeit zu lösen oder vorzubereiten.—Droysen, Historik, 18.

70 L’esprit scientifique n’est autre en soi que l’instinct du travail et de la patience, le sentiment de l’ordre, de la réalité et de la mesure.—Papillon, R. des Deux Mondes, 1873, v. 704. Non seulement les sciences, mais toutes les institutions humaines s’organisent de même, et sous l’empire des mêmes idées régulatrices.—Cournot, Idées Fondamentales, i. 4. There is no branch of human work whose constant laws have not close analogy with those which govern every other mode of man’s exertion. But more than this, exactly as we reduce to greater simplicity and surety any one group of these practical laws, we shall find them passing the mere condition of connection or analogy, and becoming the actual expression of some ultimate nerve or fibre of the mighty laws which govern the moral world.—Ruskin, Seven Lamps, 4. The sum total of all intellectual excellence is good sense and method. When these have passed into the instinctive readiness of habit, when the wheel revolves so rapidly that we cannot see it revolve at all, then we call the combination genius. But in all modes alike, and in all professions, the two sole component parts, even of genius, are good sense and method.—Coleridge, June 1814, Mem. of Coleorton, ii. 172. Si l’exercice d’un art nous empêche d’en apprendre un autre, il n’en est pas ainsi dans les sciences: la connoissance d’une vérité nous aide à en découvrir une autre.—Toutes les sciences sont tellement liées ensemble qu’il est bien plus facile de les apprendre toutes à la fois que d’en apprendre une seule en la détachant des autres.—Il ne doit songer qu’à augmenter les lumières naturelles de sa raison, non pour résoudre telle ou telle difficulté de l’école, mais pour que dans chaque circonstance de la vie son intelligence montre d’avance à sa volonté le parti qu’elle doit prendre.—Descartes, Œuvres Choisies, 300, 301. Règles pour la Direction de l’Esprit. La connaissance de la méthode qui a guidé l’homme de génie n’est pas moins utile au progrès de la science et même à sa propre gloire, que ses découvertes.—Laplace, Système du Monde, ii. 371. On ne fait rien sans idées préconçues, il faut avoir seulement la sagesse de ne croire à leurs déductions qu’autant que l’expérience les confirme. Les idées préconçues, soumises au contrôle sévère de l’expérimentation, sont la flamme vivante des sciences d’observation; les idées fixes en sont le danger.—Pasteur, in Histoire d’un Savant, 284. Douter des vérités humaines, c’est ouvrir la porte aux découvertes; en faire des articles de foi, c’est la fermer.—Dumas, Discours, i. 123.

71 We should not only become familiar with the laws of phenomena within our own pursuit, but also with the modes of thought of men engaged in other discussions and researches, and even with the laws of knowledge itself, that highest philosophy.—Above all things, know that we call you not here to run your minds into our moulds. We call you here on an excursion, on an adventure, on a voyage of discovery into space as yet uncharted.—Allbutt, Introductory Address at St. George’s, October 1889. Consistency in regard to opinions is the slow poison of intellectual life.—Davy, Memoirs, 68.

72 Ce sont vous autres physiologistes des corps vivants, qui avez appris à nous autres physiologistes de la société (qui est aussi un corps vivant) la manière de l’observer et de tirer des conséquences de nos observations.—J. B. Say to De Candolle, 1st June 1827; De Candolle, Mémoires, 567.

73 Success is certain to the pure and true: success to falsehood and corruption, tyranny and aggression, is only the prelude to a greater and an irremediable fall.—Stubbs, Seventeen Lectures, 20. The Carlylean faith, that the cause we fight for, so far as it is true, is sure of victory, is the necessary basis of all effective activity for good.—Caird, Evolution of Religion, ii. 43. It is the property of truth to be fearless, and to prove victorious over every adversary. Sound reasoning and truth, when adequately communicated, must always be victorious over error.—Godwin, Political Justice (Conclusion). Vice was obliged to retire and give place to virtue. This will always be the consequence when truth has fair play. Falsehood only dreads the attack, and cries out for auxiliaries. Truth never fears the encounter; she scorns the aid of the secular arm, and triumphs by her natural strength.—Franklin, Works, ii. 292. It is a condition of our race that we must ever wade through error in our advance towards truth: and it may even be said that in many cases we exhaust almost every variety of error before we attain the desired goal.—Babbage, Bridgewater Treatise, 27. Les hommes ne peuvent, en quelque genre que ce soit, arriver à quelque chose de raisonnable qu’après avoir, en ce même genre, épuisé toutes les sottises imaginables. Que de sottises ne dirions-nous pas maintenant, si les anciens ne les avaient pas déjà dites avant nous, et ne nous les avaient, pour ainsi dire, enlevées!—Fontenelle. Without premature generalisations the true generalisation would never be arrived at.—H. Spencer, Essays, ii. 57. The more important the subject of difference, the greater, not the less, will be the indulgence of him who has learned to trace the sources of human error,—of error, that has its origin not in our weakness and imperfection merely, but often in the most virtuous affections of the heart.—Brown, Philosophy of the Human Mind, i. 48, 1824. Parmi les châtiments du crime qui ne lui manquent jamais, à côté de celui que lui inflige la conscience, l’histoire lui en inflige un autre encore, éclatant et manifeste, l’impuissance.—Cousin, Phil. Mod. ii. 24. L’avenir de la science est garanti; car dans le grand livre scientifique tout s’ajoute et rien ne se perd. L’erreur ne fonde pas; aucune erreur ne dure très longtemps.—Renan, Feuilles Détachées, xiii. Toutes les fois que deux hommes sont d’un avis contraire sur la même chose, à coup sûr, l’un ou l’autre se trompe; bien plus, aucun ne semble posséder la vérité; car si les raisons de l’un étoient certaines et évidentes, il pourroit les exposer à l’autre de telle manière qu’il finiroit par le convaincre également.—Descartes, Règles; Œuvres Choisies, 302. Le premier principe de la critique est qu’une doctrine ne captive ses adhérents que par ce qu’elle a de légitime.—Renan, Essais de Morale, 184. Was dem Wahn solche Macht giebt ist wirklich nicht er selbst, sondern die ihm zu Grunde liegende und darin nur verzerrte Wahrheit.—Frantz, Schelling’s Philosophie, i. 62. Quand les hommes ont vu une fois la vérité dans son éclat, ils ne peuvent plus l’oublier. Elle reste debout, et tôt ou tard elle triomphe, parce qu’elle est la pensée de Dieu et le besoin du monde.—Mignet, Portraits, ii. 295. C’est toujours le sens commun inaperçu qui fait la fortune des hypothèses auxquelles il se mêle.—Cousin, Fragments Phil. i. 51, Preface of 1826. Wer da sieht, wie der Irrthum selbst ein Träger mannigfaltigen und bleibenden Fortschritts wird, der wird auch nicht so leicht aus dem thatsächlichen Fortschritt der Gegenwart auf Unumstösslichkeit unserer Hypothesen schliessen.—Das richtigste Resultat der geschichtlichen Betrachtung ist die akademische Ruhe, mit welcher unsere Hypothesen und Theorieen ohne Feindschaft und ohne Glauben als das betrachtet werden, was sie sind; als Stufen in jener unendlichen Annäherung an die Wahrheit, welche die Bestimmung unserer intellectuellen Entwickelung zu sein scheint.—Lange, Geschichte des Materialismus, 502, 503. Hominum errores divina providentia reguntur, ita ut saepe male jacta bene cadant.—Leibniz, ed. Klopp, i. p. lii. Sainte-Beuve n’était même pas de la race des libéraux, c’est-à-dire de ceux qui croient que, tout compte fait, et dans un état de civilisation donné, le bien triomphe du mal à armes égales, et la vérité de l’erreur.—D’Haussonville, Revue des Deux Mondes, 1875, i. 567. In the progress of the human mind, a period of controversy amongst the cultivators of any branch of science must necessarily precede the period of unanimity.—Torrens, Essay on the Production of Wealth, 1821, p. xiii. Even the spread of an error is part of the wide-world process by which we stumble into mere approximations to truth.—L. Stephen, Apology of an Agnostic, 81. Errors, to be dangerous, must have a great deal of truth mingled with them; it is only from this alliance that they can ever obtain an extensive circulation.—S. Smith, Moral Philosophy, 7. The admission of the few errors of Newton himself is at least of as much importance to his followers in science as the history of the progress of his real discoveries.—Young, Works, iii. 621. Error is almost always partial truth, and so consists in the exaggeration or distortion of one verity by the suppression of another, which qualifies and modifies the former.—Mivart, Genesis of Species, 3. The attainment of scientific truth has been effected, to a great extent, by the help of scientific errors.—Huxley: Ward, Reign of Victoria, ii. 337. Jede neue tief eingreifende Wahrheit hat meiner Ansicht nach erst das Stadium der Einseitigkeit durchzumachen.—Imering, Geist des R. Rechts, ii. 22. The more readily we admit the possibility of our own cherished convictions being mixed with error, the more vital and helpful whatever is right in them will become.—Ruskin, Ethics of the Dust, 225. They hardly grasp the plain truth unless they examine the error which it cancels.—Cory, Modern English History, 1880, i. 109. Nur durch Irrthum kommen wir, der eine kürzeren und glücklicheren Schrittes, als der andere, zur Wahrheit; und die Geschichte darf nirgends diese Verirrungen übergehen, wenn sie Lehrerin und Warnerin für die nachfolgenden Geschlechter werden will.—München Gel. Anzeigen, 1840, i. 737.

74 Wie die Weltgeschichte das Weltgericht ist, so kann in noch allgemeinerem Sinne gesagt werden, dass das gerechte Gericht, d.h. die wahre Kritik einer Sache, nur in ihrer Geschichte liegen kann. Insbesondere in der Hinsicht lehrt die Geschichte denjenigen, der ihr folgt, ihre eigene Methode, dass ihr Fortschritt niemals ein reines Vernichten, sondern nur ein Aufheben im philosophischen Sinne ist.—Strauss, Hallische Jahrbücher, 1839, 120.

75 Dans tous les livres qu’il lit, et il en dévore des quantités, Darwin ne note que les passages qui contrarient ses idées systématiques.—Il collectionne les difficultés, les cas épineux, les critiques possibles.—Vernier, Le Temps, 6th Décembre 1887. Je demandais à un savant célèbre où il en était de ses recherches. "Cela ne marche plus," me dit-il, "je ne trouve plus de faits contradictoires." Ainsi le savant cherche à se contredire lui-même pour faire avancer sa pensée.—Janet, Journal des Savants, 1892, 20. Ein Umstand, der uns die Selbständigkeit des Ganges der Wissenschaft anschaulich machen kann, ist auch der: dass der Irrthum, wenn er nur gründlich behandelt wird, fast ebenso fördernd ist als das Finden der Wahrheit, denn er erzeugt fortgesetzten Widerspruch.—Baer, Blicke auf die Entwicklung der Wissenschaft, 120. It is only by virtue of the opposition which it has surmounted that any truth can stand in the human mind.—Archbishop Temple; Kinglake, Crimea, Winter Troubles, app. 104. I have for many years found it expedient to lay down a rule for my own practice, to confine my reading mainly to those journals the general line of opinions in which is adverse to my own.—Hare, Means of Unity, i. 19. Kant had a harder struggle with himself than he could possibly have had with any critic or opponent of his philosophy.—Caird, Philosophy of Kant, 1889, i. p. ix.

76 The social body is no more liable to arbitrary changes than the individual body.—A full perception of the truth that society is not a mere aggregate, but an organic growth, that it forms a whole, the laws of whose growth can be studied apart from those of the individual atom, supplies the most characteristic postulate of modern speculation.—L. Stephen, Science of Ethics, 31. Wie in dem Leben des einzelnen Menschen kein Augenblick eines vollkommenen Stillstandes wahrgenommen wird, sondern stete organische Entwicklung, so verhält es sich auch in dem Leben der Völker, und in jedem einzelnen Element, woraus dieses Gesammtleben besteht. So finden wir in der Sprache stete Fortbildung und Entwicklung, und auf gleiche Weise in dem Recht. Und auch diese Fortbildung steht unter demselben Gesetz der Erzeugung aus innerer Kraft und Nothwendigkeit, unabhängig von Zufall und individueller Willkür, wie die ursprüngliche Entstehung.—Savigny, System, i. 16, 17. Seine eigene Entdeckung, dass auch die geistige Produktion, bis in einem gewissen Punkte wenigstens, unter dem Gesetze der Kausalität steht, dass jedeiner nur geben kann, was er hat, nur hat, was er irgendwoher bekommen, muss auch für ihn selber gelten.—Bekker, Das Recht des Besitzes bei den Römern, 3, 1880. Die geschichtliche Wandlung des Rechts, in welcher vergangene Jahrhunderte halb ein Spiel des Zufalls und halb ein Werk vernünftelnder Willkür sahen, als gesetzmässige Entwickelung zu begreifen, war das unsterbliche Verdienst der von Männern wie Savigny, Eichhorn und Jacob Grimm geführten historischen Rechtsschule.—Gierke, Rundschau, xviii. 205.

77 The only effective way of studying what is called the philosophy of religion, or the philosophical criticism of religion, is to study the history of religion. The true science of war is the history of war, the true science of religion is, I believe, the history of religion.—M. Müller, Theosophy, 3, 4. La théologie ne doit plus être que l’histoire des efforts spontanés tentés pour résoudre le problème divin. L’histoire, en effet, est la forme nécessaire de la science de tout ce qui est soumis aux lois de la vie changeante et successive. La science de l’esprit humain, c’est de même, l’histoire de l’esprit humain.—Renan, Averroës, Pref. vi.

78 Political economy is not a science, in any strict sense, but a body of systematic knowledge gathered from the study of common processes, which have been practised all down the history of the human race in the production and distribution of wealth.—Bonamy Price, Social Science Congress, 1878. Such a study is in harmony with the best intellectual tendencies of our age, which is, more than anything else, characterised by the universal supremacy of the historical spirit. To such a degree has this spirit permeated all our modes of thinking, that with respect to every branch of knowledge, no less than with respect to every institution and every form of human activity, we almost instinctively ask, not merely what is its existing condition, but what were its earliest discoverable germs, and what has been the course of its development.—Ingram, History of Political Economy, 2. Wir dagegen stehen keinen Augenblick an, die Nationalökonomie für eine reine Erfahrungswissenschaft zu erklären, und die Geschichte ist uns daher nicht Hülfsmittel, sondern Gegenstand selber.—Roscher, Deutsche Vierteljahrschrift, 1849, i. 182. Der bei weitem grösste Theil menschlicher Irrthümer beruhet darauf, dass man zeitlich und örtlich Wahres oder Heilsames für absolut wahr oder heilsam ausgiebt. Für jede Stufe der Volksentwickelung passt eine besondere Staatsverfassung, die mit allen übrigen Verhältnissen des Volks als Ursache und Wirkung auf’s Innigste verbunden ist; so passt auch für jede Entwickelungsstufe eine besondere Landwirthschaftsverfassung.—Roscher, Archiv f. p. Oek. viii. 2 Heft 1845. Seitdem vor allen Roscher, Hildebrand und Knies den Werth, die Berechtigung und die Nothwendigkeit derselben unwiderleglich dargethan, hat sich immer allgemeiner der Gedanke Bahn gebrochen, dass diese Wissenschaft, die bis dahin nur auf die Gegenwart, auf die Erkenntniss der bestehenden Verhältnisse und die in ihnen sichtbaren Gesetze den Blick gerichtet hatte, auch in die Vergangenheit, in die Erforschung der bereits hinter uns liegenden wirthschaftlichen Entwicklung der Völker sich vertiefen müsse.—Schonberg, Jahrbücher f. Nationalökonomie und Statistik, Neue Folge, 1867, i. I. Schmoller, moins dogmatique et mettant comnie une sorte de coquetterie à être incertain, démontre, par les faits, la fausseté ou l'arbitraire de tous ces postulats, et laisse l'économie politique se dissoudre dans l'histoire.—Breton, R. de Paris, ix. 67. Wer die politische Oekonomie Feuerlands unter dieselben Gesetze bringen wollte mit der des heutigen Englands, würde damit augenscheinlich nichts zu Tage fördern als den allerbanalsten Gemeinplatz. Die politische Oekonomie ist somit wesentlich eine historische Wissenschaft. Sie behandelt einen geschichtlichen, das heisst einen stets wechselnden Stoff. Sie untersucht zunächst die besondern Gesetze jeder einzelnen Entwicklungsstufe der Produktion und des Austausches, und wird erst am Schluss dieser Untersuchung die wenigen, für Produktion und Austausch überhaupt geltenden, ganz allgemeinen Gesetze aufstellen können.—Engels, Dührings Umwälzung der Wissenschaft, 1878, 121.

79 History preserves the student from being led astray by a too servile adherence to any system.—Wolowski. No system can be anything more than a history, not in the order of impression, but in the order of arrangement by analogy.—Davy, Memoirs, 68. Avec des matériaux si nombreux et si importants, il fallait bien du courage pour résister à la tentation de faire un système. De Saussure eut ce courage, et nous en ferons le dernier trait et le trait principal de son éloge.—Cuvier, Éloge de Saussure, 1810.

80 C'était, en 1804, une idée heureuse et nouvelle, d'appeler l'histoire au secours de la science, d'interroger les deux grandes écoles rivales au profit de la vérité.—Cousin, Fragments Littéraires, 1843, 95, on Dégerando. No branch of philosophical doctrine, indeed, can be fairly investigated or apprehended apart from its history. All our systems of politics, morals, and metaphysics would be different if we knew exactly how they grew up, and what transformations they have undergone; if we knew, in short, the true history of human ideas.—Cliffe Leslie, Essays in Political and Moral Philosophy, 1879, 149. The history of philosophy must be rational and philosophic. It must be philosophy itself, with all its elements, in all their relations, and under all their laws represented in striking characters by the hands of time and of history, in the manifested progress of the human mind.—Sir William Hamilton, Edin. Rev. l. 200, 1829. Il n'est point d'étude plus instructive, plus utile que l'étude de l'histoire de la philosophie; car on y apprend à se désabuser des philosophes, et l'on y désapprend la fausse science de leurs systèmes.—Royer Collard, Œuvres de Reid, iv. 426. On ne peut guère échapper à la conviction que toutes les solutions des questions philosophiques n'aient été développées ou indiquées avant le commencement du dix-neuvièeme siècle, et que par conséquent il ne soit très difficile, pour ne pas dire impossible, de tomber, en pareille matière, sur une idée neuve de quelque importance. Or si cette conviction est fondée, il s'ensuit que la science est faite.—Jouffroy, in Damiron, Philosophie du XIXe Siècle, 363. Le but dernier de tous mes efforts, l'âme de mes écrits et de tout mon enseignement, c'est l'identité de la philosophie et de son histoire.—Cousin, Cours de 1829. Ma route est historique, il est vrai, mais mon but est dogmatique; je tends à une théorie, et cette théorie je la demande à l'histoire.—Cousin, Ph. du XVIIIe Siècle, 15. L'histoire de la philosophie est contrainte d'emprunter d'abord à la philosophie la lumière qu'elle doit lui rendre un jour avec usure.—Cousin, Du Vrai, 1855, 14. M. Cousin, durant tout son professorat de 1816 à 1829, n pensé que l'histoire de la philosophie était la source de la philosophie même. Nous ne croyons pas exagérer en lui prêtant cette opinion.—B. St. Hilaire, Victor Cousin, i. 302, Il se hâta de convertir le fait en loi, et proclama que la philosophie, étant identique à son histoire, ne pouvait avoir une loi différente, et était vouée à jamais à l'évolution fatale des quatre systèmes, se contredisant toujours, mais se limitant, et se modérant, par cela même de manière à maintenir l'équilibre, sinon l'harmonie de la pensée humaine.—Vacherot, Revue des Deux Mondes, 1868, iii. 957. Er hat überhaupt das unvergängliche Verdienst, zuerst in Frankreich zu der Erkenntniss gelangt zu sein, dass die menschliche Vernunft nur durch das Studium des Gesetzes ihrer Entwickelungen begriffen werden kann. Lauser, Unsere Zeit, 1868, i. 459. Le philosophe en quête du vrai en soi, n'est plus réduit à ses conceptions individuelles; il est riche du trésor amassé par l'humanité.—Boutroux, Revue Politique, xxxvii. 802. L'histoire, je veux dire l'histoire de l'esprit humain, est en ce sens la vraie philosophie de notre temps.—Renan, Études de Morale, 83. Die Philosophie wurde eine höchst bedeutende Hülfswissenschaft der Geschichte, sie hat ihre Richtung auf das Allgemeine gefördert, ihren Blick für dasselbe geschärft, und sie, wenigstens durch ihre Vermittlung, mit Gesichtspuncten, Ideen, bereichert, die sie aus ihrem eigenen Schoosse sobald noch nicht erzeugt haben würde. Weit die fruchtbarste darunter war die aus der Naturwissenschaft geschöpfte Idee des organischen Lebens, dieselbe auf der die neueste Philosophie selbst beruht. Die seit zwei bis drei Jahrzehnten in der Behandlung der Geschichte eingetretene durchgreifende Veränderung, wie die völlige Umgestaltung so mancher anderen Wissenschaft…ist der Hauptsache nach ihr Werk.—Haug, Allgemeine Geschichte, 1841, i. 22. Eine Geschichte der Philosophie in eigentlichen Sinne wurde erst möglich, als man an die Stelle der Philosophen deren Systeme setzte, den inneren Zusammenhang zwischcn diesen feststellte und—wie Dilthey sagt—mitten in Wechsel der Philosophien ein siegreiches Fortschreiten zur Wahrheit nachwies. Die Gesammtheit der Philosophie stellt sich also dar als eine geschichtliche Einheit.—Saul, Rundschau, February 1894, 307. Warum die Philosophie eine Geschichte habe und haben müsse, blieb unerörtert, ja ungeahnt, dass die Philosophie am meisten von allen Wissenschaften historisch sei, denn man hatte in der Geschichte den Begriff der Entwicklung nicht entdeckt.—Marbach, Griechische Philosophie, 15. Was bei oberflächlicher Betrachtung nur ein Gewirre einzelner Personen und Meinungen zu sein schien, zeigt sich bei genauerer und gründlicherer Untersuchung als eine geschichtliche Entwicklung, in der alles, bald näher, bald entfernter, mit allem anderen zusammenhängt.—Zeller, Rundschau, February 1894, 307. Nur die Philosophie, die an die geschichtliche Entwickelung anknüpft kann auf bleibenden Erfolg auch für die Zukunft rechnen und fortschreiten zu dem, was in der bisherigen philosophischen Entwickelung nur erst unvollkommen erreicht oder angestrebt worden ist. Kann sich doch die Philosophie überhaupt und insbesondere die Metaphysik ihrer eigenen geschichtlichen Entwickelung nicht entschlagen, sondern hat eine Geschichte der Philosophie als eigene und zwar zugleich historische und spekulative Disziplin, in deren geschichtlichen Entwickelungsphasen und geschichtlich aufeinanderfolgenden Systemen der Philosophen die neuere Spekulation seit Schelling und Hegel zugleich die Philosophie selbst als ein die verschiedenen geschichtlichen Systeme umfassendes ganzes in seiner dialektischen Gliederung erkannt hat.—Gloatz, Spekulative Theologie, i. 23. Die heutige Philosophie führt uns auf einen Standpunkt von dem aus die philosophische Idee als das innere Wesen der Geschichte selbst erscheint. So trat an die Stelle einer abstrakt philosophischen Richtung, welche das Geschichtliche verneinte, eine abstrakt geschichtliche Richtung, welche das Philosophische verläugnete. Beide Richtungen sind als überschrittene und besiegte zu betrachten.—Berner, Strafrecht, 75. Die Geschichte der Philosophie hat uns fast schon die Wissen schaft der Philosophie selbst ersetzt.—Hermann, Phil. Monatshofte, ii. 198, 1889.

81 La siècle actuel sera principalement caractérisé par l'irrévocable prépondérance de l'histoire, en philosophie, en politique, et même en poésie.—Comte, Politique Positive, iii. 1.

82 The historical or comparative method has revolutionised not only the sciences of law, mythology, and language, of anthropology and sociology, but it has forced its way even into the domain of philosophy and natural science. For what is the theory of evolution itself, with all its far-reaching consequences, but the achievement of the historical method?—Prothero, Inaugural; National Review, December 1894, 461. To facilitate the advancement of all the branches of useful science, two things seem to be principally requisite. The first is, an historical account of their rise, progress, and present state. Without the former of these helps, a person every way qualified for extending the bounds of science labours under great disadvantages; wanting the lights which have been struck out by others, and perpetually running the risk of losing his labour, and finding himself anticipated.—Priestley, History of Vision, 1772, i., Pref. i. Cuvier se proposait de montrer l'enchainement scientifique des découvertes, leurs relations avec les grands évènements historiques, et leur influence sur les progrès et le développement de la civilisation.—Dareste, Biographie Générale, xii. 685. Dans ses éloquentes leçons, l'histoire des sciences est devenue l'histoire même de l'esprit humain; car, remontant aux causes de leurs progrès et de leurs erreurs, c'est toujours dans les bonnes ou mauvaises routes suivies par l'esprit humain, qu'il trouve ces causes.—Flourens, Eloge de Cuvier, xxxi. Wie keine fortlaufende Entwickelungsreihe von nur Einem Punkte aus vollkommen aufzufassen ist, so wird auch keine lebendige Wissenschaft nur aus der Gegenwart begriffen werden können.—Deswegen ist aber eine solche Darstellung doch noch nicht der gesammten Wissenschaft adäquat, und sie birgt, wenn sie damit verwechselt wird, Starke Gefahren der Einseitigkeit, des Dogmatismus und damit der Stagnation in sich. Diesen Gefahren kann wirksam nur begegnet werden durch die verständige Betrachtung der Geschichte der Wissenschaften, welche diese selbst in stetem Flusse zeigt und die Tendenz ihres Fortschreitens in offenbarer und sieherer Weise klarlegt.—Rosenberger, Geschichte der Physik, iii. p. vi. Die Continuität in der Ausbildung aller Auffassungen tritt um so deutlicher hervor, je vollständiger man sich damit wie sie zu verschiedenen Zeiten waren, vertraut macht.—Kopp, Entwickelung der Chemie, 814.

83 Die Geschichte und die Politik sind Ein und derselbe Janus mit dem Doppelgesicht, das in der Geschichte in die Vergangenheit, in der Politik in die Zukunft hinschaut.—Gügler's Leben. ii. 59.

84 The papers inclosed, which give an account of the killing of two men in the county of Londonderry; if they prove to be Tories, 'tis very well they are gone.—I think it will not only be necessary to grant those a pardon who killed them, but also that they have some reward for their own and others' encouragement.—Essex, Letters, 10, 10th January 1675. The author of this happened to be present. There was a meeting of some honest people in the city, upon the occasion of the discovery of some attempt to stifle the evidence of the witnesses.—Bedloe said he had letters from Ireland, that there were some Tories to be brought over hither, who were privately to murder Dr. Oates and the said Bedloe. The doctor, whose zeal was very hot, could never after this hear any man talk against the plot, or against the witnesses, but he thought he was one of these Tories, and called almost every man a Tory that opposed him in discourse; till at last the word Tory became popular.—Defoe, Edinburgh Review, l. 403.

85 La España será el primer pueblo en donde se encenderá esta guerra patriotica que solo puede libertar á Europa.—Hemos oido esto en Inglaterra á varios de los que estaban alli presentes. Muchas veces ha oido lo mismo al duque de Wellington el general Don Miguel de Alava, y dicho duque refirió el suceso en una comida diplomatica que dió en Paris el duque de Richelieu en 1816.—Toreno, Historia del Levantamiento de España, 1838, i. 508.

86 Nunquam propter auctoritatem illorum, quamvis magni sint nominis (supponimus scilicet semper nos cum eo agere qui scientiam historicam vult consequi), sententias quas secuti sunt ipse tamquam certas admittet, sed solummodo ob vim testimoniorum et argumentorum quibus eas confirmarunt.—De Smedt, Introductio ad historiam critice tractandam, 1866, i. 5.

87 Hundert schwere Verbrechen wiegen nicht so schwer in der Schale der Unsittlichkeit, als ein unsittliches Princip.—Hallische Jahrbücher, 1839, 308. Il faut flétrir les crimes; mais il faut aussi, et surtout, flétrir les doctrines et les systèmes qui tendent à les justifier.—Mortimer Ternaux, Histoire de la Terreur.

88 We see how good and evil mingle in the best of men and in the best of causes; we learn to see with patience the men whom we like best often in the wrong, and the repulsive men often in the right; we learn to bear with patience the knowledge that the cause which we love best has suffered, from the awkwardness of its defenders, so great disparagement, as in strict equity to justify the men who were assaulting it.—Stubbs, Seventeen Lectures, 97.

89 Caeteris paribus, on trouvera tousjours que ceux qui ont plus de puissance sont sujets à pécher davantage; et il n'y a point de théorème de géométrie qui soit plus asseuré que cette proposition.—Leibniz, 1688, ed. Rommel, ii. 197. Il y a toujours eu de la malignité dans la grandeur, et de l'opposition à l'esprit de l'Évangile; mais maintenant il y en a plus que jamais, et il semble que comme le monde va à sa fin, celui qui est dans l'élévation fait tous ses efforts pour dominer avec plus de tyrannie, et pour étouffer les maximes du Christianisme et le régne de Jésus-Christ, voiant qu'il s'approche.—Godeau, Lettres, 423, 27th March 1667. There is, in fact, an unconquerable tendency in all power, save that of knowledge, acting by and through knowledge, to injure the mind of him by whom that power is exercised.—Wordsworth, 22nd June 1817; Letters of Lake Poets, 369.

90 I cieli han messo sulla terra due giudici delle umane azioni, la coscienza e la storia.—Colletta. Wenn gerade die edelsten Männer um des Nachruhmes willen gearbeitet haben, so soll die Geschichte ihre Belohnung sein, sie auch die Strafe für die Schlechten.—Lasaulx, Philosophie der Künste, 211. Pour juger ce qui est bon et juste dans la vie actuelle ou passée, il faut posséder un criterium, qui ne soit pas tiré du passé ou du présent, mais de la nature humaine.—Ahrens, Cours de Droit Naturel, i. 67.

91 L'homme de notre temps! La conscience moderne! Voilà encore de ces termes qui nous ramenent la prétendue philosophie de l'histoire et la doctrine du progrés, quand il s'agit de la justice, c'est-à-dire de la conscience pure et de l'homme rationnel, que d'autres siècles encore que le nôtre ont connu.—Renouvier, Crit. Phil. 1873, ii. 55.

92 Il faut pardonner aux grands hommes le marchepied de leur grandeur.—Cousin, in J. Simon, Nos Hommes d'État, 1887, 55. L'esprit du XVIiie siècle n'a pas besoin d'apologie: l'apologie d'un siècle est dans son existence.—Cousin, Fragments, iii. 1826. Suspendus aux lèvres éloquentes de M. Cousin, nous l'entendimes s'écrier que la meilleure cause l'emportait toujours, que c'était la loi de l'histoire, le rhythme immuable du progrès.—Gasparin, La Liberté Morale, ii. 63. Cousin verurtheilen heisst darum nichts Anderes als jenen Geist historischer Betrachtung verdammen, durch welchen das 19. Jahrhundert die revolutionäre Kritik des 18. Jahrhunderts ergänzt, durch welchen insbesondere Deutschland die geistigen Wohlthaten vergolten hat, welche es im Zeitalter der Aufklärung von seinen westlichen Nachbarn empfangen.—Jodl, Gesch. der Ethik, ii. 295. Der Gang der Weltgeschichte steht ausserhalb der Tugend, des Lasters, und der Gerechtigkeit.—Hegel, Werke, viii. 425. Die Vermischung des Zufälligen im Individuum mit dem an ihm Historischen führt zu unzähligen falschen Ansichten und Urtheilen. Hierzu gehört namentlich alles Absprechen über die moralische Tüchtigkeit der Individuen, und die Verwunderung, welche bis zur Verzweiflung an göttlicher Gerechtigkeit sich steigert, dass historisch grosse Individuen moralisch nichtswürdig erscheinen können. Die moralische Tüchtigkeit besteht in der Unterordnung alles dessen, was zufällig am Einzelnen unter das an ihm dem Allgemeinen Angehörige.—Marbach, Geschichte der Griechischen Philosophie, 7. Das Sittliche der Neuseeländer, der Mexikaner ist vielmehr ebenso sittlich, wie das der Griechen, der Römer; und das Sittliche der Christen des Mittelalters ist ebenso sittlich, wie das der Gegenwart.—Kirchmann, Grundbegriffe des Richts, 194. Die Geschichtswissenschaft als solche kennt nur ein zeitliches und mithin auch nur ein relatives Maass der Dinge. Alle Werthbeurtheilung der Geschichte kann daher nur relativ und aus zeitlichen Momenten fliessen, und wer sich nicht selbst täuschen und den Dingen nicht Gewalt anthun will, muss ein für allemal in dieser Wissenschaft auf absolute Werthe verzichten.—Lorenz, Schlosser, 80. Only according to his faith is each man judged. Committed as this deed has been by a pure-minded, pious youth, it is a beautiful sign of the time.—De Wette to Sand's Mother; Cheyne, Founders of Criticism, 44. The men of each age must be judged by the ideal of their own age and country, and not by the ideal of ours.—Lecky, Value of History, 50.

93 La durée ici-bas, c'est le droit, c'est la sanction de Dieu.—Guiraud, Philosophie Catholique de l'Histoire.

94 Ceux qui ne sont pas contens de l'ordre des choses ne sçauroient se vanter d'aimer Dieu comme il faut.—Il faut toujours estre content de l'ordre du passé, parce qu'il est conforme à la volonté de Dieu absolue, qu'on connoit par l'évenement. Il faut tâcher de réndre l'avenir, autant qu'il dépend de nous, conforme à la volonté de Dieu présomptive.—Leibniz, Werke, ed. Gerhardt, ii. 136. Ich habe damals bekannt und bekenne jetzt, dass die politische Wahrheit aus denselben Quellen zu schöpfen ist, wie alle anderen, aus dem göttlichen Willen und dessen Kundgebung in der Geschichte des Menschengeschlechts.—Radowitz, Neue Gespräche, 65.

95 A man is great as he contends best with the circumstances of his age.—Froude, Short Studies, i. 388. La persuasion que l'homme est avant tout une personne morale et libre, et qu'ayant conçu seul, dans sa conscience et devant Dieu, la règle de sa conduite, il doit s'employer tout entier à l'appliquer en lui, hors de lui, absolument, obstinément, inflexiblement, par une résistance perpétuelle opposée aux autres; et par une contrainte perpétuelle exercée sur soi, voilà la grande idée anglaise.—Taine; Sorel, Discours de Réception, 24. In jeder Zeit des Christenthums hat es einzelne Männer gegeben, die über ihrer Zeit standen und von ihren Gegensätzen nicht berührt wurden.—Bachmann, Hengstenberg, i. 160. Eorum enim qui de iisdem rebus mecum aliquid ediderunt, aut solus insanio ego, aut solus non insanio; tertium enim non est, nisi (quod dicet forte aliquis) insaniamus omnes.—Hobbes, quoted by De Morgan, 3rd June 1858: Life of Sir W. R. Hamilton, iii. 552.

96 I have now to exhibit a rare combination of good qualities, and a steady perseverance in good conduct, which raised an individual to be an object of admiration and love to all his contemporaries, and have made him to be regarded by succeeding generations as a model of public and private virtue.—The evidence shows that upon this occasion he was not only under the influence of the most vulgar credulity, but that he violated the plainest rules of justice, and that he really was the murderer of two innocent women.—Hale's motives were most laudable.—Campbell's Lives of the Chief Justices, i. 512, 561, 566. It was not to be expected of the colonists of New England that they should be the first to see through a delusion which befooled the whole civilised world, and the gravest and most knowing persons in it.—The people of New England believed what the wisest men of the world believed at the end of the seventeenth century.—Palfrey, New England, iv. 127, 129 (also speaking of witchcraft). II est donc bien étrange que sa sévérité tardive s'exerce aujourd'hui sur un homme auquel elle n'a d'autre reproche à faire que d'avoir trop bien servi l'état par des mesures politiques, injustes peut-être, violentes, mais qui, en aucune manière, n'avaient l'intérêt personnel du coupable pour objet.—M. Hastings peut sans doute paraitre répréhensible aux yeux des étrangers, des particuliers même, mais il est assez extraordinaire qu'une nation usurpatrice d'une partie de l'Indostan veuille mêler les règles de la morale à celles d'une administration forcée, injuste et violente par essence, et à laquelle il faudrait renoncer à jamais pour être conséquent.—Mallet du Pan, Mémoires, ed. Sayous, i. 102.

97 On parle volontiers de la stabilité de la constitution anglaise. La vérité est que cette constitution est toujours en mouvement et en oscillation et qu'elle se prête merveilleusement au jeu de ses différentes parties. Sa solidité vient de sa souplesse; elle plie et ne rompt pas.—Boutmy, Nouvelle Revue, 1878, 49

98 This is not an age for a man to follow the strict morality of better times, yet sure mankind is not yet so debased but that there will ever be found some few men who will scorn to join concert with the public voice when it is not well grounded.—Savile Correspondence, 173.

99 Cette proposition : L'homme est incomparablement plus porté au mal qu'au bien, et il se fait dans le monde incomparablement plus de mauvaises actions que de bonnes—est aussi certaine qu'aucun principe de métaphysique. Il est donc incomparablement plus probable qu'une action faite par un homme, est mauvaise, qu'il n'est probable qu'elle soit bonne. Il est incomparablement plus probable que ces secrets ressorts qui l'ont produite sont corrompus, qu'il n'est probable qu'ils soient honnêtes. Je vous avertis que je parle d'une action qui n'est point mauvaise extérieurement.—Bayle, Œuvres, ii. 248.

100 A Christian is bound by his very creed to suspect evil, and cannot release himself.—His religion has brought evil to light in a way in which it never was before; it has shown its depth, subtlety, ubiquity; and a revelation, full of mercy on the one hand, is terrible in its exposure of the world's real state on the other. The Gospel fastens the sense of evil upon the mind; a Christian is enlightened, hardened, sharpened, as to evil; he sees it where others do not.—Mozley, Essays, i. 308. All satirists, of course, work in the direction of Christian doctrine, by the support they give to the doctrine of original sin, making a sort of meanness and badness a law of society.—Mozley, Letters, 333. Les critiques, même malveillants, sont plus près de la vérité dernière que les admirateurs.—Nisard, Lit. fr., Conclusion. Les hommes supérieurs doivent nécessairement passer pour méchants. Où les autres ne voient ni un défaut, ni un ridicule, ni un vice, leur implacable œil l'aperçoit.—Barbey d'Aurevilly Figaro, 31st March 1888.

101 Prenons garde de ne pas trop expliquer, pour ne pas fournir des arguments à ceux qui veulent tout excuser.—Broglie, Réception de Sorel, 46.

102 The eternal truths and rights of things exist, fortunately, independent of our thoughts or wishes, fixed as mathematics, inherent in the nature of man and the world. They are no more to be trifled with than gravitation.—Froude, Inaugural Lecture at St. Andrews, 1869, 41. What have men to do with interests? There is a right way and a wrong way. That is all we need think about.—Carlyle to Froude, Longman's Magazine, December 1892, 151. As to History, it is full of indirect but very effective moral teaching. It is not only, as Bolingbroke called it, "Philosophy teaching by examples," but it is morality teaching by examples.—It is essentially the study which best helps the student to conceive large thoughts.—It is impossible to overvalue the moral teaching of History.—Fitch, Lectures on Teaching, 432. Judging from the past history of our race, in ninety-nine cases out of a hundred, war is a folly and a crime.—Where it is so, it is the saddest and the wildest of all follies, and the most heinous of all crimes.—Greg, Essays on Political and Social Science, 1853, i. 562. La volonté de tout un peuple ne peut rendre juste ce qui est injuste: les représentants d'une nation n'ont pas le droit de faire ce que la nation n'a pas le droit de faire elle-même.—B. Constant, Principes de Politique, i. 15.

103 Think not that morality is ambulatory; that vices in one age are not vices in another, or that virtues, which are under the everlasting seal of right reason, may be stamped by opinion.—Sir Thomas Browne, Works, iv. 64.

104 Osons croire qu'il seroit plus à propos de mettre de côté ces traditions, ces usages, et ces coutumes souvent si imparfaites, si contradictoires, si incohérentes, ou de ne les consulter que pour saisir les inconvéniens et les éviter; et qu'il faudroit chercher non-seulement les éléments d'une nouvelle législation, mais même ses derniers détails dans une étude approfondie de la morale.—Letrosne, Réflexions sur la Législation Criminelle, 137. M. Renan appartient à cette famille d'esprits qui ne croient pas en réalité la raison, la conscience, le droit applicables à la direction des sociétés humaines, et qui demandent à l'histoire, à la tradition, non à la morale, les règles de la politique. Ces esprits sont atteints de la maladie du siècle, le scepticisme moral.—Pillon, Critique Philosophique, i. 49.

105 The subject of modern History is of all others, to my mind, the most interesting, inasmuch as it includes all questions of the deepest interest relating not to human things only, but to divine.—Arnold, Modern History, 311.