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LECTURES ON MODERN HISTORY

l’ensemble de leurs prédécesseurs, dont ils purent seulement modifier l’empire nécessaire.—Comte, Politique Positive, iii. 621.

38 La liberté est l’âme du commerce.—Il faut laisser faire les hommes qui s’appliquent sans peine à ce qui convient le mieux; c’est ce qui apporte le plus d’avantage.—Colbert, in Comptes Rendus de l’Institut, xxxix. 93.

39 Il n’y a que les choses humaines exposées dans leur vérité, c’est-à-dire avec leur grandeur, leur variété, leur inépuisable fécondité, qui aient le droit de retenir le lecteur et qui le retiennent en effet. Si l’écrivain parait une fois, il ennuie ou fait sourire de pitié les lecteurs sérieux.—Thiers to Ste. Beuve, Lundis, iii. 195. Comme l’a dit Taine, la disparition du style, c’est la perfection du style.—Faguet, Revue Politique, lii. 67.

40 Ne m’applaudissez pas; ce n’est pas moi qui vous parle; c’est l’histoire qui parle par ma bouche.—Revue Historique, xli. 278.

41 Das Evangelium trat als Geschichte in die Welt, nicht als Dogma—wurde als Geschichte in der christlichen Kirche deponirt.—Rothe, Kirchengeschichte, ii. p. x. Das Christenthum ist nicht der Herr Christus, sondern dieser macht es. Es ist sein Werk, und zwar ein Werk, das er stets unter der Arbeit hat.—Er selbst, Christus der Herr, bleibt, der er ist in alle Zukunft, dagegen liegt es ausdrücklich im Begriffe seines Werks, des Christenthums, dass es nicht so bleibt, wie es anhebt.—Rothe, Allgemeine kirchliche Zeitschrift, 1864, 299. Diess Werk, weil es dem Wesen der Geschichte zufolge eine Entwickelung ist, muss über Stufen hinweggehen, die einander ablösen, und von denen jede folgende neue immer nur unter der Zertrümmerung der ihr vorangehenden Platz greifen kann.—Rothe, Ib. 19th April 1865. Je grösser ein geschichtliches Princip ist, desto langsamer und über mehr Stufen hinweg entfaltet es seinen Gehalt; desto langlebiger ist es aber ebendeshalb auch in diesen seinen unaufhörlichen Abwandelungen.—Rothe, Stille Stunden, 301. Der christliche Glaube geht nicht von der Anerkennung abstracter Lehrwahrheiten aus, sondern von der Anerkennung einer Reihe von Thatsachen, die in der Erscheinung Jesu ihren Mittelpunkt haben.—Nitzsch, Dogmengeschichte, i. 17. Der Gedankengang der evangelischen Erzählung gibt darum auch eine vollständige Darstellung der christlichen Lehre in ihren wesentlichen Grundzügen; aber er gibt sie im allseitigen lebendigen Zusammenhange mit der Geschichte der christlichen Offenbarung, und nicht in einer theoretisch zusammenhängenden Folgenreihe von ethischen und dogmatischen Lehrsätzen.—Deutinger, Reich Gottes, i. p. v.

42 L’Univers ne doit pas estre considéré seulement dans ce qu’il est; pour le bien connoître, il faut le voir aussi dans ce qu’il doit estre. C’est cet avenir surtout qui a été le grand objet de Dieu dans la création, et c’est pour cet avenir seul que le présent existe.—D’Houteville, Essai sur la Providence, 273. La Providence emploie les siècles à élever toujours un plus grand nombre de familles et d’individus à ces biens de la liberté et de l’égalité légitimes que, dans l’enfance des sociétés, la force avait rendus le privilège de quelques-uns.—Guizot, Gouvernement de la France, 1820, 9. La marche de la Providence n’est pas assujettie à d’étroites limites; elle ne s’inquiète pas de tirer aujourd’hui la conséquence du principe qu’elle a posé hier; elle la tirera dans des siècles, quand l’heure sera venue; et pour raisonner lentement selon nous, sa logique n’est pas moins sûre.—Guizot, Histoire de la Civilisation, 20. Der Keim fortschreitender Entwicklung ist, auch auf göttlichem Geheisse, der Menschheit eingepflanzt. Die eltgeschichte ist der blosse Ausdruck einer vorbestimmten Entwicklung.—A. Humboldt, 2nd January 1842, Im Neuen Reich, 1872, i. 197. Das historisch grosse ist religiös gross; es ist die Gottheit selbst, die sich offenbart.—Raumer, April 1807, Erinnerungen, i. 85.

43 Je suis arrivé à l’âge où je suis, à travers bien des évènements différents, mais avec une seule cause, celle de la liberté régulière.—Tocqueville, 1st May 1852, Œuvres Inédites, ii. 185. Me trouvant dans un pays où la religion et le libéralisme sont d’accord, j’avais respiré.—J’exprimais ce sentiment, il y a plus de vingt ans, dans l’avant-propos de la Démocratie. Je l’éprouve aujourd’hui aussi vivement que si j’étais encore jeune, et je ne sais s’il y a une seule pensée qui ait été plus constamment présente à mon esprit.—5th August 1857, Œuvres, vi. 395. Il n’y a que la liberté (j’entends la modérée et la régulière) et la religion, qui, par