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Page:A Sheaf Gleaned in French Fields.djvu/25

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PREFATORY MEMOIR.
xxv

d'une extrême fatigue nerveuse. Je me ressens encore d'une indisposition qui n'a assurément rien de grave, mais qui vient d'ébranler ma forte santé. Cette indisposition m'a été amenée par un surcroit de travail que je me suis récemment imposé pour continuer à défendre la grande cause religieuse, qui malheureusement est toujours attaquée dans mon cher pays, mais qui, graces en soient rendues à Dieu, trouvera toujours des défenseurs parmi nous. Qu'importe si, dans ces luttes où nos seules armes sont la foi et la charité, nous ressentons quelquefois l'atteinte de la fatigue et de la souffrance physiques! Ce sont là les blessures du combat, et ces blessures nous sont chéris.

Dites à vos dignes parents combien nous les félicitons de votre retour à la santé. Mon père et ma mère ont été particulièrement émus de cette phrase si simple et si touchante qui termine votre lettre: 'J'ai été bien malade, mais le bon Dieu a exaucé les prières de mes parents, et je me rétablis peu à peu.'

Et moi aussi, chère et intéressante amie, je demande au Seigneur de vous conserver la bonne santé qu'Il vous a sans doute déjà rendue, et, en faisant ce vœu, je vous embrasse avec effusion.

Clarisse Bader.

P.S. Je dépose sous se pli une fleurette de mon pays. C'est ma plante favorite. On l'appelle rodante. Cette jolie fleur rit toujours, même desséchée. Je trouve que par cela même c'est un vrai emblème de l'affection. La fleur que je vous envoie provient de ma petite chapelle domestique. Puisse-t-elle vous apporter une douce bénédiction du Seigneur en même temps que mon fidèle souvenir!


Soon after the commencement of this translation Toru fell seriously unwell, and all the skill, kindness and unremitting attention of Dr. Thomas Edmonston Charles, to