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THE RENAISSANCE.
vii.
almost everything; and the form of the poem as it stands, written in old French, is all Du Bellay's own. It is a song which the winnowers are supposed to sing as they winnow the corn, and they invoke the winds to lie lightly on the grain.
D'UN VANNEUR DE BLE AUX VENTS[1].
A vous trouppe legère
Qui d'aile passagère
Par le monde volez,
Et d'un sifflant murmure
L'ombrageuse verdure
Doulcement esbranlez,
Qui d'aile passagère
Par le monde volez,
Et d'un sifflant murmure
L'ombrageuse verdure
Doulcement esbranlez,
J'offre ces violettes,
Ces lis & ces fleurettes,
Et ces roses icy,
Ces vermeillettes roses
Sont freschement écloses,
Et ces œlliets aussi.
Ces lis & ces fleurettes,
Et ces roses icy,
Ces vermeillettes roses
Sont freschement écloses,
Et ces œlliets aussi.
De vostre doulce haleine
Eventez ceste plaine
Eventez ce sejour:
Ce pendant que j'ahanne
A mon blé que je vanne
A la chaleur du jour.
Eventez ceste plaine
Eventez ce sejour:
Ce pendant que j'ahanne
A mon blé que je vanne
A la chaleur du jour.
That has in the highest degree the qualities, the value of the whole Pleiad school of poetry, of the
- ↑ An excellent translation of this and some other poems of the Pleiad may be found in 'Ballads and Lyrics of Old France,' by A. Lang.
